JORF n°0070 du 24 mars 2011

Annexe

M E S U R E 1 3 (2 0 0 9)

ZONE SPÉCIALEMENT PROTÉGÉE DE L'ANTARCTIQUE N° 171, POINTE NAREc BSKI, PÉNINSULE DE BARTON, ÎLE DU ROI-GEORGE (ENSEMBLE UNE ANNEXE) ― PLAN DE GESTION
Les représentants,
Rappelant les articles 3, 5 et 6 de l'annexe V du Protocole au Traité sur l'Antarctique qui prévoient la désignation de zones spécialement protégées de l'Antarctique (« ZSPA ») et l'approbation de plans de gestion pour ces zones,
Notant que le Comité pour la protection de l'environnement a recommandé que la pointe Nare c bski, péninsule de Barton, île du Roi-George soit désignée comme une nouvelle zone spécialement protégée de l'Antarctique et qu'il a approuvé pour cette zone le plan de gestion qui figure en annexe à la présente mesure,
Conscients que cette zone protège des valeurs environnementales, scientifiques, historiques ou esthétiques exceptionnelles, ou l'état sauvage de la nature ainsi que toute recherche scientifique en cours ou programmée et qu'elle bénéficierait d'une protection spéciale,
Désireux de désigner la pointe Nare c bski, péninsule de Barton, île du Roi-George, comme une zone spécialement protégée de l'Antarctique et d'approuver le plan de gestion pour cette zone,
Recommandent pour approbation à leurs gouvernements la mesure ci-après conformément au paragraphe 1 de l'article 6 de l'annexe V du Protocole au Traité sur l'Antarctique relatif à la protection de l'environnement, à savoir que :

  1. La pointe Nare c bski, péninsule de Barton, île du Roi-George, soit désignée comme zone spécialement protégée de l'Antarctique n° 171 ;
  2. Le plan de gestion qui figure en annexe à la présente mesure soit approuvé.

A N N E X E

PLAN DE GESTION DE LA ZONE SPÉCIALEMENT PROTÉGÉE DE L'ANTARCTIQUE N° 171 POINTE NAREc BSKI, PÉNINSULE DE BARTON, ÎLE DU ROI-GEORGE

Introduction

La pointe Narec bski est située sur la côte sud-est de la péninsule de Barton, île du Roi-George, et est délimitée comme suit : latitude 62° 13' 40'' S ; 62° 14' 23'' S et longitude 58° 45' 25'' O ; 58° 47' 00'' O. La région est facile à reconnaître grâce à ses pics montagneux au niveau des lignes de démarcation au nord et à l'est et à son littoral sur la limite sud-ouest.
De par sa topographie exceptionnelle, la région est d'une grande valeur esthétique avec des vues panoramiques ; elle offre des opportunités remarquables d'études scientifiques des communautés biologiques terrestres caractérisées par des écosystèmes d'une grande diversité et complexité. Il convient de noter en particulier l'importante couverture de mousses et de lichens. Les communautés végétales dominantes sont les associations de principaux lichens et le tapis de mousse qui est lui dominé par Usnea-Himantormia. La flore actuelle inclut une espèce de plante à floraison de l'Antarctique (jusqu'à présent, seules deux espèces de plantes à floraison ont été identifiées dans l'Antarctique), 51 espèces de lichens, 29 espèces de mousse, 6 espèces de bryophytes et une espèce d'algue.
Une autre caractéristique à noter de ce site est la présence de plus de 2 900 couples de manchots à jugulaire (Pygoscelis antarctica) ― la plus forte concentration de toute l'île du Roi-George ― et de plus de 1 700 couples de manchots papous (Pygoscelis papua) (Kim, 2002). Il existe également douze autres espèces d'oiseaux (sept nicheurs et cinq non nicheurs). Les sept espèces d'oiseaux nicheurs de la zone sont : le labbe brun (Catharacta lonnbergi), le labbe de l'Antarctique (Catharacta maccormickii), le goéland dominicain (Larus dominicanus), la sterne de l'Antarctique (Sterna vittata), l'océanite de Wilson (Oceanites oceanicus), le chionis blanc (Chionis alba) et le pétrel géant de l'Antarctique (Macronectes giganteus).
La zone comprend en outre des systèmes de bassins versants, composés de lacs et de criques, où l'on trouve bon nombre de denses tapis microbiens et d'algues constitués d'associations complexes d'espèces. Ces ressources d'eau douce sont essentielles pour la survie des différentes formes de vie. La forte diversité biologique de la végétation terrestre et la complexité des habitats présents renforcent les valeurs potentielles à protéger dans la zone.
Dans le cadre du programme coréen de recherche dans l'Antarctique, des scientifiques se sont rendus régulièrement dans la zone depuis les années 1980 pour en étudier la faune, la flore et la géologie. Cependant la fréquentation, au cours des dernières années, de la pointe Narec bski par des visiteurs venus des stations avoisinantes dans des buts autres que la recherche scientifique, notamment pendant la saison de reproduction, s'est traduite par une vulnérabilité accrue aux intrusions humaines. Selon certaines études, l'île du Roi-George présente un potentiel de développement touristique (ASOC, 2007 & 2008 ; Peters et al., 2005) et le nombre de visiteurs de la station King Sejong est passé de moins de 20 personnes par an à la fin des années 1980 à plus de 100 ces dernières années.
La raison principale de la désignation de cette zone comme ZSPA (zone spécialement protégée de l'Antarctique) est la protection de ses valeurs écologiques, scientifiques et esthétiques contre les perturbations humaines. Par ailleurs, une protection et un suivi à long terme des diverses espèces et associations de la pointe Narec bski ne manqueront pas de contribuer à l'élaboration de stratégies régionales et mondiales idoines de conservation des espèces et de fournir des données permettant une comparaison avec d'autres sites.

