JORF n°0282 du 21 novembre 2020

L'emploi de directeur interrégional de la mer Sud Atlantique (groupe III) sera vacant à compter du 1er décembre 2020. La résidence administrative de l'emploi est située à Bordeaux.

Missions principales, enjeux et responsabilités

Les missions relatives aux directions interrégionales de la mer sont définies par le décret n° 2010-110 du 11 février 2010 relatif à l'organisation et aux missions des directions interrégionales de la mer.
Le directeur interrégional de la mer exerce sous l'autorité du ministre chargé des transports et de la mer ou sous celle des préfets de région ou du préfet maritime selon la réglementation applicable les attributions relatives à :

- la coordination des politiques maritimes, portuaires et littorales ;
- la sauvegarde de la vie humaine en mer, la prévention et la lutte contre les pollutions marines, la signalisation maritime, la sécurité des navires et les conditions de vie des marins, ainsi que la préparation des mesures de défense et de sécurité du transport maritime ;
- la formation maritime et la politique du travail et de l'emploi maritime ;
- la promotion du développement économique des activités maritimes et l'encadrement de certaines professions maritimes ;
- la réglementation des activités en mer, l'encadrement des pêches maritimes et de l'aquaculture marine, ainsi que la conciliation des usages et des différents intérêts en présence dans les espaces maritimes sous souveraineté ou sous juridiction de la France dans la façade atlantique.

La façade sud atlantique couvre le littoral et les espaces maritimes faisant face à la région Nouvelle-Aquitaine. Dans cette façade maritime, les principaux enjeux d'actualité portent sur la coordination des politiques de soutien aux filières maritimes et portuaires (plan de relance, futur CPER, futur FEAMP), sur la mise en œuvre du plan d'actions du document stratégique de façade, sur l'éolien en mer, sur la candidature du phare de Cordouan au titre de patrimoine mondial, sur l'environnement marin et sur la conduite des politiques de contrôle en mer.

Environnement professionnel

Pour tenir ces missions et relever ces enjeux le directeur interrégional ou la directrice interrégionale de la mer Sud atlantique conduit l'action d'environ 230 agents répartis en 4 services et 2 lycées maritimes, sur 6 implantations (Bordeaux, La Rochelle, Le Verdon, Arcachon, Anglet, Ciboure).
Il ou elle s'appuie sur un directeur-adjoint, chef du service « sécurité maritime », sur le chef de la mission de coordination des politiques publiques mer et littoral, et un secrétariat général.
Les services de la direction interrégionale conduisent des missions de conduite et d'animation de politiques publiques, de soutien technique, ainsi que des missions opérationnelles et administratives dans une large palette de métiers et de compétences.
Une grande part de l'action de la direction interrégionale est construite sur ses compétences de coordination des services de l'Etat (coordination des politiques publiques de la mer et du littoral) ou d'autres intervenants maritimes (par ses centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage).
L'organigramme de cette direction est consultable sur son site internet. Cet organigramme est appelé à évoluer prochainement du fait de la réorganisation en cours de l'administration maritime dans le cadre de la réforme de l'Etat. Sa déclinaison engage la direction interrégionale dans les nombreux chantiers de transformation « affaires maritimes 2022 » conduits par la direction des affaires maritimes relevant du ministère de la transition écologique.

Compétences recherchées, nature et niveau d'expériences professionnelles attendues

Le candidat ou la candidate devra disposer d'une expérience professionnelle solide et diversifiée intégrant en particulier :

- une expérience significative en matière de management de services opérationnels ;
- des qualités avérées en matière de négociation sociale et de conduite du changement ;
- fes facultés pour la représentation à haut niveau ;
- une connaissance des politiques publiques maritimes, portuaires et littorales que conduit le ministère, en propre ou dans leur cadre interministériel, communautaire ou international ;
- fes capacités de gestion administrative et technique, et de portage de projets.

Conditions d'accès à l'emploi

Les conditions d'accès à l'emploi sont fixées aux articles 4 et 47 et les conditions d'emplois sont fixées aux articles 11 à 16 du décret n° 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l'Etat.
La durée d'occupation de cet emploi est de quatre ans, renouvelable une fois dans la limite de six ans. En application de l'article 13 du décret du 31 décembre 2019 susmentionné, la période probatoire est fixée à six mois.
La rémunération brute annuelle dépend de l'expérience du titulaire de l'emploi. Elle comprend une part fixe comprise entre 82 150 € et 112 800 € brut par an. Un complément indemnitaire annuel sera également versé sous réserve de la manière de servir au cours de l'année N-1 et des résultats de l'exercice ministériel d'harmonisation.

Procédure de recrutement

La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 10 du décret du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l'Etat susmentionné :

- l'autorité de recrutement est la secrétaire générale du ministère représentée par la délégation aux cadres dirigeants ;
- l'autorité dont relève l'emploi est la secrétaire générale en liaison avec le directeur des affaires maritimes.

