JORF n°0080 du 5 avril 2022

Paragraphe 1 : Surveillance au sein des unités hospitalières spécialement aménagées

Article R322-15

Ce texte est une simplification générée par une IA.
Il n'a pas de valeur légale et peut contenir des erreurs.

Surveillance des personnes détenues hospitalisées pour troubles mentaux

Résumé Les détenus malades mentaux sont surveillés en hôpital par les autorités pénitentiaires qui partagent des informations avec l'hôpital pour les protéger.

La surveillance des personnes détenues hospitalisées atteintes de troubles mentaux incombe à l'administration pénitentiaire. Elle est assurée dans le respect de la confidentialité des soins, conformément aux dispositions de l'article L. 322-3.
L'administration pénitentiaire porte à la connaissance de l'établissement de santé les éléments nécessaires à l'appréciation de la dangerosité ou de la vulnérabilité des personnes détenues.
L'établissement de santé assure, par une organisation interne appropriée de l'unité hospitalière spécialement aménagée, des conditions d'hospitalisation garantissant la protection des personnes détenues hospitalisées.

Article R322-16

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Application des décisions judiciaires dans les unités hospitalières spécialement aménagées

Résumé Les décisions de justice sur les détenus doivent être suivies même à l'hôpital, et la prison informe l'hôpital pour s'assurer que c'est fait.

Les décisions de l'autorité judiciaire, notamment en matière d'isolement, de séparation de personnes détenues ou d'interdiction temporaire de communiquer, sont applicables au sein de l'unité hospitalière spécialement aménagée et sont communiquées par le chef de l'établissement pénitentiaire au directeur de l'établissement de santé qui veille à leur exécution.

Article R322-17

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Il n'a pas de valeur légale et peut contenir des erreurs.

Surveillance et confidentialité dans les unités hospitalières pour détenus

Résumé Les agents des hôpitaux pour détenus doivent garder secrètes les dates des soins et ne peuvent pas faire plus que leur travail.

Aucun agent exerçant dans les unités hospitalières spécialement aménagées ne peut se charger, pour le compte des personnes détenues hospitalisées, d'un service étranger à sa mission.
Les personnels intervenant dans l'unité spécialement aménagée ne sont pas autorisés à communiquer aux membres de la famille, aux proches et aux visiteurs les dates d'entrée et de sortie des personnes détenues ainsi que les dates et les heures des examens réalisés hors de l'unité hospitalière spécialement aménagée. Sous réserve du respect de ces exigences de sécurité et dans le respect des règles déontologiques, le médecin peut communiquer des informations relatives à la santé du patient détenu hospitalisé à sa famille, à ses proches ou à la personne de confiance qu'il a désignée.

Article R322-18

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Surveillance et contrôle des unités hospitalières pour détenus

Résumé Les gardiens surveillent les hôpitaux pour détenus mais n'entrent pas dans les chambres des patients sauf en cas de danger.

La surveillance de l'enceinte et des locaux de l'unité hospitalière spécialement aménagée ainsi que le contrôle des accès à cette unité sont assurés par le personnel pénitentiaire.
Toutefois, le personnel pénitentiaire n'a accès aux locaux de soins et aux chambres des patients que pour en assurer la fouille et le contrôle des équipements et aménagements spéciaux ou, à la demande du personnel hospitalier, lorsque la sécurité des personnes ou des biens est compromise.

Article R322-19

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Dispositif de vidéoprotection dans les unités hospitalières spécialement aménagées

Résumé Il y a des caméras pour surveiller les zones autour et à l'intérieur des hôpitaux spéciaux, sauf les chambres et les salles de soins, avec l'accord des responsables.

Un dispositif de vidéoprotection est mis en œuvre pour la protection des abords et des locaux de l'unité hospitalière spécialement aménagée, à l'exception des chambres et des locaux de soins.
La demande d'autorisation est présentée par le directeur de l'établissement de santé au vu d'un dossier constitué conjointement avec le chef de l'établissement pénitentiaire.
Une convention, mentionnée par les dispositions de l'article R. 3214-3 du code de la santé publique, précise les modalités de désignation et d'habilitation des agents destinataires des images et enregistrements du système de vidéoprotection.