  1. Description des valeurs à protéger

La pointe Narec bski est essentiellement désignée zone spécialement protégée de l'Antarctique pour protéger ses valeurs écologiques exceptionnelles et faciliter les travaux de recherche scientifique en cours et planifiés. La zone offre des opportunités exceptionnelles d'études scientifiques des communautés biologiques terrestres. Des recherches scientifiques, dont le suivi des colonies de manchots, ont été réalisées par de nombreux pays depuis le début des années 1980. Les résultats ont révélé la valeur potentielle de la zone comme site de référence, en particulier en ce qui a trait au réchauffement planétaire et aux impacts des activités humaines.
La topographie exceptionnelle de la zone ainsi que l'abondance et la diversité de la faune et de la flore donnent à la zone une valeur esthétique exceptionnelle, notamment ses pics montagneux et les pics les plus au sud qui offrent des panoramas d'une beauté incomparable.
Pour toutes les raisons énoncées ci-dessus, la zone doit être protégée et les perturbations causées par les activités humaines doivent être réduites au minimum, exception faite d'études de suivi occasionnelles de la végétation et des populations d'oiseaux et d'études géologiques et géomorphologiques.

  1. Buts et objectifs

La gestion de la pointe Narec bski a pour buts et objectifs les suivants :
― éviter toute dégradation des valeurs de la zone ou tout risque important pour ces dernières en prévenant les perturbations humaines inutiles ;
― permettre la réalisation de travaux de recherche scientifique qui ne peuvent pas être effectués ailleurs et assurer la continuité des études biologiques de longue durée en cours faites dans la zone ; et
― protéger les valeurs esthétiques et scientifiques de la zone, notamment en interdisant l'installation de structures.

  1. Activités de gestion

Les activités de gestion ci-après doivent être entreprises pour protéger les valeurs de la zone :
― le personnel qui a accès au site doit recevoir du programme national (ou de l'autorité compétente) des instructions spécifiques sur le contenu du plan de gestion ;
― des panneaux illustrant l'emplacement et les limites de la zone, avec des indications claires des restrictions d'accès, doivent être placés à des endroits idoines sur les lignes de démarcation de la zone ;
― tous les panneaux ainsi que les équipements et marqueurs scientifiques érigés dans la zone doivent être bien attachés et entretenus dans des conditions appropriées ;
― les conditions biologiques à l'intérieur de la zone doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée, notamment le recensement des populations de manchots et des autres espèces d'oiseaux ;
― des visites seront réalisées selon les besoins (mais au minimum une fois tous les cinq ans) pour déterminer si la zone correspond toujours aux objectifs pour lesquels elle a été établie et pour assurer le caractère adéquat des mesures de maintenance et de gestion en place ;
― les programmes nationaux dans l'Antarctique opérant dans la région sont encouragés à se consulter et à échanger des informations pour s'assurer que les activités réalisées dans la zone le sont conformément aux buts et objectifs du présent plan de gestion.

