JORF n°0299 du 24 décembre 2021

Titre II : DOTATIONS ET DÉPENSES DES BRANCHES ET DES ORGANISMES CONCOURANT AUX RÉGIMES OBLIGATOIRES DE BASE

Article 111

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Participations financières des régimes obligatoires d'assurance maladie en 2022

Résumé L'assurance maladie finance plusieurs initiatives en 2022, notamment la modernisation du système de santé, les actions pour les personnes âgées ou handicapées, et les indemnisations pour les accidents médicaux.

I. - Le montant de la participation des régimes obligatoires d'assurance maladie au financement du fonds pour la modernisation et l'investissement en santé, mentionnée à l'article 40 de la loi n° 2000-1257 du 23 décembre 2000 de financement de la sécurité sociale pour 2001, est fixé à 1 015 millions d'euros pour l'année 2022.
II. - Le montant de la contribution de la branche mentionnée au 5° de l'article L. 200-2 du code de la sécurité sociale au financement du fonds pour la modernisation et l'investissement en santé, mentionnée à l'article 40 de la loi n° 2000-1257 du 23 décembre 2000 précitée, est fixé à 90 millions d'euros pour l'année 2022.
III. - Le montant de la contribution de la branche mentionnée au 5° de l'article L. 200-2 du code de la sécurité sociale au financement des agences régionales de santé au titre de leurs actions concernant les prises en charge et les accompagnements en direction des personnes âgées ou handicapées, mentionnée au 3° de l'article L. 1432-6 du code de la santé publique, est fixé à 168,3 millions d'euros pour l'année 2022.
IV. - Le montant de la dotation des régimes obligatoires d'assurance maladie pour le financement de l'Office national d'indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales, mentionnée à l'article L. 1142-23 du code de la santé publique, est fixé à 135 millions d'euros pour l'année 2022.

Article 112

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Modification des dispositions relatives à la santé publique

Résumé Il change les règles pour les agences de santé régionales.

A modifié les dispositions suivantes : > - Code de la santé publique > > Art. L1435-10 > >

Article 113

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Objectifs de dépenses de la branche Maladie, maternité, invalidité et décès pour 2022

Résumé En 2022, la sécurité sociale a prévu 230,1 milliards d'euros pour les soins de santé et 228,6 milliards pour le régime général.

Pour l'année 2022, les objectifs de dépenses de la branche Maladie, maternité, invalidité et décès sont fixés :
1° Pour l'ensemble des régimes obligatoires de base de sécurité sociale, à 230,1 milliards d'euros ;
2° Pour le régime général de la sécurité sociale, à 228,6 milliards d'euros.

Article 114

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Objectifs nationaux de dépenses d'assurance maladie pour 2022

Résumé L'article 114 définit combien l'assurance maladie peut dépenser en 2022 pour différents services de santé.

Pour l'année 2022, l'objectif national de dépenses d'assurance maladie de l'ensemble des régimes obligatoires de base et ses sous-objectifs sont fixés comme suit :

(En milliards d'euros.)

| Sous-objectif |Objectif de dépenses| |---------------------------------------------------------------------------------------------|--------------------| | Dépenses de soins de ville | 102,5 | | Dépenses relatives aux établissements de santé | 95,3 | | Dépenses relatives aux établissements et services pour personnes âgées | 14,3 | | Dépenses relatives aux établissements et services pour personnes handicapées | 13,3 | |Dépenses relatives au fonds d'intervention régional et au soutien national à l'investissement| 5,9 | | Autres prises en charge | 5,5 | | Total | 236,8 |

Article 115

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Exemption temporaire des sanctions financières pour dépassement des dépenses d'assurance maladie en 2022

Résumé En 2022, pas de sanction si les dépenses de santé augmentent à cause du covid-19.

Dans le cas où le risque sérieux que les dépenses d'assurance maladie dépassent l'objectif national de dépenses d'assurance maladie est imputable à l'évolution des dépenses liées à la crise sanitaire résultant de l'épidémie de covid-19, il n'est pas fait application, en 2022, des trois dernières phrases du cinquième alinéa de l'article L. 114-4-1 du code de la sécurité sociale.

Article 116

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Contributions financières de la branche Accidents du travail et maladies professionnelles

Résumé L'article 116 dit combien la branche Accidents du travail et maladies professionnelles doit payer en 2022 pour aider les victimes de l'amiante et les départs en retraite anticipés.

I. - Le montant de la contribution de la branche Accidents du travail et maladies professionnelles du régime général de la sécurité sociale au financement du Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante est fixé à 220 millions d'euros au titre de l'année 2022.
II. - Le montant de la contribution de la branche Accidents du travail et maladies professionnelles du régime général de la sécurité sociale au financement du Fonds de cessation anticipée d'activité des travailleurs de l'amiante est fixé à 327 millions d'euros au titre de l'année 2022.
III. - Le montant du versement mentionné à l'article L. 176-1 du code de la sécurité sociale est fixé à 1,1 milliard d'euros au titre de l'année 2022.
IV. - Les montants mentionnés à l'article L. 242-5 du code de la sécurité sociale et à l'article L. 751-13-1 du code rural et de la pêche maritime couvrant les dépenses supplémentaires engendrées par les départs en retraite à l'âge fixé en application de l'article L. 351-1-4 du code de la sécurité sociale et les dépenses supplémentaires engendrées par le dispositif mentionné à l'article L. 4163-1 du code du travail sont fixés respectivement à 123,6 millions d'euros et 8,7 millions d'euros pour l'année 2022.

Article 117

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Objectifs de dépenses de la branche Accidents du travail et maladies professionnelles pour 2022

Résumé En 2022, l'ensemble des régimes de sécurité sociale doit dépenser 14,1 milliards d'euros pour les accidents du travail et les maladies professionnelles, et le régime général doit dépenser 12,7 milliards d'euros.

Pour l'année 2022, les objectifs de dépenses de la branche Accidents du travail et maladies professionnelles sont fixés :
1° Pour l'ensemble des régimes obligatoires de base de sécurité sociale, à 14,1 milliards d'euros ;
2° Pour le régime général de la sécurité sociale, à 12,7 milliards d'euros.

Article 118

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Objectifs de dépenses de la branche Vieillesse pour 2022

Résumé En 2022, la branche Vieillesse ne peut dépenser plus de 256,6 milliards d'euros en tout et 147,8 milliards pour le régime général.

Pour l'année 2022, les objectifs de dépenses de la branche Vieillesse sont fixés :
1° Pour l'ensemble des régimes obligatoires de base de sécurité sociale, à 256,6 milliards d'euros ;
2° Pour le régime général de la sécurité sociale, à 147,8 milliards d'euros.

Article 119

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Objectifs de dépenses de la branche Famille de la sécurité sociale pour 2022

Résumé En 2022, la sécurité sociale ne peut pas dépenser plus de 49,7 milliards d'euros pour les familles.

Pour l'année 2022, les objectifs de dépenses de la branche Famille de la sécurité sociale sont fixés à 49,7 milliards d'euros.

