Elles peuvent être congénitales (hémoglobinopathies, hémophilies) ou acquises : (sida, chimiothérapie, cancers, leucoses, toxiques).
Les manifestations secondaires peuvent être infectieuses (cérébrales, pulmonaires, cutanées, septicémies...) ou néoplasiques (cutanées, systémiques...).
Le praticien devra estimer la déficience tout en connaissant son évolutivité qui peut être très rapide.
- Déficience légère (taux : 1 à 10 %) :
Aucune manifestation clinique permanente mais avec des règles de vie particulières.
Exemples :
- sujets VIH + ;
- leucoses et réticulopathies considérées comme guéries cliniquement. - Déficience modérée (taux : de 20 à 45 %) :
Manifestations permanentes, contrôlables par le traitement, exigeant une surveillance médicale permanente.
Exemples :
- polyadénopathies ;
- asthénie ;
- amaigrissement. - Déficience importante (taux : 50 à 75 %) :
Syndrome clinique permanent, nécessitant une prise en charge thérapeutique (éventuellement pluridisciplinaire) continue.
Exemple :
- sujet présentant les éléments d'un Arc. - Déficience sévère (taux : 80 à 95 %) :
Manifestations majeures, impliquant des traitements médicaux permanents, incompatibles avec le maintien d'une activité professionnelle, retentissant de façon majeure sur la vie sociale.
Exemples :
- sida avéré ;
- leucose en phase évolutive ou affection hématologique ou immunitaire nécessitant un suivi médical continu en hospitalisation classique ou en hospitalisation de jour.
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