  1. Durée de la désignation

La zone est désignée pour une durée illimitée.

  1. Cartes

Les cartes 1 à 6 figurent à l'annexe II à la fin du présent plan de gestion.
Carte 1 : Emplacement de la pointe Narec bski par rapport à l'île du Roi-George et zones protégées existantes.
Carte 2 : Délimitations de la ZSPA.
Carte 3 : Distribution des colonies d'oiseaux et des sites où les phoques viennent à terre à l'intérieur de la ZSPA.
Carte 4 : Distribution des communautés végétales à l'intérieur de la ZSPA.
Carte 5 : Détails géomorphologiques de la ZSPA.
Carte 6 : Routes d'accès à la ZSPA.

  1. Description de la zone
    i) Coordonnées géographiques
    bornage et caractéristiques du milieu naturel

La pointe Narec bski est située sur la côte sud-est de la péninsule de Barton, île du Roi-George, et la zone est délimitée comme suit : latitude 62° 13' 40'' S ; 62° 14' 23'' S et longitude 58° 45' 25'' O ; 58° 47' 00'' O. La zone est délimitée par quatre pics montagneux au nord et à l'est et par le littoral au sud-ouest. Il est facile de reconnaître la ligne de démarcation sud-ouest à sa géomorphologie particulière. La zone comporte uniquement la portion terrestre, à l'exclusion de la zone intercotidale, et sa superficie totale est d'environ 1 km².
La zone présente une faune et une flore riches, dont l'abondance est, dans le cas de certaines espèces, exceptionnelle. La couverture de mousses et de lichens est très vaste. Un grand nombre de manchots à jugulaire (Pygoscelis antarctica) et de manchots papous (Pygoscelis papua) sont présents, de même que les aires de reproduction de sept autres espèces d'oiseaux, dont le pétrel géant de l'Antarctique (Macronectes giganteus). La diversité des reliefs et des formes côtières attribuable à la présence de différentes géologies ainsi qu'à un système de fractures prononcé, sans oublier une couverture végétale très vaste et variée, fournissent une diversité de panoramas inhabituelle dans l'environnement antarctique.

Climat

Les données météorologiques pour la zone se limitent exclusivement aux observations effectuées à la station King Sejong (1998-2007), à environ 2 km au nord-ouest de la pointe Narec bski. Le climat est humide et relativement doux en raison d'un fort effet maritime. La température annuelle moyenne est de ― 1,8 °C (maximum 9,8 °C, minimum ― 23,1 °C), l'humidité relative est de 89 %, la pluviométrie totale est de 597,2 mm et la couverture nuageuse est de 6,8 octas. La vitesse moyenne du vent est de 7,1 m/s (37,6 m/s au maximum), essentiellement en provenance du nord-ouest et de l'est tout au long de l'année. Le nombre de blizzards enregistrés en 2007 était de 26 (durée totale : 190 heures).

Géologie

L'unité lithostratigraphique la plus basse de la péninsule de Barton est la formation de Sejong (Yoo et al., 2001), considérée auparavant comme un membre volcanique inférieur. La formation de Sejong se répartit sur les falaises sud et sud-est de la péninsule de Barton (Lee et al., 2002). Elle est composée pour l'essentiel d'éléments volcaniclastiques en pente douce vers le sud et le sud-ouest. La formation de Sejong est recouverte de laves volcaniques mafiques à intermédiaires sur l'ensemble de la péninsule de Barton, y compris à l'intérieur de la zone. Il s'agit avant tout de roches plagioclasiques phyriques ou de plagioclases et andésites ― clinopyroxènes phyriques de basalte et d'andésite massive rares. Certains tufs de lapillis épais s'intercalent dans les coulées de lave. La formation de Sejong est infiltrée par des dykes mafiques, dont la pointe Narec bski le long de la côte sud de la péninsule. Les sols de la péninsule se subdivisent en quatre séries en fonction du type de substratum rocheux, à savoir granodiorite, andésite basaltique, tuf de lapillis et formation de Sejong (Lee et al., 2004). Les sols ont généralement une faible teneur en matériaux organiques et nutriments, à l'exception de ceux qui se trouvent à proximité de colonies d'oiseaux de mer.