Article 120

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Objectifs de dépenses de la branche Autonomie de la sécurité sociale pour 2022

Résumé En 2022, la branche Autonomie de la sécurité sociale a un budget de 34,4 milliards d'euros.

Pour l'année 2022, les objectifs de dépenses de la branche Autonomie de la sécurité sociale sont fixés à 34,4 milliards d'euros.

Article 121

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Prévisions de charges pour les organismes de sécurité sociale en 2022

Résumé En 2022, le fonds de solidarité vieillesse doit dépenser 19,6 milliards d'euros pour la sécurité sociale.

Pour l'année 2022, les prévisions des charges des organismes concourant au financement des régimes obligatoires de sécurité sociale sont fixées ainsi qu'il suit :

(En milliards d'euros.)

| |Prévision de charges| |------------------------------|--------------------| |Fonds de solidarité vieillesse| 19,6 |

La présente loi sera exécutée comme loi de l'Etat.

ANNEXES
ANNEXE A
RAPPORT RETRAÇANT LA SITUATION PATRIMONIALE, AU 31 DÉCEMBRE 2020, DES RÉGIMES OBLIGATOIRES DE BASE ET DES ORGANISMES CONCOURANT À LEUR FINANCEMENT, À L'AMORTISSEMENT DE LEUR DETTE OU À LA MISE EN RÉSERVE DE RECETTES À LEUR PROFIT ET DÉCRIVANT LES MESURES PRÉVUES POUR L'AFFECTATION DES EXCÉDENTS ET LA COUVERTURE DES DÉFICITS CONSTATÉS POUR L'EXERCICE 2020

I. - Situation patrimoniale de la sécurité sociale au 31 décembre 2020 :

(En milliards d'euros.)

| Actif |2020 (net)|2019 (net)| Passif | 2020 | 2019 | |--------------------------------------------------------------------------------|----------|----------|----------------------------------------------------------------------------------------------|--------|--------| | Immobilisations | 7,3 | 7,4 | Fonds propres |- 86,7 |- 61,4 | | Immobilisations non financières | 5,2 | 5,2 | Dotations | 19,0 | 20,7 | | | | | Régime général | 0,2 | 0,2 | | Prêts, dépôts de garantie | 1,3 | 1,4 | Autres régimes | 7,3 | 7,0 | | | | | Caisse d'amortissement de la dette sociale (CADES) | 0,2 | 0,2 | | Avances / prêts accordés à des organismes de la sphère sociale | 0,9 | 0,9 | Fonds de réserve pour les retraites (FRR) | 11,3 | 13,4 | | | | | Réserves | 22,9 | 22,2 | | | | | Régime général | 3,8 | 3,8 | | | | | Autres régimes | 7,2 | 7,3 | | | | | FRR | 11,9 | 11,1 | | | | | Report à nouveau |- 108,1|- 122,6| | | | | Régime général | 5,1 | - 4,6 | | | | | Autres régimes | - 0,2 | - 4,1 | | | | | Fonds de solidarité vieillesse (FSV) | - 3,7 | - 8,4 | | | | | CADES |- 109,3|- 105,5| | | | | Résultat de l'exercice |- 22,9 | 15,4 | | | | | Régime général |- 36,2 | - 0,3 | | | | | Autres régimes | - 1,0 | + 0,1 | | | | | FSV | - 2,5 | - 1,6 | | | | | CADES | 16,1 | 16,3 | | | | | FRR | 0,7 | 0,8 | | | | | Écart d'estimation (réévaluation des actifs du FRR en valeur de marché) | 2,4 | 2,9 | | | | | Provisions pour risques et charges | 20,9 | 17,2 | | Actif financier | 68,1 | 57,9 | Passif financier | 178,8 | 132,5 | | Valeurs mobilières et titres de placement | 39,2 | 45,1 |Dettes représentées par un titre (obligations, billets de trésorerie, europapiers commerciaux)| 165,5 | 118,6 | | Régime général | 0,0 | 0,0 | Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS) | 62,5 | 26,5 | | Autres régimes | 13,8 | 12,9 | CADES | 103,0 | 92,0 | | CADES | 0,0 | 0,0 | Dettes à l'égard d'établissements de crédits | 7,3 | 6,4 | | FRR | 25,3 | 32,3 | Régime général (ordres de paiement en attente) | 6,0 | 5,1 | | Encours bancaire | 26,9 | 12,1 | Autres régimes | 0,4 | 0,3 | | Régime général | 10,6 | 1,5 | CADES | 1,0 | 1,0 | | Autres régimes | 5,6 | 6,4 | | | | | FSV | 0,0 | 0,0 | Dépôts reçus | 0,4 | 0,4 | | CADES | 9,9 | 3,1 | ACOSS | 0,4 | 0,4 | | FRR | 0,7 | 1,1 | | | | | Créances nettes au titre des instruments financiers | 2,0 | 0,6 | Dettes nettes au titre des instruments financiers | 0,0 | 0,2 | | CADES | 1,7 | 0,3 | ACOSS | 0 | 0,2 | | FRR | 0,3 | 0,3 | Autres | 5,4 | 6,8 | | | | | Autres régimes | 5,3 | 5,7 | | | | | CADES | 0,1 | 1,1 | | Actif circulant | 101,6 | 83,4 | Passif circulant | 64,1 | 60,4 | | Créances de prestations | 12,1 | 9,2 | Dettes et charges à payer à l'égard des bénéficiaires | 29,0 | 30,5 | |Créances de cotisations, contributions sociales et d'impôts de sécurité sociale | 16,9 | 8,5 | Dettes et charges à payer à l'égard des cotisants | 4,4 | 2,1 | |Produits à recevoir de cotisations, contributions sociales et autres impositions| 52,1 | 47,8 | | | | | Créances sur entités publiques et organismes de sécurité sociale | 13,1 | 10,9 | Dettes et charges à payer à l'égard d'entités publiques et organismes de sécurité sociale | 16,4 | 11,4 | | Produits à recevoir de l'État | 1,9 | 0,6 | | | | | Autres actifs | 5,5 | 6,3 | Autres passifs | 14,2 | 16,5 | | Total de l'actif | 177,0 | 148,7 | Total du passif | 177,0 | 148,7 |