Article R322-20

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Contrôle d'accès et surveillance des unités spécialement aménagées

Résumé Pour entrer dans une unité spéciale, il faut montrer qui on est et suivre les règles.

Toute personne entrant dans une unité spécialement aménagée justifie de son identité et se soumet aux mesures de contrôle définies par la convention mentionnée par les dispositions de l'article R. 3214-3 du code de la santé publique.
Le personnel de l'administration pénitentiaire, chargé du contrôle des accès de l'unité, tient un registre sur lequel sont inscrits les noms et qualité de toutes les personnes entrant ou sortant ainsi que les horaires de leur entrée et de leur sortie.

Article R322-21

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Fouilles des personnes détenues hospitalisées

Résumé Les gardiens peuvent fouiller les détenus à l'hôpital sans déranger les soins.

Sans faire obstacle au bon déroulement des soins, le personnel de l'administration pénitentiaire peut procéder aux fouilles des personnes détenues hospitalisées dans les conditions prévues par les articles L. 225-1 à L. 225-3.

Article R322-22

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Fouilles et contrôles dans les unités hospitalières spécialement aménagées

Résumé Les fouilles dans les hôpitaux pour détenus se font avec l'accord et la présence du directeur de l'hôpital.

La fouille des locaux et le contrôle des équipements et aménagements spéciaux de l'unité hospitalière spécialement aménagée sont effectués par le personnel de l'administration pénitentiaire.
Toute fouille générale ou sectorielle de l'unité hospitalière spécialement aménagée est décidée avec l'accord du directeur de l'établissement de santé. Elle est réalisée en présence du directeur de l'établissement de santé et du médecin responsable de l'unité ou de leurs représentants.

Article R322-23

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Obligation de signalement des absences irrégulières dans les établissements de santé

Résumé Si un détenu disparaît de l'hôpital, les médecins doivent prévenir les responsables tout de suite.

Le personnel hospitalier signale, sans délai, toute absence irrégulière d'une personne détenue au directeur de l'établissement de santé et au personnel pénitentiaire.
Le directeur de l'établissement de santé et le chef de l'établissement pénitentiaire en informent le préfet et le procureur de la République ainsi que :
1° S'il s'agit d'une personne prévenue, le magistrat chargé du dossier de la procédure ;
2° S'il s'agit d'une personne condamnée, le magistrat chargé de l'application des peines.

Article R322-24

Ce texte est une simplification générée par une IA.
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Notification d'incidents graves dans les unités hospitalières spécialement aménagées

Résumé En cas de gros problème de sécurité dans un hôpital spécial, les responsables doivent alerter les autorités et demander de l'aide si nécessaire.

Le directeur de l'établissement de santé et le chef de l'établissement pénitentiaire portent immédiatement à la connaissance du préfet, du procureur de la République, du directeur interrégional des services pénitentiaires et du directeur général de l'agence régionale de santé tout incident grave touchant à l'ordre ou à la sécurité de l'unité hospitalière spécialement aménagée.
Lorsque la gravité ou l'ampleur de l'incident ne permet pas que l'ordre soit rétabli par le seul personnel de l'administration pénitentiaire présent dans l'unité hospitalière spécialement aménagée, le préfet, saisi par le directeur de l'établissement de santé, peut décider de faire appel aux forces de l'ordre.

Article R322-25

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Notification en cas d'incident médical

Résumé Le chef de prison prévient les bonnes personnes en cas de problème médical.

Si l'incident concerne une personne prévenue, le chef de l'établissement pénitentiaire informe également le magistrat chargé du dossier de la procédure et si l'incident concerne une personne condamnée, le magistrat chargé de l'application des peines.
Si l'incident concerne une personne détenue appartenant aux forces armées, l'autorité militaire est avisée par le chef de l'établissement pénitentiaire.