Manchots

Des colonies de manchots à jugulaire (Pygoscelis antarctica) et de manchots papous (Pygoscelis papua) se répartissent sur les versants rocheux et les crêtes des collines de la pointe Narec bski.
L'espèce d'oiseaux nicheurs la plus abondante du site est le manchot à jugulaire, avec au total 2 961 couples observés en 2006/07. Les manchots à jugulaire commencent à pondre au début du mois de novembre, avec une période d'incubation de 32 à 43 jours ; la haute saison pour la ponte et l'éclosion est, selon les observations, mi-novembre et mi-décembre, respectivement (Kim, 2002). Le nombre maximum de manchots à jugulaire nicheurs était estimé à 7 306 couples en 1986/87 (Trivelpiece et al., 1987), mais la population a chuté en flèche pour atteindre 1 161 couples en 1989/90 (Yoon, 1990). Cependant, depuis 1989/90, le nombre de couples de manchots à jugulaire augmente peu à peu, et la population s'est maintenue aux alentours de 3 000 couples de 1994-1995 à 2006-2007 (figure 1).
Le nombre de couples reproducteurs de manchots papous a également enregistré une augmentation constante, passant de 556 couples recensés en 1986/87 à un total de 1 719 couples en 2006/07 (cf. figure 1). La période de ponte des manchots papous commence à la mi-octobre, la haute saison se situant à la fin octobre. L'incubation dure entre 33 et 40 jours et l'éclosion se produit début décembre (Kim, 2002).

Vous pouvez consulter le tableau dans le
JOn° 70 du 24/03/2011 texte numéro 3

Figure 1. ― Populations de manchots à jugulaire et de manchots papous nicheurs à la pointe Narec bski (Jablonski, 1984 ; Trivelpiece et al., 1987 ; Yoon, 1990 ; MOST, 1993 ; MAF, 1997 ; Kim, 2002 ; MEV, 2007).

Autres espèces d'oiseaux

Sept espèces d'oiseaux nicheurs sont présentes dans la zone : le labbe brun (Catharacta lonnbergi), le labbe de l'Antarctique (Catharacta maccormickii), le goéland dominicain (Larus dominicanus), la sterne de l'Antarctique (Sterna vittata), le pétrel géant de l'Antarctique (Macronectes giganteus), l'océanite de Wilson (Oceanites oceanicus) et le chionis blanc (Chionis alba). On y trouve également cinq espèces d'oiseaux non nicheurs, le manchot Adélie (Pygoscelis adelie), le cormoran antarctique (Phalacrocorax bransfieldensis), la sterne de l'Arctique (Sterna paradisaea), le damier du Cap (Daption capense) et l'océanite à ventre noir (Fregatta tropica). On trouvera au tableau 1 un résumé du nombre estimé de nids par espèce.
Le labbe brun (Catharacta lonnbergi) et le labbe de l'Antarctique (Catharacta maccormickii) se nourrissent d'œufs et de poussins de manchots, et quelques couples de labbes s'installent dans des sous-colonies de manchots qui leur servent d'aires d'alimentation en période de nidification (Trivelpiece et al., 1980 ; Hagelin and Miller, 1997 ; Pezzo et al., 2001 ; Hahn and Peter, 2003). Les labbes de l'Antarctique (Catharacta maccormickii) nichant dans la zone ne dépendent pas des œufs ou des poussins de manchot pour nourrir leurs poussins. Au contraire, pendant la saison 2006/07, les quatre couples de labbes bruns (Catharacta lonnbergi) nichant dans la zone ont été observés en train d'occuper leur propre aire d'alimentation dans les colonies de manchots et de les défendre.
Deux couples de chionis blancs (Chionis alba) ont niché à proximité de la roquerie de manchots de la pointe Narec bski (2006/07). Les chionis blancs sont omnivores et cherchent leur nourriture autour des colonies nicheuses d'oiseaux de mer. Ils se nourrissent d'excréments et d'œufs de manchots ainsi que de poussins morts, et volent le krill aux manchots sur le site.