Sur le champ des régimes de base, du Fonds de solidarité vieillesse (FSV), de la Caisse d'amortissement de la dette sociale (CADES) et du Fonds de réserve pour les retraites (FRR), le passif net (ou « dette ») de la sécurité sociale, mesuré par ses fonds propres négatifs, et qui recouvre pour l'essentiel le cumul des déficits passés restant à financer, s'élevait à 86,7 milliards d'euros au 31 décembre 2020. L'encours de dette sur les produits techniques à fin 2020 était de l'ordre de 17 %, soit environ deux mois de recettes.
Alors qu'il atteignait un niveau très élevé à la fin de la précédente décennie, en partie imputable à la crise économique, le passif net a été un recul constant entre 2014 et 2019 (baisse de 7,9 milliards d'euros entre 2015 et 2016, de 12,8 milliards d'euros entre 2016 et 2017, de 11,6 milliards d'euros entre 2017 et 2018, et de 15,6 milliards d'euros entre 2018 et 2019). Tout au long de la période, la réduction des déficits des régimes de base et du FSV et les bons résultats de la CADES et du FRR ont conduit à dégager un résultat consolidé positif sur le périmètre d'ensemble de la sécurité sociale.
Cependant, dans le contexte de crise sanitaire et économique, le passif net connaît une inversion de tendance marquée en 2020, il s'accroît de 25,3 milliards d'euros par rapport à 2019. Cette dégradation reflète le niveau exceptionnellement élevé des déficits des régimes de base et du FSV en 2020 (déficit de 39,7 milliards d'euros sur ce champ), dont l'effet n'est que partiellement compensé par les résultats de la CADES (16,1 milliards d'euros en 2020 reflétant l'amortissement de la dette portée par la caisse) et du portefeuille du FRR. Le résultat consolidé sur le périmètre d'ensemble de la sécurité sociale, retracé dans le tableau ci-dessus, est ainsi fortement déficitaire (déficit de 22,9 milliards d'euros en 2020, contre un résultat consolidé positif de 15,4 milliards d'euros en 2019).
Le financement du passif net de la sécurité sociale est assuré à titre principal par un recours à l'emprunt, essentiellement porté par la CADES et l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS). L'endettement financier net de la sécurité sociale, qui correspond à la différence entre les dettes financières et les actifs financiers placés ou détenus en trésorerie, suit donc en premier lieu les mêmes tendances que le passif net auquel il est fait référence ci-dessus, en subissant secondairement les effets de la variation du besoin en fonds de roulement lié au financement des actifs et passifs circulants (créances et dettes) et des acquisitions d'actifs immobilisés, qui ont également un impact sur la trésorerie. Après l'infléchissement observé entre 2015 et 2019, l'endettement financier s'est fortement accru en 2020 (110,6 milliards d'euros contre 74,6 milliards d'euros fin 2019), en cohérence avec l'évolution du passif net et l'augmentation marquée du besoin en fonds de roulement.

Evolution du passif net, de l'endettement financier net et des résultats comptables consolidés de la sécurité sociale depuis 2009

(En milliards d'euros.)

| | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | |-------------------------------------------------------------------------------|-------|-------|--------|--------|--------|--------|--------|--------|--------|-------|-------|--------| | Passif net au 31/12 (capitaux propres négatifs) |- 66,3|- 87,1|- 100,6|- 107,2|- 110,9|- 110,7|- 109,5|- 101,4|- 88,5 |- 77,0|- 61,4|- 86,7 | | Endettement financier net au 31/12 |- 76,3|- 96,0|- 111,2|- 116,2|- 118,0|- 121,3|- 120,8|- 118,0|- 102,9|- 86,8|- 74,6|- 110,6| |Résultat comptable consolidé de l'exercice (régimes de base, FSV, CADES et FRR)|- 19,6|- 23,9|- 10,7 | - 5,9 | - 1,6 | + 1,4 | + 4,7 | + 8,1 |+ 12,6 |+ 14,9|+ 15,4|- 22,9 |

II. - Couverture des déficits et affectation des excédents constatés sur l'exercice 2020 :
Dans le cadre fixé par la loi organique n° 2010-1380 du 13 novembre 2010 relative à la gestion de la dette sociale, la loi de financement de la sécurité sociale pour 2011 a organisé le transfert à la CADES, dès l'année 2011, des déficits de l'année 2011 des branches Maladie et Famille du régime général. Elle a également prévu la reprise progressive, à compter de 2012, des déficits des années 2011 à 2018 de la branche Vieillesse du régime général et du FSV, dans la double limite de 10 milliards d'euros chaque année et de 62 milliards d'euros au total. La loi de financement de la sécurité sociale pour 2014 a étendu cette reprise progressive aux déficits des années 2012 à 2017 des branches Maladie et Famille.
L'article 26 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2016 a modifié ce schéma et supprimé le plafond annuel de 10 milliards d'euros afin de tenir compte de conditions de financement à moyen et long termes particulièrement favorables. Il a ainsi ouvert la possibilité d'une saturation du plafond de 62 milliards d'euros dès 2016 et a conduit à reprendre un montant total de 23,6 milliards d'euros en 2016, correspondant au transfert de la totalité des déficits de la branche Famille et de la branche Maladie au titre de 2013 et 2014 et de ceux de de la branche Vieillesse et du FSV au titre de 2015, ainsi que d'une partie du déficit de la branche Maladie au titre de 2015.
Le plafond de reprise ayant été saturé après les transferts intervenus en 2016, fin 2019, l'ACOSS portait en dette à court terme les déficits des derniers exercices. Son endettement financier brut atteignait 26,9 milliards d'euros au 31 décembre 2019.
Dans le contexte d'accroissement de la dette des régimes de base de sécurité sociale et du besoin de financement de l'ACOSS, l'article 1er de la loi n° 2020-992 du 7 août 2020 relative à la dette sociale et à l'autonomie a prévu un transfert à la CADES d'un montant global de 136 milliards d'euros, organisé en plusieurs étapes.
Dans un premier temps, des versements effectués avant le 30 juin 2021 financent, dans la limite de 31 milliards d'euros, les déficits cumulés non repris constatés au 31 décembre 2019 de la branche Maladie du régime général, du FSV, de la branche Vieillesse du régime des non-salariés agricoles et de la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (CNRACL). Sur ce fondement, le décret n° 2020-1074 du 19 août 2020 et le décret n° 2021-40 du 19 janvier 2021 ont organisé des transferts de la CADES à hauteur de 20 milliards d'euros en 2020 et de 11 milliards d'euros en 2021. Dans un second temps, des versements à compter de 2021 ont vocation à financer, dans la limite de 92 milliards d'euros, les déficits cumulés des exercices 2020 à 2023 des branches Maladie, Vieillesse et Famille du régime général, du FSV et de la branche Vieillesse du régime des non-salariés agricoles.
Concernant la situation des branches et régimes en 2020, dans le contexte de la pandémie sanitaire, le déficit du régime général atteint 36,2 milliards d'euros et celui du FSV, 2,5 milliards d'euros. Les déficits des branches Maladie et Vieillesse se sont élevés respectivement à 30,4 et 3,7 milliards d'euros. Les branches Famille et Accidents du travail et maladies professionnelles, alors qu'elles étaient en excédent en 2019, ont enregistré des déficits respectifs de 1,8 et 0,2 milliard d'euros.
Concernant les régimes de base autres que le régime général et qui présentent une situation déficitaire en 2020, le résultat de la CNRACL ressort en déficit à - 1,5 milliard d'euros en 2020. La CADES a repris les déficits des exercices 2018 et 2019 de la caisse lors du transfert intervenu en janvier 2021. Le régime de base de la caisse nationale des barreaux français affiche également un déficit en 2020, à hauteur de 0,02 milliard d'euros, contre un excédent de 0,06 milliard d'euros en 2019.
Concernant les autres régimes de base, la branche Retraite du régime des exploitants agricoles a de nouveau présenté un bénéfice en 2020, à hauteur de 0,01 milliard d'euros en 2020. Les transferts de la CADES en 2020 et 2021, d'un montant total de 3,6 milliards d'euros, ont permis de couvrir l'ensemble de ses déficits cumulés depuis 2011 (les déficits des années 2009 et 2010 avaient été repris par la CADES en 2011).
Les excédents du régime de retraite des professions libérales (0,1 milliard d'euros en 2020) et de la branche Vieillesse du régime de retraite et de prévoyance des clercs et employés de notaires (0,1 milliard d'euros en 2020) diminuent respectivement de 0,3 milliard d'euros et 0,1 milliard d'euros en 2020. Ces excédents sont affectés aux réserves des régimes concernés.
Les autres régimes présentent par construction des résultats annuels équilibrés ou très proches de l'équilibre. Il en est ainsi des branches et régimes intégrés financièrement au régime général (ensemble des branches Maladie des différents régimes de base depuis la mise en œuvre, en 2016, de la protection universelle maladie, branches Vieillesse de base du régime des salariés agricoles depuis 1963 et du régime social des indépendants jusqu'en 2017), des régimes de retraite équilibrés par des subventions de l'État (SNCF, RATP, régimes des mines et des marins) et des régimes d'employeurs (fonction publique de l'État, industries électriques et gazières), équilibrés par ces derniers. Concernant le régime des mines, les déficits passés cumulés de la branche Maladie ont par ailleurs été transférés à la Caisse nationale de l'assurance maladie (CNAM) à hauteur de 0,7 milliard d'euros, en application de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2016.

