JORF n°250 du 26 octobre 2004

Elles peuvent être congénitales (hémoglobinopathies, hémophilies) ou acquises : (sida, chimiothérapie, cancers, leucoses, toxiques).
Les manifestations secondaires peuvent être infectieuses (cérébrales, pulmonaires, cutanées, septicémies...) ou néoplasiques (cutanées, systémiques...).
Le praticien devra estimer la déficience tout en connaissant son évolutivité qui peut être très rapide.

  1. Déficience légère (taux : 1 à 10 %) :
    Aucune manifestation clinique permanente mais avec des règles de vie particulières.
    Exemples :
    - sujets VIH + ;
    - leucoses et réticulopathies considérées comme guéries cliniquement.
  2. Déficience modérée (taux : de 20 à 45 %) :
    Manifestations permanentes, contrôlables par le traitement, exigeant une surveillance médicale permanente.
    Exemples :
    - polyadénopathies ;
    - asthénie ;
    - amaigrissement.
  3. Déficience importante (taux : 50 à 75 %) :
    Syndrome clinique permanent, nécessitant une prise en charge thérapeutique (éventuellement pluridisciplinaire) continue.
    Exemple :
    - sujet présentant les éléments d'un Arc.
  4. Déficience sévère (taux : 80 à 95 %) :
    Manifestations majeures, impliquant des traitements médicaux permanents, incompatibles avec le maintien d'une activité professionnelle, retentissant de façon majeure sur la vie sociale.
    Exemples :
    - sida avéré ;
    - leucose en phase évolutive ou affection hématologique ou immunitaire nécessitant un suivi médical continu en hospitalisation classique ou en hospitalisation de jour.

Historique des versions

Version 1

Elles peuvent être congénitales (hémoglobinopathies, hémophilies) ou acquises : (sida, chimiothérapie, cancers, leucoses, toxiques).

Les manifestations secondaires peuvent être infectieuses (cérébrales, pulmonaires, cutanées, septicémies...) ou néoplasiques (cutanées, systémiques...).

Le praticien devra estimer la déficience tout en connaissant son évolutivité qui peut être très rapide.

1. Déficience légère (taux : 1 à 10 %) :

Aucune manifestation clinique permanente mais avec des règles de vie particulières.

Exemples :

- sujets VIH + ;

- leucoses et réticulopathies considérées comme guéries cliniquement.

2. Déficience modérée (taux : de 20 à 45 %) :

Manifestations permanentes, contrôlables par le traitement, exigeant une surveillance médicale permanente.

Exemples :

- polyadénopathies ;

- asthénie ;

- amaigrissement.

3. Déficience importante (taux : 50 à 75 %) :

Syndrome clinique permanent, nécessitant une prise en charge thérapeutique (éventuellement pluridisciplinaire) continue.

Exemple :

- sujet présentant les éléments d'un Arc.

4. Déficience sévère (taux : 80 à 95 %) :

Manifestations majeures, impliquant des traitements médicaux permanents, incompatibles avec le maintien d'une activité professionnelle, retentissant de façon majeure sur la vie sociale.

Exemples :

- sida avéré ;

- leucose en phase évolutive ou affection hématologique ou immunitaire nécessitant un suivi médical continu en hospitalisation classique ou en hospitalisation de jour.