Envoi des candidatures :
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :

- une lettre de motivation : qui devra comporter les éléments permettant d'apprécier la bonne adéquation entre le parcours professionnel du candidat, les compétences et le niveau d'expérience attendus pour le poste ;
- un curriculum vitae détaillé.

Pour les agents publics, les candidatures seront accompagnées :

- d'un état des services établi par le service RH du corps d'origine ;
- du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d'origine et dans l'emploi occupé le cas échéant (uniquement pour les agents relevant d'un autre ministère).

Pour les agents du secteur privé, les candidatures seront accompagnées :

- des documents attestant de l'occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae.

Ce dossier complet devra être adressé, dans un délai de trente jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel, au ministère de la transition écologique, uniquement et impérativement, par voie électronique aux adresses : [email protected].
Recevabilité des candidatures :
La délégation aux cadres dirigeants procède à l'examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
La secrétaire générale réunit l'instance collégiale prévue à l'article 6 du décret du 31 décembre 2019 susvisé, qui procède à l'examen des candidatures recevables pour présélectionner les candidats.
Audition des candidats et choix du candidat retenu :
La secrétaire générale ainsi que le directeur des affaires maritimes ou leurs représentants procèdent à l'audition des candidats présélectionnés. A l'issue de celle-ci, la secrétaire générale propose à l'autorité investie du pouvoir de nomination, après avis du préfet de région et consultation du préfet maritime, le nom du candidat ou de la candidate susceptible d'être nommé. A l'issue du choix effectué par l'autorité de nomination, les candidats auditionnés non retenus pour occuper l'emploi à pouvoir en sont informés par la délégation aux cadres dirigeants.

Formation

Les personnes n'ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des agents en matière de déontologie, à l'organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu'à la gestion des ressources humaines dans la fonction publique.

Déontologie

L'accès à cet emploi est soumis à une déclaration de situation patrimoniale et à une déclaration d'intérêts préalable à la prise de fonctions.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui précédent, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué préalablement à la nomination par l'autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en application du IV de l'article 25 octies de la loi du 13 juillet 1983.

Personnes à contacter

Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :
M. Jacques SALHI, délégué aux cadres dirigeants (téléphone : 01-40-81-18-61) ;
M. Laurent PAILLARD, conseiller aux cadres dirigeants (téléphone : 01-40-81-86-79).


Historique des versions

Version 1

L'emploi de directeur interrégional de la mer Sud Atlantique (groupe III) sera vacant à compter du 1er décembre 2020. La résidence administrative de l'emploi est située à Bordeaux.

Missions principales, enjeux et responsabilités

Les missions relatives aux directions interrégionales de la mer sont définies par le décret n° 2010-110 du 11 février 2010 relatif à l'organisation et aux missions des directions interrégionales de la mer.

Le directeur interrégional de la mer exerce sous l'autorité du ministre chargé des transports et de la mer ou sous celle des préfets de région ou du préfet maritime selon la réglementation applicable les attributions relatives à :

- la coordination des politiques maritimes, portuaires et littorales ;

- la sauvegarde de la vie humaine en mer, la prévention et la lutte contre les pollutions marines, la signalisation maritime, la sécurité des navires et les conditions de vie des marins, ainsi que la préparation des mesures de défense et de sécurité du transport maritime ;

- la formation maritime et la politique du travail et de l'emploi maritime ;

- la promotion du développement économique des activités maritimes et l'encadrement de certaines professions maritimes ;

- la réglementation des activités en mer, l'encadrement des pêches maritimes et de l'aquaculture marine, ainsi que la conciliation des usages et des différents intérêts en présence dans les espaces maritimes sous souveraineté ou sous juridiction de la France dans la façade atlantique.

La façade sud atlantique couvre le littoral et les espaces maritimes faisant face à la région Nouvelle-Aquitaine. Dans cette façade maritime, les principaux enjeux d'actualité portent sur la coordination des politiques de soutien aux filières maritimes et portuaires (plan de relance, futur CPER, futur FEAMP), sur la mise en œuvre du plan d'actions du document stratégique de façade, sur l'éolien en mer, sur la candidature du phare de Cordouan au titre de patrimoine mondial, sur l'environnement marin et sur la conduite des politiques de contrôle en mer.

Environnement professionnel

Pour tenir ces missions et relever ces enjeux le directeur interrégional ou la directrice interrégionale de la mer Sud atlantique conduit l'action d'environ 230 agents répartis en 4 services et 2 lycées maritimes, sur 6 implantations (Bordeaux, La Rochelle, Le Verdon, Arcachon, Anglet, Ciboure).

Il ou elle s'appuie sur un directeur-adjoint, chef du service « sécurité maritime », sur le chef de la mission de coordination des politiques publiques mer et littoral, et un secrétariat général.

