Paris, le 12 décembre 1994.
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Paris, le 12 décembre 1994.
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Introduction
L'efficacité de la réponse apportée aux situations de détresse dépend notamment de la qualité et de la rapidité de l'échange d'informations entre les centres de réception des appels urgents chargés d'organiser les opérations de secours. L'interconnexion téléphonique des centres d'appels urgents 15 (S.A.M.U.), 17 (police, gendarmerie) et 18 (services d'incendie et de secours) est l'un des moyens techniques permettant de satisfaire cette exigence d'efficacité.
L'interconnexion doit permettre d'assurer, entre les services concernés,
l'échange immédiat d'informations sur la situation faisant l'objet de l'appel en évitant tout risque de déformation du message. Elle vise également la réorientation vers le centre compétent des appels mal orientés ainsi que l'information réciproque des centres sur les opérations en cours.
L'article 4 de la loi du 6 janvier 1986 relative à l'aide médicale urgente et aux transports sanitaires dispose que << les centres de réception et de régulation des appels (des S.A.M.U.) sont interconnectés dans le respect du secret médical avec les dispositifs de réception des appels destinés aux services de police et aux services d'incendie et de secours >>.
Les décrets du 16 décembre 1987 (art. 8 et 9) et du 6 mai 1988 (art. 31) précisent les objectifs de cette interconnexion, en l'attente de laquelle vous avez dû arrêter les modalités transitoires destinées à garantir l'information réciproque immédiate et permanente des centres de réception des appels.
Il est apparu, cependant, que la diversité des situations rencontrées dans les différents départements rendait difficile la mise en place d'un dispositif d'interconnexion uniforme sur l'ensemble du territoire. Une étude d'ingénierie a par conséquent été confiée par le ministère des affaires sociales et par le ministère de l'intérieur à un service de France Télécom afin de déterminer les contraintes à prendre en compte pour la mise en oeuvre de l'interconnexion ainsi que les solutions pouvant être retenues dans chaque département en fonction de sa configuration et de son équipement.
Pour une bonne part, la solution retenue dépendra des particularités et de la localisation de chacun des services concernés. Globalement les caractéristiques de ces services sont les suivantes:
Les centres 15:
Il existe en théorie un seul centre de réception et de régulation des appels médicaux par département implanté au sein du S.A.M.U. Toutefois, dans cinq départements il existe deux centres 15. Les besoins d'interconnexion des centres 15 sont essentiellement orientés vers le numéro 18, très rarement vers le numéro 17.
Les centres 17:
Les centres de réception du numéro 17 correspondent soit à la gendarmerie soit à la police, chacune ayant une zone de compétence bien déterminée.
Gendarmerie: chaque brigade de gendarmerie reçoit et exploite les appels sur le numéro 17. La nuit, ces appels sont réorientés vers le centre opérationnel départemental.
Police: les commissaires reçoivent et exploitent les appels émanant de leur zone de responsabilité.
Il y a donc actuellement un très grand nombre de centres de réception du numéro 17.
Les centres 18:
Le nombre de centres de traitement des appels du numéro 18 varie de un à cinq selon les départements. L'orientation actuelle tend à la mise en place d'un centre unique (C.T.A.-C.O.D.I.S.) par département. Les besoins en interconnexion sont surtout orientés vers les centres 15, très rarement vers le numéro 17.
Les besoins en interconnexion sont importants entre centres 15 et 18, et ponctuels dans les deux sens entre les numéros 15 et 17 ou entre les numéros 17 et 18. Il convient donc, tout en favorisant les échanges avec le numéro 17, d'assurer la mise en place systématique de l'interconnexion entre les numéros 15 et 18, de manière à pouvoir obtenir, au minimum, la communication (type << conférence à trois >>) entre le centre 15, le centre de traitement des appels 18 et la personne à l'origine de l'appel.
Ces interconnexions préfigurent les liens qui existeront lors de la mise en place du numéro d'alerte unique européen: le 112.
La présente circulaire a pour objet de préciser, sur la base des résultats de l'étude réalisée par les services de France Télécom, les mesures à prendre pour la constitution des dispositifs d'interconnexion entre les centres d'appels d'urgence.
CHAPITRE Ier
Solutions techniques envisageables
L'étude précitée a montré que les besoins exprimés sont essentiellement:
- un moyen d'appel réciproque direct et simple entre les services;
- une possibilité de transfert et de conférence à trois entre l'appelant (témoin) et deux services.