Tableau 1. ― Nombre estimé de nids par espèce (2006-07)

| ESPÈCE | NOMBRE DE NIDS | | |-----------------------------|-----------------------|-----| | Manchot papou | Pygoscelis papua |1 719| | Manchot à jugulaire | Pygoscelis antarctica |2 961| | Labbe brun | Catharacta lonnbergi | 4 | | Labbe de l'Antarctique |Catharacta maccormickii| 27 | | Goéland dominicain | Larus dominicanus | 6 | | Sterne de l'Antarctique | Sterna vittata | 41 | |Pétrel géant de l'Antarctique| Macronectes giganteus | 9 | | Océanite de Wilson | Oceanites oceanicus | 19 | | Chionis blanc | Chionis alba | 2 |

Végétation

L'essentiel des zones libres de glace de la péninsule de Barton sont couvertes d'une végétation relativement riche, dominée par les espèces cryptogamiques. La zone est caractérisée par un couvert de mousse et de lichens très important. Les communautés végétales les plus présentes sont les associations de lichens dominants Usnea-Himantormia et le tapis de mousse dominé par l'espèce Sanionia-Chorisodontium. La communauté algale est dominée par l'algue verte d'eau douce Prasiola crispa, établie autour des colonies de manchots. La flore actuelle inclut une espèce de plante à floraison de l'Antarctique (jusqu'à présent, seules deux espèces de plantes à floraison ont été identifiées dans l'Antarctique), 51 espèces de lichens, 29 espèces de mousse, 6 espèces de bryophytes et une espèce d'algue. Dans le cas des algues, seules les espèces constituant des concentrations détectables au niveau macroscopique ont été enregistrées. Aucune étude n'ayant été entreprise, l'on ne dispose d'aucune information concernant la présence de cyanobactéries et de mycobiotes dans la zone. La liste détaillée des espèces végétales présentes figure à l'annexe I.

ii) Zones à accès limité à l'intérieur de la zone

Aucune.

iii) Emplacement des structures à l'intérieur de la zone

Il n'existe aucune structure à l'intérieur de la zone. Un abri est situé à environ 100 m de la zone en direction de la côte sud-est. La station King Sejong (République de Corée), située à 2 km au nord-ouest de la pointe Narec bski, en est la principale installation la plus proche.

iv) Emplacement d'autres zones protégées à forte proximité

La ZGSA n° 1, baie de l'Amirauté, île du Roi-George, Shetland du Sud, se trouve à environ 8 km au nord-est.
La ZSPA n° 125, péninsule Fildes, île du Roi-George, Shetland du Sud, se trouve à 11 km environ à l'ouest.
La ZSPA n° 128, rive occidentale de la baie de l'Amirauté, île du Roi-George, Shetland du Sud, se trouve à 17 km à l'est.
La ZSPA n° 132, péninsule Potter, île du Roi-George, Shetland du Sud, se trouve à 5 km environ à l'est.
La ZSPA n° 133, pointe Harmonie, île Nelson, Shetland du Sud, se trouve à environ 25 km au sud-ouest.
La ZSPA n° 150, île Ardley, île du Roi-George, Shetland du Sud, se trouve à environ 9 km à l'ouest.
La ZSPA n° 151, Lions Rump, île du Roi-George, Shetland du Sud, se trouve à environ 35 km au nord-est.
Le SMH n° 36, reproduction d'une plaque en métal érigée par Eduard Dallmann à l'anse Potter, île du Roi-George, se trouve à environ 5 km à l'est.
Le SMH n° 50, plaque en commémoration de l'arrivée du navire de recherche Professor Siedlecki en février 1976, péninsule Fildes, île du Roi-George, se trouve à environ 10 km à l'ouest.
Le SMH n° 51, tombe de W. Puchalski, artiste et producteur de documentaires, décédé le 19 janvier 1979, se trouve à environ 18 km au nord-est.
Le SMH n° 52, monolithe érigé en mémoire de l'établissement de la station de la Grande Muraille (Chine) le 20 février 1985, péninsule Fildes, île du Roi-George, se trouve à environ 10 km à l'ouest.
Le SMH n° 82, plaque au pied du monument commémorant les signataires du Traité sur l'Antarctique et les API successives, se trouve à environ 12 km à l'ouest.

