Code de justice administrative

Chapitre VI : Discipline

Article R*136-1

Ce texte est une simplification générée par une IA.
Il n'a pas de valeur légale et peut contenir des erreurs.

Saisie de la commission supérieure par le vice-président pour des faits disciplinaires

Résumé Le vice-président signale à la commission supérieure les faits qui peuvent entraîner des sanctions.

La commission supérieure du Conseil d'Etat est saisie des faits motivant la poursuite disciplinaire par le vice-président du Conseil d'Etat.

Article R*136-2

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Procédure disciplinaire au Conseil d'Etat

Résumé Un membre accusé au Conseil d'État a le droit de connaître les accusations et de choisir un avocat.

La procédure devant la commission supérieure du Conseil d'Etat est contradictoire.

Le membre du Conseil d'Etat poursuivi reçoit la communication des griefs par le président de la commission supérieure, dès la saisine de cette instance. Il est informé à cette occasion qu'il a droit à la communication intégrale de son dossier et des pièces de l'enquête préliminaire, s'il y a été procédé, et qu'il peut se faire assister par un ou plusieurs défenseurs de son choix.

Le président de la commission supérieure désigne parmi les membres de la commission un rapporteur qui procède, s'il y a lieu, à une enquête. Au cours de cette dernière, le rapporteur entend l'intéressé et, le cas échéant, toute personne dont l'audition lui paraît nécessaire. Il accomplit tous actes d'investigations utiles. Il peut, en tant que de besoin, faire appel à l'assistance du secrétariat général du Conseil d'Etat.

Article R*136-3

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Convocations et délais de procédure pour les poursuites disciplinaires des membres du Conseil d'État

Résumé Un membre du Conseil d'État poursuivi doit être convoqué 15 jours avant une réunion, et la commission décide dans un mois, ou deux en cas d'enquête.

Le membre du Conseil d'Etat poursuivi est convoqué par le président de la commission supérieure du Conseil d'Etat quinze jours au moins avant la date de la réunion, par lettre recommandée avec demande d'avis de réception.

La commission supérieure se prononce dans un délai d'un mois à compter de sa saisine. Ce délai est porté à deux mois lorsqu'il est procédé à une enquête ou lorsqu'à l'initiative de l'un de ses membres ou à la demande du membre du Conseil d'Etat poursuivi, la commission supérieure décide, à la majorité des membres, de renvoyer l'examen de l'affaire à une nouvelle réunion.

Lorsque le membre du Conseil d'Etat poursuivi fait l'objet de poursuites devant une juridiction répressive, la commission supérieure du Conseil d'Etat peut, à la majorité des membres, proposer de suspendre la procédure disciplinaire jusqu'à l'intervention de la décision de la juridiction.

Article R*136-4

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Procédure disciplinaire devant la commission supérieure du Conseil d'État

Résumé Cet article décrit comment se déroule une procédure disciplinaire au Conseil d'État, avec des règles pour l'accès au dossier et les interventions du membre poursuivi.

Lorsque la commission supérieure examine l'affaire au fond, son président informe les membres de la commission des conditions dans lesquelles le membre du Conseil d'Etat poursuivi a été mis en mesure d'exercer son droit à communication intégrale du dossier individuel et des documents annexes.

Le rapporteur présente son rapport devant la commission supérieure.

La commission supérieure entend séparément chaque témoin cité.

A la demande d'un membre de la commission, ou du membre du Conseil d'Etat poursuivi, le président peut décider de procéder à une confrontation des témoins, ou à une nouvelle audition d'un témoin déjà entendu.

Le membre du Conseil d'Etat poursuivi peut, à tout moment de la procédure devant la commission, demander au président l'autorisation d'intervenir afin de présenter des observations orales. Il doit être invité à présenter d'ultimes observations avant que la commission ne commence à délibérer.

Article R*136-5

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Procédure disciplinaire au Conseil d'État

Résumé Au Conseil d'État, les décisions disciplinaires se font sans la personne concernée et le rapporteur ne vote pas; le président décide en cas d'égalité.

La commission supérieure délibère hors la présence du membre du Conseil d'Etat poursuivi. Le rapporteur ne prend pas part au vote. La proposition de la commission est motivée. Elle est adoptée à la majorité des voix. En cas de partage des voix sur le quantum de la sanction, celle du président est prépondérante.

Article R*136-6

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Notification des sanctions disciplinaires aux membres du Conseil d'Etat

Résumé Le membre du Conseil d'Etat sanctionné est informé de sa sanction par l'autorité qui l'a prise.

La sanction est notifiée au membre du Conseil d'Etat poursuivi par l'autorité qui l'a prise.

Article R*136-7

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Rôle du secrétariat dans le Conseil d'État

Résumé Le secrétaire général gère le secrétariat pour les affaires disciplinaires du Conseil d'État.

Le secrétariat de la commission supérieure du Conseil d'Etat statuant en formation disciplinaire est assuré par le secrétaire général du Conseil d'Etat.