ANNEXE B
RAPPORT DÉCRIVANT LES PRÉVISIONS DE RECETTES ET LES OBJECTIFS DE DÉPENSES PAR BRANCHE DES RÉGIMES OBLIGATOIRES DE BASE ET DU RÉGIME GÉNÉRAL, LES PRÉVISIONS DE RECETTES ET DE DÉPENSES DES ORGANISMES CONCOURANT AU FINANCEMENT DE CES RÉGIMES AINSI QUE L'OBJECTIF NATIONAL DE DÉPENSES D'ASSURANCE MALADIE POUR LES QUATRE ANNÉES À VENIR

La présente annexe décrit l'évolution des agrégats de dépenses, de recettes et de soldes du régime général, de l'ensemble des régimes obligatoires de base de sécurité sociale et du Fonds de solidarité vieillesse pour la période 2022-2025.
La crise sanitaire et économique sans précédent a conduit à dégrader fortement les comptes sociaux en 2020 et 2021. Cette dégradation relève en premier lieu de l'effondrement de l'activité économique en 2020 et du surcroît de dépenses occasionné par la crise sanitaire, mais aussi de mesures pérennes visant à rénover le système de soins, dans le cadre du Ségur de la santé, et à renforcer les politiques de soutien à l'autonomie.
La reprise de l'activité économique, marquée à compter de 2021, est venue soutenir les recettes des régimes de sécurité sociale et améliorer leur situation financière par rapport à 2020. L'économie ayant mieux résisté que prévu à la crise sanitaire et économique, les prévisions financières sont améliorées à moyen terme par rapport à celles de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2021 (I). Les comptes de la sécurité sociale demeureraient toutefois fortement dégradés à moyen terme, sous l'effet de recettes durablement affectées par la crise et d'une hausse des dépenses de la branche d'assurance maladie, que celles-ci soient ponctuelles, pour faire face à la crise sanitaire, ou structurelles (II). Au total, les branches d'assurance vieillesse et surtout d'assurance maladie seraient dans une situation de déficits élevés durant les années à venir, alors que la branche Famille et la branche Accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP) dégageront des excédents croissants dès 2021 à la faveur de la reprise économique. Enfin, la nouvelle branche Autonomie présenterait une trajectoire excédentaire à moyen terme, reflétant le surcroît de recettes de contribution sociale généralisée (CSG) apporté en 2024. Ses dépenses seraient dynamiques sur toute la période, sous l'effet de la mise en œuvre des mesures relatives à l'autonomie prévues par la présente loi de financement de la sécurité sociale (III).
I. - Le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022 repose sur un scénario de net rebond de l'économie dès 2021, qui se poursuivrait en 2022
Dans un contexte épidémique qui tend à s'améliorer et au vu de l'orientation positive des indicateurs de conjoncture économique, le Gouvernement a révisé à la hausse les hypothèses de rebond du produit intérieur brut (PIB) en volume en 2021 d'un quart de point, le portant à 6,25 % en cours d'examen des textes financiers au Parlement, contre 6,0 % dans le projet initial. Cette révision a été intégrée au second projet de loi de finances rectificative pour 2021 déposé le 3 novembre. La prévision de croissance pour 2022 s'établit à + 4,0 %, puis les perspectives pluriannuelles anticipent un retour progressif de la croissance vers son niveau potentiel. Celle-ci atteindrait 1,6 % en 2023 avant de revenir durablement à 1,4 %.
Le tableau ci-dessous détaille les principaux éléments retenus pour l'élaboration des prévisions de recettes et objectifs de dépenses décrits dans la présente annexe :

| |2019 | 2020 | 2021 | 2022 |2023 |2024 | 2025 | |---------------------------|-----|--------|------|--------|-----|-----|------| | PIB en volume |1,4 %|- 7,9 %|6,25 %| 4,0 % |1,6 %|1,4 %|1,4 % | |Masse salariale privée (*)|3,1 %|- 5,7 %|7,2 % | 5,9 % |4,0 %|3,6 %|3,5 % | | Inflation hors tabac |0,9 %| 0,2 % |1,4 % | 1,5 % |1,5 %|1,6 %|1,75 %| | ONDAM |2,6 %| 9,4 % |8,2 % |- 1,0 %|2,4 %|2,3 %|2,3 % | | ONDAM hors covid |2,6 %| 3,3 % |6,8 % | 3,8 % |2,4 %|2,3 %|2,3 % |

La masse salariale du secteur privé soumise à cotisations (hors prime exceptionnelle de pouvoir d'achat versée en 2021) progresserait de 6,4 % en 2022.

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Projet de loi de finances pour 2022, loi de financement de la sécurité sociale pour 2022 : Analyse de l'équilibre financier du régime général et du fonds de solidarité vieillesse

Résumé Le projet de loi de finances pour 2022 et la loi de financement de la sécurité sociale pour 2022 examinent l'équilibre financier du régime général et du fonds de solidarité vieillesse. En 2021, le déficit était de 33,5 milliards d'euros. En 2022, le déficit devrait diminuer à 20,4 milliards d'euros. Les dépenses et recettes sont analysées pour les années suivantes, avec des changements importants dans les branches Maladie, Autonomie, AT-MP et Vieillesse.