  1. Conditions de délivrance des permis

L'accès à la zone est interdit sauf avec un permis délivré par les autorités nationales compétentes, comme le stipule l'article 7 de l'Annexe V du Protocole au Traité sur l'Antarctique relatif à la protection de l'environnement.
Les conditions de délivrance d'un permis sont les suivantes :
Il n'est délivré qu'à des fins scientifiques qui ne peuvent pas être remplies ailleurs.
Les actions autorisées ne mettront pas en péril le système écologique naturel de la zone.
Les actions autorisées le sont en conformité avec le présent plan de gestion.
Toutes les activités de gestion sont menées à l'appui des objectifs du plan de gestion.
Toute personne présente à l'intérieur de la zone doit avoir sur elle le permis ou une copie conforme.
Les permis doivent être valables pour une période donnée et identifier l'autorité compétente.
Un rapport de visite doit être remis à l'autorité nationale compétente nommée dans le permis.

i) Accès à la zone, déplacements à l'intérieur
ou survol de celle-ci

L'accès à pied à la zone est possible le long de la côte ou par une petite embarcation sans ancrage. Les voies d'accès et le site de débarquement sont précisés sur la carte n° 6.
Les déplacements à pied doivent être effectués en prenant les précautions nécessaires afin de perturber au minimum la flore et la faune, et les visiteurs doivent, dans la mesure du possible, emprunter les sections rocheuses ou enneigées et veiller à ne pas perturber les lichens.
Les véhicules quels qu'ils soient sont interdits à l'intérieur de la zone.
L'exploitation d'aéronefs au-dessus de la zone se fera au minimum, conformément aux dispositions de la résolution 2 (2004) intitulée « Lignes directrices pour l'exploitation d'aéronefs à proximité de concentrations d'oiseaux ». En règle générale, aucun aéronef ne doit survoler la ZSPA à moins de 610 mètres d'altitude, sauf en cas d'urgence ou de sécurité aérienne. Cela étant, les survols doivent être évités.

ii) Activités qui sont ou peuvent être menées dans la zone,
y compris les restrictions à la durée et à l'endroit

Les travaux de recherche scientifique qui ne peuvent pas être exécutés ailleurs et qui ne mettent pas en danger l'écosystème de la zone.
Les activités de gestion essentielles, y compris la surveillance.
Des contraintes devront éventuellement être imposées à l'emploi d'outils à moteur et à toute activité susceptible de causer du bruit et de perturber les oiseaux nicheurs pendant la période de ponte (du 1er octobre au 31 mars).

iii) Installation, modification ou enlèvement de structures

Aucune structure ne sera construite dans la zone et aucun matériel n'y sera installé, exception faite des activités scientifiques ou de gestion précisées dans le permis.
Tout le matériel scientifique installé dans la zone doit être approuvé par un permis et clairement préciser le pays accordant le permis, le nom du principal chercheur, l'année d'installation et la date prévue de son démantèlement. Tout l'équipement doit poser un risque minimum de pollution pour la zone ou de perturbation pour la flore ou la faune.
Les panneaux de recherche ne doivent pas rester à l'expiration du permis. S'il n'est pas possible d'achever un projet spécifique dans les délais autorisés, il faut solliciter une prolongation qui autorise la présence continue d'un objet dans la zone.

iv) Emplacement des camps

Tout campement est interdit à l'intérieur de la zone, sauf en cas d'urgence ; en cas de besoin, l'utilisation du refuge situé sur la côte à proximité de la limite est de la zone est vivement recommandée (cf. la carte n° 2).

v) Restrictions sur les matériaux et organismes
pouvant être introduits dans la zone

Aucun animal et aucun matériel végétal ne seront introduits délibérément dans la zone.
Aucun produit non cuit de la volaille ou aucun fruit et légume frais ne seront introduits dans la zone.
Pour réduire le risque d'introductions microbiennes ou végétales de sols provenant d'autres sites dans l'Antarctique, notamment de la station, ou de régions en dehors de l'Antarctique, les chaussures et tout équipement (en particulier l'équipement de prélèvement d'échantillons et les marqueurs) devant être utilisés dans la zone doivent être soigneusement nettoyés avant leur introduction à l'intérieur de la zone (toute activité terrestre doit être conforme aux dispositions du « Code de conduite environnemental pour la recherche scientifique terrestre de terrain dans l'Antarctique »).
Aucun herbicide ou pesticide ne sera introduit dans la zone. Tout autre produit chimique qui sera introduit avec le permis correspondant sera enlevé de la zone une fois terminée l'activité pour laquelle le permis a été délivré. L'utilisation et le type de produits chimiques doivent être documentés aussi clairement que faire se peut au bénéfice d'autres chercheurs.
Les carburants, les produits alimentaires et tous les autres matériaux ne doivent pas être stockés dans la zone, sauf impératif lié à une activité pour laquelle un permis a été délivré sous réserve qu'ils soient stockés de manière sûre de façon à empêcher les animaux sauvages d'y accéder.