Les services de la direction interrégionale conduisent des missions de conduite et d'animation de politiques publiques, de soutien technique, ainsi que des missions opérationnelles et administratives dans une large palette de métiers et de compétences.

Une grande part de l'action de la direction interrégionale est construite sur ses compétences de coordination des services de l'Etat (coordination des politiques publiques de la mer et du littoral) ou d'autres intervenants maritimes (par ses centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage).

L'organigramme de cette direction est consultable sur son site internet. Cet organigramme est appelé à évoluer prochainement du fait de la réorganisation en cours de l'administration maritime dans le cadre de la réforme de l'Etat. Sa déclinaison engage la direction interrégionale dans les nombreux chantiers de transformation « affaires maritimes 2022 » conduits par la direction des affaires maritimes relevant du ministère de la transition écologique.

Compétences recherchées, nature et niveau d'expériences professionnelles attendues

Le candidat ou la candidate devra disposer d'une expérience professionnelle solide et diversifiée intégrant en particulier :

- une expérience significative en matière de management de services opérationnels ;

- des qualités avérées en matière de négociation sociale et de conduite du changement ;

- fes facultés pour la représentation à haut niveau ;

- une connaissance des politiques publiques maritimes, portuaires et littorales que conduit le ministère, en propre ou dans leur cadre interministériel, communautaire ou international ;

- fes capacités de gestion administrative et technique, et de portage de projets.

Conditions d'accès à l'emploi

Les conditions d'accès à l'emploi sont fixées aux articles 4 et 47 et les conditions d'emplois sont fixées aux articles 11 à 16 du décret n° 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l'Etat.

La durée d'occupation de cet emploi est de quatre ans, renouvelable une fois dans la limite de six ans. En application de l'article 13 du décret du 31 décembre 2019 susmentionné, la période probatoire est fixée à six mois.

La rémunération brute annuelle dépend de l'expérience du titulaire de l'emploi. Elle comprend une part fixe comprise entre 82 150 € et 112 800 € brut par an. Un complément indemnitaire annuel sera également versé sous réserve de la manière de servir au cours de l'année N-1 et des résultats de l'exercice ministériel d'harmonisation.

Procédure de recrutement

La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 10 du décret du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l'Etat susmentionné :

- l'autorité de recrutement est la secrétaire générale du ministère représentée par la délégation aux cadres dirigeants ;

- l'autorité dont relève l'emploi est la secrétaire générale en liaison avec le directeur des affaires maritimes.

Envoi des candidatures :

Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :

- une lettre de motivation : qui devra comporter les éléments permettant d'apprécier la bonne adéquation entre le parcours professionnel du candidat, les compétences et le niveau d'expérience attendus pour le poste ;

- un curriculum vitae détaillé.

Pour les agents publics, les candidatures seront accompagnées :

- d'un état des services établi par le service RH du corps d'origine ;

- du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d'origine et dans l'emploi occupé le cas échéant (uniquement pour les agents relevant d'un autre ministère).

Pour les agents du secteur privé, les candidatures seront accompagnées :

- des documents attestant de l'occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae.

Ce dossier complet devra être adressé, dans un délai de trente jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel, au ministère de la transition écologique, uniquement et impérativement, par voie électronique aux adresses : [email protected].

Recevabilité des candidatures :

La délégation aux cadres dirigeants procède à l'examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe les candidats non éligibles.

Examen des candidatures :

La secrétaire générale réunit l'instance collégiale prévue à l'article 6 du décret du 31 décembre 2019 susvisé, qui procède à l'examen des candidatures recevables pour présélectionner les candidats.

Audition des candidats et choix du candidat retenu :

La secrétaire générale ainsi que le directeur des affaires maritimes ou leurs représentants procèdent à l'audition des candidats présélectionnés. A l'issue de celle-ci, la secrétaire générale propose à l'autorité investie du pouvoir de nomination, après avis du préfet de région et consultation du préfet maritime, le nom du candidat ou de la candidate susceptible d'être nommé. A l'issue du choix effectué par l'autorité de nomination, les candidats auditionnés non retenus pour occuper l'emploi à pouvoir en sont informés par la délégation aux cadres dirigeants.

Formation

Les personnes n'ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des agents en matière de déontologie, à l'organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu'à la gestion des ressources humaines dans la fonction publique.

Déontologie

L'accès à cet emploi est soumis à une déclaration de situation patrimoniale et à une déclaration d'intérêts préalable à la prise de fonctions.

Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui précédent, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué préalablement à la nomination par l'autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en application du IV de l'article 25 octies de la loi du 13 juillet 1983.

Personnes à contacter

Tous les renseignements complémentaires peuvent être obtenus auprès de :

M. Jacques SALHI, délégué aux cadres dirigeants (téléphone : 01-40-81-18-61) ;

M. Laurent PAILLARD, conseiller aux cadres dirigeants (téléphone : 01-40-81-86-79).