La masse salariale du secteur privé, principal déterminant de la progression des recettes du régime général, a été revue à la hausse depuis le texte initial compte tenu des derniers indicateurs disponibles : la prévision s'établit dorénavant à + 7,2 % en 2021, soit un point de plus que prévu dans le texte initial du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2022. En 2022, elle ralentirait légèrement (+ 5,9 % contre + 6,1 % prévu dans le texte initial). A l'horizon 2025, elle progresserait de 3,5 %. L'inflation augmenterait progressivement, avec un effet à la hausse sur les salaires nominaux. L'inflation prévisionnelle n'a pas été révisée depuis le dépôt du texte initial.
La trajectoire présentée dans la présente annexe repose, à titre conservatoire, sur une convention « hors mesures nouvelles » en économies ou en dépenses, ainsi que le prévoit la loi organique. De la même manière, la trajectoire de l'objectif national de dépenses d'assurance maladie (ONDAM) prolonge celle de la dernière loi de programmation des finances publiques à partir de 2023, soit 2,4 % de progression annuelle hors dépenses programmées dans le cadre du Ségur de la santé. Les dépenses de soutien à l'investissement des établissements de santé et médico-sociaux du Ségur diminuant à compter de 2024, l'évolution de l'ONDAM après Ségur devrait s'élever à 2,3 % en 2024 et 2025.
Le Haut Conseil des finances publiques (HCFP) a publié le 3 novembre 2021 son avis sur le deuxième projet de loi de finances rectificative pour l'année 2022 et la révision des projets de lois de finances et de financement de la sécurité sociale pour l'année 2022. Il estime que la prévision de croissance pour 2021 actualisée du Gouvernement (révision de la prévision de croissance en volume d'un quart de point, la portant à 6,25 %) ainsi que les prévisions de l'emploi et de la masse salariale pour 2021 et 2022 demeurent prudentes.
II. - La trajectoire financière tient compte des conséquences de la dégradation marquée des recettes de la sécurité sociale en raison de la crise, ainsi que de dépenses nouvelles d'assurance maladie pour répondre de manière exceptionnelle à la crise et adapter structurellement le système de santé
Comme lors de la crise économique et financière de 2008-2009, la sécurité sociale a joué un rôle majeur d'amortisseur économique et social, tant en matière de prélèvements que de dépenses. Majoritairement proportionnelles au niveau d'activité, les recettes se sont fortement contractées alors que les secondes se sont maintenues s'agissant des prestations Retraite et Famille, dont les déterminants ne sont pas affectés par la crise, et ont fortement progressé pour ce qui concerne la branche Maladie.
La diminution de l'activité économique s'est traduite par une baisse massive des prélèvements sociaux et des recettes fiscales perçus par la sécurité sociale en 2020. En effet, les ressources de la sécurité sociale proviennent pour une large part des revenus d'activité, qui ont régressé du fait de la crise. En outre, les mesures prises pour endiguer celle-ci et le ralentissement marqué de l'activité économique ont conduit de nombreuses entreprises à placer leurs salariés en activité partielle, dont l'indemnité est exonérée de cotisations sociales et seulement soumise, comme les allocations de chômage et en tant que revenu de remplacement, à un taux de CSG réduit. Ainsi, le recours à l'activité partielle, massif au cours du deuxième trimestre 2020 et encore élevé au cours des mois suivants, associé aux pertes d'emploi consécutives à la crise, a entraîné une forte contraction de la masse salariale privée cotisée (- 5,7 % sur l'année) et, par conséquent, des recettes de cotisations et de la CSG. Pour préserver l'activité économique et l'emploi, le Gouvernement a mis en place un ensemble de mesures pour soutenir les entreprises et les travailleurs indépendants, qui incluent des dispositifs d'exonérations et d'aide au paiement des cotisations et contributions sociales en faveur des secteurs les plus touchés par la crise, compensés à la sécurité sociale par l'Etat.
Au total, les recettes du régime général et du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) se sont repliées de 2,9 % en 2020, les fortes baisses sur les revenus d'activité étant quelque peu compensées par l'augmentation des recettes sur les revenus de remplacement (augmentation des indemnités journalières) et par le versement à la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV) de la soulte des industries électriques et gazières gérée par le Fonds de réserve pour les retraites (FRR), décidée par la loi n° 2020-992 du 7 août 2020 relative à la dette sociale et à l'autonomie, pour un montant de 5,0 milliards d'euros
En 2021, le dynamisme retrouvé des recettes peinerait à couvrir les dépenses supplémentaires dues à la poursuite de la crise sanitaire et aux mesures nouvelles du Ségur de la santé. Le déficit du régime général et du FSV se résorberait de 5,2 milliards d'euros, soit une prévision de déficit de - 33,5 milliards d'euros. Les recettes connaîtraient un rebond sous l'effet de la reprise économique, soutenue par les mesures de soutien aux entreprises et par le plan de relance. Les cotisations sociales du secteur privé et la CSG augmenteraient fortement, tirées par le dynamisme attendu de la masse salariale soumise à cotisations du secteur (+ 7,2 %). Au total, les recettes du régime général et du FSV augmenteraient de 7,3 % à périmètre constant.
S'agissant des dépenses, celles de la branche Maladie ont été très fortement affectées par la crise sanitaire et leur dynamisme se poursuit au delà de celle-ci, compte tenu des décisions plus structurelles décidées dans le cadre du Ségur de la santé. Ainsi, l'ONDAM a progressé de 9,4 % en 2020 et progresserait encore de 8,2 % en 2021.
En 2022, le déficit du régime général et du FSV atteindrait 20,4 milliards d'euros, en très nette amélioration par rapport à 2021 (+ 13,1 milliards d'euros). Les dépenses nettes consolidées du régime général et du FSV ne progresseraient que de 0,6 %, sous l'effet notamment de la forte baisse des dépenses sanitaires directement liées à la covid. Parallèlement, les recettes du régime général et du FSV croîtraient de 3,7 %, soutenues par le rebond de la masse salariale du secteur privé (+ 5,9 %) qui entraînerait une hausse des cotisations sociales et de la CSG (+ 4,8 %). Enfin, l'ensemble des impôts, taxes et contributions sociales hors CSG progresserait de 2,2 %, soit un rythme inférieur à celui du PIB, en raison de la fin de l'effet favorable temporaire des mesures de restriction de déplacement sur le rendement des taxes sur les tabacs et de la non-reconduction de la contribution exceptionnelle des organismes d'assurance maladie complémentaire (0,5 milliard d'euros en 2021), visant à prendre en charge une partie des dépenses auxquelles l'assurance maladie obligatoire fait face dans le cadre de la gestion de l'épidémie.
Dans les projections pluriannuelles, la progression des dépenses serait proche ou légèrement inférieure à celle de l'activité à compter de 2023, hormis pour les prestations vieillesse, tirées par la reprise de l'inflation.
En 2023, le déficit du régime général et du FSV poursuivrait son redressement, à 13,3 milliards d'euros. Les recettes (+ 3,3 %) seraient encore dynamiques du fait de la conjoncture économique (croissance de 1,6 %), à l'image des cotisations sociales qui croîtraient de 3,6 %. A partir de 2023, l'évolution des dépenses ne serait plus liée à la crise sanitaire, ni portée par la montée en charge des revalorisations du Ségur : les dépenses retrouveraient un rythme lié à la démographie et au niveau des revalorisations annuelles. Aussi, les prestations de retraite progresseraient d'environ 2,0 % par an en volume et les prestations familiales croîtraient à un rythme proche de celui de l'inflation.
En 2024, les recettes progresseraient légèrement moins rapidement, en lien avec le ralentissement de la masse salariale, alors que les dépenses suivraient les mêmes déterminants qu'en 2023. En conséquence, le solde du régime général et du FSV se porterait à - 11,2 milliards d'euros, en amélioration de 2,2 milliards d'euros. En 2025, le solde serait stable (- 11,1 milliards d'euros), les recettes n'accélérant plus alors que les dépenses seraient tirées à la hausse par la progression de l'inflation.