vi) Prélèvement de végétaux et capture d'animaux
ou perturbations nuisibles à la faune et la flore

Tout prélèvement ou intervention nuisible est interdit, sauf conformément aux dispositions d'un permis ; par ailleurs, l'opération doit se dérouler au minimum conformément aux dispositions du « Code de conduite du Comité scientifique pour la recherche en Antarctique (SCAR) pour l'utilisation d'animaux à des fins scientifiques dans l'Antarctique ».
Les informations sur le prélèvement ou les perturbations nuisibles seront échangées par le biais du système d'échange d'informations du Traité sur l'Antarctique.

vii) Ramassage ou enlèvement de toute chose qui n'a pas été
apportée dans la zone par le détenteur du permis

Le ramassage ou l'enlèvement de matériaux qui n'ont pas été introduits dans la zone par le titulaire du permis ne peut se faire que conformément aux dispositions d'un permis et doivent se limiter au minimum requis pour les activités menées à des fins scientifiques ou de gestion.
Tout matériau d'origine humaine qui est susceptible d'avoir un impact et n'a pas été introduit par le titulaire du permis ou toute autre personne autorisée peut être enlevé dans la mesure où cet enlèvement n'entraînera pas de conséquences plus graves que de les laisser in situ. Dans ce cas, les autorités compétentes devront en être informées.

viii) Elimination des déchets

Tous les déchets, y compris les déchets humains, doivent être retirés de la zone. Les déchets humains peuvent être évacués en mer conformément aux dispositions de l'article 5 de l'Annexe III au Protocole de Madrid relatif à la protection de l'environnement en Antarctique.

ix) Mesures nécessaires pour faire en sorte que les buts
et objectifs du plan de gestion continuent à être atteints

Des permis peuvent être délivrés pour entrer dans la zone afin d'y faire des travaux de surveillance biologique et d'inspection de sites pouvant impliquer le prélèvement de petits échantillons à des fins d'analyse scientifique, pour ériger ou entretenir des panneaux ou pour l'application de mesures de protection.

x) Rapports de visite

Le principal titulaire de chaque permis délivré soumet un rapport décrivant les activités menées dans la zone. Ces rapports doivent inclure les renseignements identifiés dans le formulaire du rapport de visite suggéré par le SCAR, et être envoyés dans les meilleurs délais à l'autorité nommée dans le permis, et au plus tard six mois après la date de la visite. Les dossiers relatifs à ces rapports doivent être stockés indéfiniment et rendus accessibles, sur demande, aux Parties intéressées, au SCAR, à la CCAMLR et au COMNAP de manière à fournir les renseignements nécessaires sur les activités humaines menées dans la zone, et ce afin d'en assurer une gestion adéquate.

Bibliographie

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A N N E X E I
LISTE DES PLANTES DANS LE SITE
Taxons
Lichens

