JORF n°0080 du 5 avril 2022

Section 2 : Contrôle de la mesure

Article R623-14

Ce texte est une simplification générée par une IA.
Il n'a pas de valeur légale et peut contenir des erreurs.

Conditions médicales de la peine de travail d'intérêt général

Résumé Avant de travailler, certaines personnes condamnées doivent passer un examen médical pour vérifier qu'elles sont en bonne santé.

Avant d'exécuter sa peine de travail d'intérêt général, la personne condamnée est soumise à un examen médical lorsque :
1° La personne est mineure ;
2° La personne est en situation de handicap ;
3° La personne est enceinte ;
4° Le travail d'intérêt général s'effectue de nuit au sens du code du travail ;
5° Le travail d'intérêt général s'effectue sur un poste présentant des risques particuliers au sens de l'article R. 4624-23 du code du travail ;
6° Le travail d'intérêt général s'effectue dans un établissement ou organisme public ou privé de prévention ou de soins visé à l'article L. 3111-4 du code de la santé publique et l'expose à un risque de contamination.
Cet examen médical a pour but de s'assurer que la personne condamnée est médicalement apte au travail auquel le directeur du service pénitentiaire d'insertion et de probation envisage de l'affecter.
Si le travail doit s'exercer dans un établissement ou organisme public ou privé de prévention ou de soins visé à l'article L. 3111-4 du code de la santé publique et l'expose à des risques de contamination, l'examen médical doit permettre de s'assurer que la personne condamnée est immunisée contre les maladies mentionnées à cet article.
Si le directeur du service pénitentiaire d'insertion et de probation l'estime nécessaire, il peut également solliciter un examen médical pour toute autre personne condamnée à une peine de travail d'intérêt général.
Lorsque la personne condamnée fait valoir son inaptitude au travail, il lui appartient de produire un certificat médical constatant cette inaptitude.

Article R623-15

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Il n'a pas de valeur légale et peut contenir des erreurs.

Contrôle de la mesure de la peine de travail d'intérêt général

Résumé Le juge peut confier à un directeur la gestion de la peine de travail d'intérêt général après une décision justifiée.

Lorsque le juge de l'application des peines décide d'exercer, à l'égard d'une personne condamnée à la peine de travail d'intérêt général, la compétence du directeur du service pénitentiaire d'insertion et de probation pour déterminer les modalités d'exécution de cette peine, il rend une ordonnance motivée notifiée à la personne condamnée ainsi qu'au directeur du service pénitentiaire d'insertion et de probation.
Les attributions confiées au directeur du service pénitentiaire d'insertion et de probation par les dispositions des articles R. 623-11 à R. 623-14, R. 623-16 et R. 623-17 sont alors exercées par le juge de l'application des peines.

Article R623-16

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Limitation de la durée hebdomadaire cumulée du travail salarié et du travail d'intérêt général

Résumé Une personne condamnée qui travaille ne peut pas dépasser 12 heures de plus par semaine que la durée légale du travail.

Lorsqu'une personne condamnée exerce une activité salariée, la durée hebdomadaire cumulée de cette activité et du travail d'intérêt général ne peut excéder de plus de douze heures la durée légale du travail.

Article R623-17

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Exclusion des temps de trajet et de repas dans la durée de la peine de travail d'intérêt général

Résumé Le temps de trajet et les pauses repas ne comptent pas pour la peine de travail d'intérêt général.

La durée du travail d'intérêt général n'inclut pas les délais de route et le temps des repas.

Article R623-18

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Il n'a pas de valeur légale et peut contenir des erreurs.

Contrôle de la peine de travail d'intérêt général

Résumé Le juge surveille le travail d'intérêt général grâce à des rapports d'un conseiller.

Le juge de l'application des peines s'assure de l'exécution du travail d'intérêt général par l'intermédiaire d'un conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation.
Le conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation informe par voie dématérialisée le juge de l'application des peines des modalités d'exécution de la peine.

Article R623-19

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Encadrement et contrôle des travaux d'intérêt général

Résumé Quand on est condamné à faire un travail d'intérêt général, un responsable est désigné pour surveiller ce travail.

Pour chaque personne condamnée, l'organisme au profit duquel le travail d'intérêt général est effectué fait connaître au conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation l'encadrant technique désigné pour assurer la direction et le contrôle technique du travail.

Article R623-20

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Rôle du conseiller pénitentiaire dans le contrôle de la peine de travail d'intérêt général

Résumé Le conseiller pénitentiaire s'assure que la personne condamné effectue bien son travail.

Le conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation s'assure de l'exécution du travail auprès du responsable du poste de travail. Il visite, le cas échéant, la personne condamnée sur son lieu de travail.

Article R623-21

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Notification des violations et incidents liés à la peine de travail d'intérêt général

Résumé Si quelqu'un ne respecte pas les règles du travail d'intérêt général ou a un problème, le responsable doit le signaler rapidement.

Le responsable du poste informe sans délai le conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation de toute violation de l'obligation de travail et de tout incident causé ou subi par la personne condamnée à l'occasion de l'exécution de son travail.

Article R623-22

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Suspension de la peine de travail d'intérêt général en cas de danger ou de faute grave

Résumé Si une personne en peine de travail d'intérêt général est en danger ou fait une grave erreur, le responsable peut arrêter la peine et le dire rapidement à un conseiller.

En cas de danger immédiat pour la personne condamnée ou pour autrui ou en cas de faute grave de la personne condamnée, le responsable du poste peut suspendre l'exécution du travail. Il en informe sans délai le conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation.

Article R623-23

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Document attestant l'exécution d'un travail d'intérêt général

Résumé On reçoit un document prouvant que le travail d'intérêt général est terminé.

L'organisme au profit duquel le travail d'intérêt général a été accompli délivre au conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation ainsi qu'à la personne condamnée un document attestant que ce travail a été exécuté.