III. - D'ici 2025, les branches du régime général connaîtraient des évolutions très différenciées, marquées par les effets de la crise
La branche Maladie connaît une évolution structurante en 2021 du fait de la création de la branche Autonomie qui est notamment chargée de dépenses de prestations dont elle assurait jusqu'à présent le financement. De ce fait, le périmètre de ses dépenses se réduit de 25,9 milliards d'euros à ce titre, soit d'environ 10 %. A l'inverse, le niveau des dépenses structurelles de la branche Maladie s'accroît en raison des revalorisations salariales décidées dans le cadre du Ségur de la santé (plus de 10 milliards d'euros à l'horizon 2023 qui sont à la charge de la branche Maladie et de la branche Autonomie).
Après la forte évolution de la structure du financement de l'assurance maladie en 2019 (suppression de 6 points de cotisations d'assurance maladie sur les rémunérations salariées inférieures à 2,5 SMIC, compensation de l'affectation d'une fraction de la CSG sur les revenus d'activité, part de la taxe sur la valeur ajoutée portée en contrepartie à 28 % des ressources de la branche Maladie), la création de la branche Autonomie en modifie à nouveau la structure. En effet, la branche Autonomie est dorénavant affectataire de ressources de CSG portant sur l'ensemble des revenus soumis à cette contribution, principalement en provenance de la Caisse nationale de l'assurance maladie (CNAM), pour un montant correspondant aux dépenses transférées. La CSG affectée à la branche Maladie se réduira donc de 26,0 milliards d'euros. De ce fait, la CSG, qui représentait 45 % des ressources de la branche Maladie en 2018, avant qu'une fraction soit affectée à l'assurance chômage, pèsera désormais moins du quart de ses recettes totales.
La trajectoire pluriannuelle de l'ONDAM au delà de 2022 conserve les hypothèses de progression prévues par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2021, hors Ségur de la santé. Aucune mesure nouvelle n'étant prévue en dépenses ou en recettes, la branche Maladie resterait déficitaire de 13,7 milliards d'euros en 2025.
La branche Autonomie est affectataire, à compter de 2021, d'une nouvelle recette de CSG, à hauteur de 1,93 point, portant sur l'ensemble des revenus soumis à cette contribution (28,6 milliards d'euros) et d'une fraction de taxe sur les salaires (0,6 milliard d'euros). Cette dernière vise à neutraliser, pour la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA), la charge que représente le risque de non-recouvrement de ses nouvelles recettes de CSG ainsi que sa contribution au fonds national de gestion administrative de l'Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS).
Au total, les recettes de la branche Autonomie s'élèveront à 32,0 milliards d'euros, soit un niveau proche des besoins de financement de la branche (32,4 milliards d'euros) incluant les mesures nouvelles liées à la mise en place du Ségur de la santé dans le secteur médico-social (impact de 2,3 milliards d'euros en 2021 au titre des revalorisations salariales en établissements et à domicile et de l'investissement) visant à renforcer l'attractivité et la reconnaissance des métiers du médico-social.
En 2022, le déficit de la CNSA se creuserait, en dépit de recettes très dynamiques (+ 4,5 %). En effet, l'extension des mesures de revalorisation salariale du Ségur de la santé aux personnels des établissements accueillant des personnes en situation de handicap (accords « Laforcade ») aura un effet important sur ses dépenses. De plus, la refonte du financement des services d'aide à domicile dans le cadre du virage domiciliaire, notamment via l'application de tarifs plancher et l'introduction, par amendement à l'Assemblée nationale, d'une dotation complémentaire valorisant des actions de qualité des prises en charge contribueraient aussi à la hausse des dépenses, ainsi que le financement des revalorisations des personnels soignants des foyers et établissements du handicap financés par les départements, qui s'établirait à 5,6 %. Enfin, la CNSA financera la prestation de compensation du handicap (PCH) parentalité à partir de 2022, dépense pour laquelle elle bénéficiera d'un transfert en provenance de la branche Famille et qui sera donc sans impact sur son solde.
La trajectoire en dépenses de la branche Autonomie pour 2023-2025 est en partie conventionnelle s'agissant de l'évolution des dépenses des établissements et services médico-sociaux (l'objectif global de dépenses, composante de l'ONDAM, progresserait de 2,6 % par an). Elle intègre en revanche les mesures nouvelles de la présente loi en faveur du financement des services d'aide à domicile, y compris la dotation qualité (dépenses hors ONDAM) et la montée en charge des dépenses liées au plan d'aide à l'investissement dans les établissements médico-sociaux, pour une dépense totale de 2,1 milliards d'euros entre 2021 et 2025.
En 2024, la fraction de CSG affectée à cette branche sera augmentée de 0,15 point supplémentaire (actuellement affecté à la Caisse d'amortissement de la dette sociale), conformément à la loi n° 2020-992 du 7 août 2020 sur la dette sociale et l'autonomie. La CNSA afficherait alors un excédent de 1,1 milliard d'euros puis de 1,2 milliard d'euros en 2025 après prise en compte de la montée en charge des mesures nouvelles proposées par la présente loi.
S'agissant de la branche Accidents du travail et maladies professionnelles (AT-MP), la présente loi prévoit une hausse de 0,1 milliard d'euros du transfert à la branche Maladie au titre de la sous-déclaration des accidents du travail, sur la base de l'avis de la commission chargée de l'évaluation de la sous-déclaration des AT-MP, qui, dans le cadre de son rapport de 2021, s'est fondée sur les dernières données épidémiologiques pour proposer une évolution de ce montant. L'excédent de la branche doublerait en 2022 (1,4 milliard d'euros après 0,7 milliard d'euros prévus en 2021). A l'horizon 2025, la progression de ses dépenses serait contenue par la baisse tendancielle liée à la prise en charge de l'amiante, alors que ses recettes bénéficieraient de la conjoncture économique favorable. Son excédent serait croissant jusqu'en 2025.
Le déficit de la branche Vieillesse du régime général se résorberait de 0,7 milliard d'euros en 2021 (- 3,0 milliards d'euros), alors même qu'elle ne bénéficiera plus du versement exceptionnel de la soulte des industries électriques et gazières (IEG) (5 milliards d'euros en 2020). Les dépenses de la CNAV accélèreraient légèrement et ses recettes progresseraient de 3,6 % (7,5 % en neutralisant le versement de la soulte).
En 2022, son solde s'améliorerait de 1,1 milliard d'euros malgré des prestations tirées par une revalorisation plus forte (1,1 % prévu après 0,4 % en 2021) cohérente avec les perspectives d'inflation, les recettes bénéficiant de l'amélioration de la conjoncture.
A moyen terme, les dépenses croîtraient à un rythme supérieur à celui des recettes, notamment du fait de la plus forte inflation à compter de 2022 et de la démographie qui conduit à une progression des dépenses hors revalorisation proche de 2,0 % par an. En conséquence, le déficit de la branche vieillesse du régime général s'élèverait à 6,4 milliards d'euros à horizon 2025 pour le régime général et à 9,0 milliards d'euros pour l'ensemble des régimes de base vieillesse et le FSV.
La branche Famille renouerait avec l'excédent dès 2021, à hauteur de 1,4 milliard d'euros. Au titre de l'année 2022, une fraction de taxe sur les salaires sera transférée à la branche Maladie afin de compenser le coût lié aux indemnités journalières dérogatoires pour garde d'enfants (1,0 milliard d'euros) supportées par cette dernière.
L'excédent s'améliorerait encore en 2022, et serait porté à 1,9 milliard d'euros, malgré la fin de montée en charge de la réforme du congé paternité (allongé de onze à vingt-cinq jours à compter du 1er juillet 2021). Au vu de la démographie récente et de la baisse des naissances constatées ces dernières années, la dynamique des dépenses de la branche est à court terme avant tout liée à l'évolution de l'inflation. A l'horizon 2025, son excédent croîtrait, atteignant 5,7 milliards d'euros, les produits progressant globalement à un rythme proche de celui attendu de la masse salariale du secteur privé.