Acrospora austroshetlandica (C.W. Dodge) Øvstedal.
Bryoria sp.
Buellia anisomera Vain.
Buellia russa (Hue) Darb.
Caloplaca lucens (Nyl.) Zahlbr.
Caloplaca sublobulata (Nyl.) Zahlbr.
Cetraria aculeata (Schreb.) Fr.
Cladonia borealis S. Stenroos.
Cladonia chlorophaea (Flörke ex-Sommerf.) Spreng.
Cladonia furcata (Huds.) Schaer.
Cladonia gracilis (L.) Willd.
Cladonia merochlorophaea var. novochlorophaea Sipman.
Cladonia pleurota (Flörke) Schaer.
Cladonia pyxidata (L.) Hoffm.
Cladonia scabriuscula (Delise) Nyl.
Haematomma erythromma (Nyl.) Zahlbr.
Himantormia lugubris (Hue.) I. M. Lamb.
Huea coralligera (Hue) C. W. Dodge & G. E. Baker.
Lecania brialmontii (Vain.) Zahlbr.
Lecania gerlachei (Vain.) Darb.
Lecanora polytropa (Hoffm.) Rabenh.
Lecidea cancriformis C.W. Dodge and G.E. Baker.
Lecidella carpathica Körb.
Massalongia carnosa (Dicks.) Körb.
Ochlorechia frigida (Sw.) Lynge.
Pannaria austro-orcadensis Øvstedal.
Pertusaria excudens Nyl.
Physcia caesia (Hoffm.) Fürnr.
Physcia dubia (Hoffm.) Lettau.
Physconia muscigena (Ach.) Poelt.
Placopsis contourtuplicata I. M. Lamb.
Porpidia austrosheltandica Hertel.
Pseudophebe pubescens (L.) M. Choisy.
Psoroma cinnamomeum Malme.
Psoroma hypnorum (Vahl) Gray.
Ramalina terebrata Hook f. & Taylor.
Rhizocarpon geographicum (L.) DC.
Rhizoplaca aspidophora (Vain.) Redón.
Rhizoplaca melanophthalma (Ram.) Leuckert & Poelt.
Rinodina olivaceobrunnea C.W. Dodge & G. B. Baker.
Sphaerophorus globosus (Huds.) Vain.
Stereocaulon alpinum Laurer.
Tephromela atra (Huds.) Hafellmer ex-Kalb.
Tremolecia atrata (Ach.) Hertel.
Turgidosculum complicatulum (Nyl.) J. Kohlm. & E. Kohlm.
Umbilicaria antarctica Frey & I. M. Lamb.
Umbilicaria decussata (Vill.) Zahlbr.
Usnea antarctica Du Rietz.
Usnea aurantiaco-atra (Jacq.) Bory.
Xanthoria candelaria (L.) Th. Fr.
Xanthoria elegans (Link) Th. Fr.

Mousses

Andreaea depressinervis Cardot.
Andreaea gainii Cardot.
Andreaea regularis Müll. Hal.
Bartramia patens Brid.
Bryum argenteum Hedw.
Bryum orbiculatifolium Cardot & Broth.
Bryum pseudotriquetrum (Hedw.) C.F. Gaertn. et al.
Ceratodon purpureus (Hedw.) Brid.
Chorisodontium aciphyllum (Hook. f. & Wils.).
Dicranoweisia brevipes (Müll. Hal.) Cardot.
Dicranoweisia crispula (Hedw.) Lindb. ex-Milde.
Ditrichum hyalinum (Mitt.) Kuntze.
Ditrichum lewis-smithii Ochyra.
Encalypta rhaptocarpa Schwägr.
Hennediella antarctica (Angstr.) Ochyra & Matteri.
Notoligotrichum trichodon (Hook. f. Wils.) G. L. Sm.
Pohlia drummondii (Müll. Hal.) A. K. Andrews.
Pohlia nutans (Hedw.) Lindb.
Pohlia wahlenbergii (Web. & Mohr) A. L. Andrews.
Polytrichastrum alpinum (Hedw.) G. L. Sm.
Polytrichum strictum Brid.
Racomitrium sudeticum (Funck) Bruch & Schimp.
Sanionia georgico-uncinata (Müll. Hal.) Ochyra & Hedenäs.
Sanionia uncinata (Hedw.) Loeske.
Schistidium antarctici (Card.) L. I. Savicz & Smirnova.
Syntrichia filaris (Müll. Hal.) Zand.
Syntrichia princeps (De Not.) Mitt.
Syntrichia saxicola (Card.) Zand.
Warnstorfia sarmentosa (Wahlenb.) Hedenäs.

Bryophytes

Barbilophozia hatcheri (A. Evans) Loeske
Cephalozia badia (Gottsche) Steph.
Cephaloziella varians (Gottsche) Steph.
Herzogobryum teres (Carrington & Pearson) Grolle.
Lophozia excisa (Dicks.) Dumort.
Pachyglossa disstifdolia Herzog & Grolle.

Algues

Prasiola crispa (Ligtf.) Menegh.

Plante à floraison

Deschampsia antarctica Desv.

A N N E X E I I

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