Les entreprises créées par les lauréats au titre de projets « création-développement » ou par une des personnes citées à l'article 3 reçoivent un soutien financier de l'Etat sous réserve de la régularité de la situation financière et fiscale des lauréats et de l'existence d'un lien juridique entre le lauréat et l'entreprise. Les délégués régionaux de l'ANVAR assistent les lauréats dans le montage de leur dossier de subvention. Ils établissent avec eux un contrat sur la base du montant accordé par le jury national. Ce soutien prend la forme d'une subvention versée à la société, d'un montant maximal de 450 000 EUR, destinée à financer jusqu'à 50 % du programme d'innovation de l'entreprise sur une période de douze à vingt-quatre mois. Il appartient au lauréat de trouver le financement complémentaire.
Les dépenses éligibles sont les dépenses de personnels, de fonctionnement ou d'équipement (valeur amortissable de l'équipement sur la durée du soutien financier) directement liées au programme d'innovation : conception et définition des projets, propriété intellectuelle, études de marché, études de faisabilité, recherche de partenaires, expérimentation, développement de produits, procédés, services nouveaux ou améliorés, réalisation et mise au point de prototypes, maquettes, installations pilotes ou de démonstration, prestations de conseil, de formation et d'accompagnement...
Les dépenses ainsi éligibles peuvent être prises en compte à partir de la date de création de l'entreprise. Toutefois, pour les entreprises créées par les lauréats « création-développement » qui ont été lauréats « en émergence » des concours 1999, 2000, 2001 et 2002, les dépenses ainsi éligibles peuvent être prises en compte à partir de la date de dépôt du dossier de participation dans la catégorie « création-développement ».
L'aide financière est versée de façon échelonnée : à la signature du contrat, versement à la société créée par le lauréat d'une avance pouvant aller jusqu'à 50 % du montant de la subvention ; versement des tranches suivantes (au maximum 2 tranches) effectué sur justification des dépenses égales au double du montant des versements précédents ; versement d'un solde de 20 % après justification de la totalité des dépenses retenues pour le calcul de l'aide et de la remise d'un rapport de fin de programme.