Prévisions des recettes, dépenses et soldes du régime général, de l'ensemble des régimes de base et du FSV
Recettes, dépenses et soldes du régime général

(En milliards d'euros.)

| | 2018 | 2019 | 2020 |2021 (p)|2022 (p)|2023 (p)|2024 (p)|2025 (p)| |-------------------------------------------------|------|------|-------|--------|--------|--------|--------|--------| | Maladie | | | | | | | | | | Recettes |210,8 |215,2 | 208,3 | 202,4 | 209,5 | 215,3 | 220,1 | 225,6 | | Dépenses |211,5 |216,6 | 238,8 | 232,1 | 228,6 | 228,3 | 233,8 | 239,2 | | Solde |- 0,7|- 1,5|- 30,4|- 29,7 |- 19,1 |- 13,0 |- 13,7 |- 13,7 | |Accidents du travail et maladies professionnelles| | | | | | | | | | Recettes | 12,7 | 13,2 | 12,1 | 13,2 | 14,1 | 14,7 | 15,2 | 15,8 | | Dépenses | 12,0 | 12,2 | 12,3 | 12,5 | 12,7 | 13,0 | 13,0 | 13,2 | | Solde | 0,7 | 1,0 |- 0,2 | 0,7 | 1,4 | 1,7 | 2,2 | 2,6 | | Famille | | | | | | | | | | Recettes | 50,4 | 51,4 | 48,2 | 50,8 | 51,6 | 54,3 | 55,9 | 57,5 | | Dépenses | 49,9 | 49,9 | 50,0 | 49,4 | 49,7 | 50,5 | 51,1 | 51,9 | | Solde | 0,5 | 1,5 |- 1,8 | 1,4 | 1,9 | 3,8 | 4,8 | 5,7 | | Vieillesse | | | | | | | | | | Recettes |133,8 |135,7 | 135,9 | 140,8 | 145,9 | 150,0 | 154,5 | 158,7 | | Dépenses |133,6 |137,1 | 139,6 | 143,7 | 147,8 | 153,4 | 159,2 | 165,1 | | Solde | 0,2 |- 1,4|- 3,7 | - 3,0 | - 1,9 | - 3,5 | - 4,7 | - 6,4 | | Autonomie | | | | | | | | | | Recettes | | | | 32,0 | 33,4 | 34,3 | 37,8 | 38,7 | | Dépenses | | | | 32,4 | 34,4 | 35,5 | 36,7 | 37,5 | | Solde | | | | - 0,5 | - 1,1 | - 1,2 | 1,1 | 1,2 | | Régime général consolidé | | | | | | | | | | Recettes |394,6 |402,4 | 391,6 | 425,4 | 440,3 | 454,2 | 468,9 | 481,8 | | Dépenses |394,1 |402,8 | 427,8 | 456,4 | 459,0 | 466,3 | 479,2 | 491,4 | | Solde | 0,5 |- 0,4|- 36,2|- 31,0 |- 18,7 |- 12,2 |- 10,3 |- 10,6 |

Recettes, dépenses et soldes de l'ensemble des régimes obligatoires de base

(En milliards d'euros.)

| | 2018 | 2019 | 2020 |2021 (p)|2022 (p)|2023 (p)|2024 (p)|2025 (p)| |-------------------------------------------------|------|------|-------|--------|--------|--------|--------|--------| | Maladie | | | | | | | | | | Recettes |212,3 |216,6 | 209,8 | 203,9 | 211,0 | 216,8 | 221,5 | 227,0 | | Dépenses |213,1 |218,1 | 240,2 | 233,6 | 230,1 | 229,8 | 235,3 | 240,7 | | Solde |- 0,8|- 1,5|- 30,5|- 29,7 |- 19,1 |- 13,0 |- 13,7 |- 13,7 | |Accidents du travail et maladies professionnelles| | | | | | | | | | Recettes | 14,1 | 14,7 | 13,5 | 14,7 | 15,6 | 16,3 | 16,8 | 17,3 | | Dépenses | 13,4 | 13,6 | 13,6 | 13,9 | 14,1 | 14,5 | 14,5 | 14,7 | | Solde | 0,7 | 1,1 |- 0,1 | 0,8 | 1,5 | 1,8 | 2,3 | 2,7 | | Famille | | | | | | | | | | Recettes | 50,4 | 51,4 | 48,2 | 50,8 | 51,6 | 54,3 | 55,8 | 57,5 | | Dépenses | 49,9 | 49,9 | 50,0 | 49,4 | 49,7 | 50,5 | 51,1 | 51,9 | | Solde | 0,5 | 1,5 |- 1,8 | 1,4 | 1,9 | 3,8 | 4,8 | 5,7 | | Vieillesse | | | | | | | | | | Recettes |236,6 |240,0 | 241,2 | 247,2 | 253,6 | 259,7 | 266,2 | 273,1 | | Dépenses |236,7 |241,3 | 246,1 | 250,4 | 256,6 | 264,6 | 272,8 | 281,6 | | Solde |- 0,1|- 1,3|- 4,9 | - 3,3 | - 3,0 | - 5,0 | - 6,6 | - 8,5 | | Autonomie | | | | | | | | | | Recettes | | | | 32,0 | 33,4 | 34,3 | 37,8 | 38,7 | | Dépenses | | | | 32,4 | 34,4 | 35,5 | 36,7 | 37,5 | | Solde | | | | - 0,5 | - 1,1 | - 1,2 | 1,1 | 1,2 | | Régimes obligatoires de base consolidés | | | | | | | | | | Recettes |499,9 |509,1 | 499,3 | 534,2 | 550,5 | 566,4 | 583,2 | 598,7 | | Dépenses |499,5 |509,3 | 536,6 | 565,5 | 570,2 | 580,0 | 595,3 | 611,4 | | Solde | 0,3 |- 0,2|- 37,3|- 31,2 |- 19,7 |- 13,6 |- 12,1 |- 12,6 |

