La ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes,
Vu le code de la santé publique, notamment son article L. 3131-1 ;
Vu les avis du Haut Conseil de santé publique du 10 avril 2014 relatif à la conduite à tenir autour des cas suspects de maladie à virus Ebola et du 10 septembre 2014 relatif à la conduite à tenir autour des cas suspects de maladie à virus Ebola : données complémentaires à l'avis du 10 avril 2014 ;
Vu l'avis du Haut Conseil de santé publique du 4 décembre 2014 relatif à la prise en charge des personnels de santé en milieu de soins, victimes d'un accident d'exposition au sang (AES)/accident d'exposition au virus (AEV), à partir d'un patient index cas confirmé de maladie à virus Ebola ;
Considérant la situation épidémique de la maladie à virus Ebola en Afrique de l'Ouest ;
Considérant que le caractère pathogène et contagieux du virus Ebola et la menace sanitaire grave qu'ils constituent appellent des mesures d'urgence ;
Considérant le risque possible d'introduction d'un cas de maladie à virus Ebola sur le territoire métropolitain et ultramarin ;
Considérant qu'aucun médicament n'est à ce jour autorisé en prévention chez les personnes exposées au virus Ebola ;
Considérant la nécessité de tenir compte de l'évolution des données scientifiques dans la prise en charge de la maladie à virus Ebola ;
Considérant que l'OMS a approuvé, dans une déclaration du 12 août 2014, l'utilisation de médicaments non homologués contre la maladie à virus Ebola ;
Considérant les risques encourus d'exposition au virus Ebola, notamment par les professionnels concernés ;
Considérant la nécessité de disposer de traitements en prophylaxie post-exposition chez les personnels de santé en milieu de soins exposés à un risque élevé de transmission du virus Ebola ;
Considérant les données disponibles sur le Favipiravir dans l'infection à virus Ebola,
Arrête :