JORF n°0191 du 11 août 2024

Chapitre II : Procédure d'autorisation au titre du code de la santé publique

Article 8

Ce texte est une simplification générée par une IA.
Il n'a pas de valeur légale et peut contenir des erreurs.

Demande d'autorisation d'utilisation d'eau pour consommation humaine

Résumé Pour utiliser de l'eau potable, la personne en charge doit demander l'autorisation au vétérinaire des armées de la région et suivre les règles.

La demande d'autorisation d'utilisation d'eau en vue de la consommation humaine est déposée par la personne responsable de la production et de la distribution d'eau auprès du vétérinaire des armées territorialement compétent.
Le dossier de demande d'autorisation d'utilisation d'eau en vue de la consommation humaine est établi conformément aux dispositions de l'article R. 1321-6 du code de la santé publique et de l'arrêté du 20 juin 2007 relatif à la constitution du dossier de la demande d'autorisation d'utilisation d'eau destinée à la consommation humaine mentionnée aux articles R. 1321-6 à R. 1321-12 et R. 1321-42 du code de la santé publique.

Article 9

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Procédure d'autorisation d'utilisation d'eau pour la consommation humaine

Résumé Les demandes d'eau potable pour les militaires sont traitées par des vétérinaires et des responsables de la santé, avec l'approbation du ministre.

L'instruction des demandes d'autorisation d'utilisation d'eau en vue de la consommation humaine, prévue au I de l'article L. 1321-7 du code de la santé publique, est effectuée sous l'autorité du directeur de la médecine des forces, par le vétérinaire des armées territorialement compétent. Lorsque l'eau destinée à la consommation humaine provient d'installations, ouvrages, travaux et activités soumis à autorisation ou déclaration relevant des articles L. 214-1 et suivants du code de l'environnement, l'instruction est effectuée en liaison avec l'inspection des installations classées relevant du ministère de la défense.
Le vétérinaire des armées territorialement compétent, après avoir recueilli l'avis du conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques, adresse le dossier au directeur de la médecine des forces. Ce dernier le transmet au directeur des territoires, de l'immobilier et de l'environnement accompagné de son avis.
En cas de risque ou de situation exceptionnels mentionnés au II de l'article R. 1321-7 du code de la santé publique, le directeur de la médecine des forces adresse le dossier de demande d'autorisation assorti de son avis au directeur central du service de santé des armées. Le directeur central du service de santé des armées l'adresse alors au ministre chargé de la santé, qui peut le transmettre pour avis à l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail. Le directeur des territoires, de l'immobilier et de l'environnement est informé de ces échanges. Le directeur central du service de santé des armées transmet par la suite au directeur des territoires, de l'immobilier et de l'environnement le dossier accompagné des différents avis.
La décision statuant sur la demande d'autorisation d'utilisation d'eau en vue de la consommation humaine est prise par arrêté du directeur des territoires, de l'immobilier et de l'environnement selon les modalités de l'article R. 1321-8 du code de la santé publique. Cet arrêté est motivé.

Article 10

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Déclaration d'utilité publique pour les travaux de prélèvement d'eau

Résumé Les travaux de prélèvement d'eau peuvent être déclarés utiles si les zones de protection autour sont plus grandes que celles du ministère de la défense.

Un arrêté préfectoral déclarant d'utilité publique les travaux de prélèvement est pris si les périmètres de protection immédiate, rapprochée, voire éloignée prévus par l'article L. 1321-2 du code de la santé publique, sont plus larges que l'emprise relevant du ministre de la défense.

Article 11

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Compétence du préfet pour les eaux distribuées en dehors de l'emprise du ministre de la défense

Résumé Le préfet gère l'eau potable en dehors des zones militaires

Lorsque tout ou partie des eaux sont distribuées à l'extérieur de l'emprise relevant du ministre de la défense, le préfet demeure compétent, pour celles-ci, pour l'application des dispositions des articles R. 1321-6 à R. 1321-12 du code de la santé publique.

Article 12

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Changement de titulaire d'autorisation de prélèvement et d'utilisation d'eau

Résumé Si quelqu'un prend la relève de l'exploitation d'eau sans changement de conditions, il doit prévenir les autorités dans les trois mois et devient responsable de l'eau.

Le changement de titulaire d'une autorisation de prélèvement et d'utilisation d'eau destinée à la consommation humaine, dès lors qu'il n'y a pas de modification des conditions d'exploitation, est effectué par le nouvel exploitant du ou des installations, ouvrages, travaux et activités associés au captage1. Ce dernier déclare le changement auprès du directeur des territoires, de l'immobilier et de l'environnement dans les trois mois qui suivent le transfert.
A la réception de cette déclaration, le directeur des territoires, de l'immobilier et de l'environnement modifie l'arrêté d'autorisation. Le déclarant devient la personne responsable de la production et de la distribution d'eau dès la signature de l'arrêté modificatif.

Article 13

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Modification des conditions d'exploitation des captages d'eau relevant du ministère de la Défense

Résumé Si un exploitant veut changer comment il gère un captage d'eau militaire, il doit le dire au vétérinaire des armées et fournir des documents, et la décision est prise par d'autres responsables.

Si l'exploitant actuel ou le futur exploitant souhaite modifier les conditions d'exploitation, il doit les déclarer au vétérinaire des armées territorialement compétent et transmettre tous les éléments utiles pour l'appréciation du projet, préalablement à son exécution. Ce dernier transmet la déclaration au directeur de la médecine des forces, qui l'adresse au directeur des territoires, de l'immobilier et de l'environnement accompagné de son avis.
Le directeur des territoires, de l'immobilier et de l'environnement statue sur cette déclaration dans un délai de deux mois, en prenant un arrêté modificatif ou en invitant le déclarant à solliciter une révision de l'autorisation existante. A défaut de décision dans ce délai, le projet de modification est réputé accepté.