Recettes, dépenses et soldes du Fonds de solidarité vieillesse

(En milliards d'euros.)

| | 2018 | 2019 | 2020 |2021 (p)|2022 (p)|2023 (p)|2024 (p)|2025 (p)| |--------|------|------|------|--------|--------|--------|--------|--------| |Recettes| 17,2 | 17,2 | 16,7 | 17,2 | 17,9 | 18,6 | 19,1 | 19,7 | |Dépenses| 19,0 | 18,8 | 19,1 | 19,7 | 19,6 | 19,7 | 20,0 | 20,3 | | Solde |- 1,8|- 1,6|- 2,5| - 2,5 | - 1,7 | - 1,2 | - 0,9 | - 0,5 |

Recettes, dépenses et soldes du régime général et du Fonds de solidarité vieillesse

(En milliards d'euros.)

| | 2018 | 2019 | 2020 |2021 (p)|2022 (p)|2023 (p)|2024 (p)|2025 (p)| |--------|------|------|-------|--------|--------|--------|--------|--------| |Recettes|394,6 |402,6 | 390,8 | 424,5 | 440,2 | 454,7 | 469,7 | 482,9 | |Dépenses|395,8 |404,5 | 429,4 | 458 | 460,6 | 468,0 | 480,9 | 494,1 | | Solde |- 1,2|- 1,9|- 38,7|- 33,5 |- 20,4 |- 13,3 |- 11,2 |- 11,1 |

Recettes, dépenses et soldes de l'ensemble des régimes obligatoires de base et du Fonds de solidarité vieillesse

(En milliards d'euros.)

| | 2018 | 2019 | 2020 |2021 (p)|2022 (p)|2023 (p)|2024 (p)|2025 (p)| |--------|------|------|-------|--------|--------|--------|--------|--------| |Recettes|498,6 |508,0 | 497,2 | 532,1 | 549,2 | 565,6 | 582,7 | 598,6 | |Dépenses|500,0 |509,7 | 537,0 | 565,8 | 570,6 | 580,4 | 595,7 | 611,7 | | Solde |- 1,4|- 1,7|- 39,7|- 33,7 |- 21,4 |- 14,7 |- 12,9 |- 13,2 |

ANNEXE C
ÉTAT DES RECETTES, PAR CATÉGORIE ET PAR BRANCHE, DES RÉGIMES OBLIGATOIRES DE BASE ET DU RÉGIME GÉNÉRAL AINSI QUE DES RECETTES, PAR CATÉGORIE, DES ORGANISMES CONCOURANT AU FINANCEMENT DE CES RÉGIMES

I. - Régimes obligatoires de base :

(En milliards d'euros.)

| |Maladie|Vieillesse|Famille|Accidents
du travail
et maladies
professionnelles|Autonomie|Régimes
de base|Fonds de
solidarité
vieillesse|Régimes
de base
et Fonds
de solidarité
vieillesse| |----------------------------------------------|-------|----------|-------|-------------------------------------------------------------------------|---------|-----------------------|----------------------------------------------|---------------------------------------------------------------------------------| | Cotisations effectives | 78,6 | 146,6 | 32,5 | 14,8 | 0,0 | 270,7 | 0,0 | 270,7 | | Cotisations prises en charge par l'État | 2,1 | 3,2 | 0,7 | 0,1 | 0,0 | 6,2 | 0,0 | 6,2 | | Cotisations fictives d'employeur | 0,4 | 42,9 | 0,0 | 0,3 | 0,0 | 43,7 | 0,0 | 43,7 | | Contribution sociale généralisée | 49,2 | 0,0 | 12,7 | 0,0 | 29,3 | 91,0 | 18,1 | 109,1 | |Impôts, taxes et autres contributions sociales| 70,4 | 22,4 | 4,8 | 0,0 | 3,7 | 101,3 | 0,0 | 101,3 | | Charges liées au non-recouvrement |- 0,7 | - 0,7 |- 0,1 | - 0,2 | - 0,2 | - 1,9 | - 0,1 | - 2,1 | | Transferts | 3,2 | 38,6 | 0,2 | 0,1 | 0,6 | 30,0 | 0,0 | 10,8 | | Produits financiers | 0,1 | 0,1 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,2 | 0,0 | 0,2 | | Autres produits | 7,6 | 0,5 | 0,8 | 0,4 | 0,0 | 9,3 | 0,0 | 9,3 | | Recettes | 211,0 | 253,6 | 51,6 | 15,6 | 33,4 | 550,5 | 17,9 | 549,2 |

II. - Régime général :

(En milliards d'euros.)

| |Maladie|Vieillesse|Famille|Accidents
du travail
et maladies
professionnelles|Autonomie|Régime général|Fonds de solidarité vieillesse|Régime général
et Fonds
de solidarité
vieillesse| |----------------------------------------------|-------|----------|-------|-------------------------------------------------------------------------|---------|--------------|------------------------------|------------------------------------------------------------------------| | Cotisations effectives | 77,8 | 95,6 | 32,5 | 13,8 | 0,0 | 218,0 | 0,0 | 218,0 | | Cotisations prises en charge par l'État | 2,1 | 2,9 | 0,7 | 0,1 | 0,0 | 5,9 | 0,0 | 5,9 | | Cotisations fictives d'employeur | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | | Contribution sociale généralisée | 49,2 | 0,0 | 12,7 | 0,0 | 29,3 | 91,0 | 18,1 | 109,0 | |Impôts, taxes et autres contributions sociales| 70,4 | 18,0 | 4,8 | 0,0 | 3,7 | 96,9 | 0,0 | 96,9 | | Charges liées au non-recouvrement |- 0,7 | - 0,6 |- 0,1 | - 0,2 | - 0,2 | - 1,8 | - 0,1 | - 1,9 | | Transferts | 3,2 | 29,6 | 0,2 | 0,0 | 0,6 | 21,4 | 0,0 | 3,4 | | Produits financiers | 0,1 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 0,1 | 0,0 | 0,1 | | Autres produits | 7,3 | 0,3 | 0,8 | 0,4 | 0,0 | 8,8 | 0,0 | 8,8 | | Recettes | 209,5 | 145,9 | 51,6 | 14,1 | 33,4 | 440,3 | 17,9 | 440,2 |

III. - Fonds de solidarité vieillesse :

(En milliards d'euros.)

| |Fonds de solidarité vieillesse| |----------------------------------------------|------------------------------| | Cotisations effectives | 0,0 | | Cotisations prises en charge par l'État | 0,0 | | Cotisations fictives d'employeur | 0,0 | | Contribution sociale généralisée | 18,1 | |Impôts, taxes et autres contributions sociales| 0,0 | | Charges liées au non-recouvrement | - 0,1 | | Transferts | 0,0 | | Produits financiers | 0,0 | | Autres produits | 0,0 | | Recettes | 17,9 |