Les solutions qui peuvent être retenues ont été classées en trois catégories décrites ci-dessous:
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<< aboutement de lignes du réseau téléphonique commuté >>
Cette solution, possible sur la plupart des autocommutateurs privés récents, utilise la fonction << conférence >> pour réaliser une jonction entre une ligne intérieure (raccordée sur l'autocommutateur) et deux lignes extérieures du réseau téléphonique commuté (R.T.C.), la ligne de l'appel arrivée au premier centre d'appel et la ligne pour l'interconnexion vers un deuxième centre d'appel.
Deux applications différentes peuvent être tirées de cette fonction:
- la conférence à trois proprement dite (fig. 1);
- le transfert de communication qui pourrait être obtenu au raccrochage du poste intérieur (fig. 2).
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Vous pouvez consulter le tableau dans le JO no 0018 du 21/01/95 Page 1111 a 1118
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Conférence à trois réalisée par le commutateur privé de réception
des appels d'urgence
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Vous pouvez consulter le tableau dans le JO no 0018 du 21/01/95 Page 1111 a 1118
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Transfert de communication réalisé sur le commutateur privé de réception
des appels d'urgence
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1.1. Sujétions techniques
Dues à l'autocommutateur public:
Il n'y a pas de contrainte relative à l'autocommutateur public.
Dues à l'autocommutateur privé:
L'autocommutateur privé doit être numérique et permettre le service de << conférence à trois postes dont deux extérieurs >>. Il convient en particulier de s'en assurer pour les autocommutateurs de petite capacité. Le poste de réception des appels doit être doté d'un dispositif (clavier, cadran) permettant d'effectuer la numération correspondant au second appel.
Une éventuelle mise à niveau matérielle ou logicielle de l'équipement P.A.B.X. préexistant est à prendre en compte pour assurer le fonctionnement souhaité.
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1.2. Sujétions réglementaires
Dans le cadre de la loi du 6 janvier 1986 et des décrets no 87-1005 du 16 décembre 1987 et no 88-623 du 6 mai 1988, les centres de réception des appels d'urgence 15, 17, 18 sont autorisés à utiliser sur leur commutateur de réception des appels, la conférence à trois et le transfert avec deux correspondants extérieurs, pour les appels d'urgence qui nécessitent cette interconnexion.
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1.3. Sujétions tarifaires
Les communications sont normalement facturées, à chaque initiateur des appels, suivant le tarif général.
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1.4. Conclusions
Ces solutions répondent au problème posé. Il est nécessaire de s'assurer que le centre de réception des appels soit équipé d'un commutateur qui traite le transfert ou la conférence, ou bien que l'adaptation soit possible. Toute solution qui permettrait une préprogrammation des numéros vers lesquels effectuer les renvois, avec touche spécifique, numérotation abrégée, serait de nature à améliorer l'exploitation de l'interconnexion et doit être recherchée.
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Le principe de cette solution réside dans l'utilisation de liaisons spécialisées entre l'installation qui reçoit l'appel d'urgence et le destinataire final de l'appel (fig. 3).
Deux cas différents sont alors à considérer:
- soit la liaison spécialisée est utilisée pour déporter un poste raccordé à l'autocommutateur de réception des appels vers la position de réception d'un autre centre de réception des appels. Le poste déporté sur << ligne longue >> serait << vu >> par l'autocommutateur récepteur de l'appel d'urgence comme un poste intérieur (distant), utilisant une liaison spécialisée comme support téléphonique. Cette liaison à caractère dissymétrique, avec à l'une de ses extrémités un commutateur et à l'autre une position de réception d'appel, qui peut être utilisée pour le transfert ou la conférence dans un sens, ne pourrait l'être dans les deux sens. Le besoin d'interconnexion implique la réalisation de deux liaisons symétriques (fig. 3 a);
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Vous pouvez consulter le tableau dans le JO no 0018 du 21/01/95 Page 1111 a 1118
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Conférence à trois ou transfert réalisés en utilisant une liaison
spécialisée
entre le récepteur de l'appel et le destinataire final
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Vous pouvez consulter le tableau dans le JO no 0018 du 21/01/95 Page 1111 a 1118
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Liaison spécialisée << ligne longue >>
- soit la liaison spécialisée est de type << inter auto >> et relie deux autocommutateurs de centre de réception d'appel et permet des appels d'un poste de l'un vers un poste de l'autre par numérotation spécifique qui place l'appelant relié sur l'un des commutateurs, comme étant relié à l'autre et bénéficiant de sa numérotation interne. Ce dispositif permet la réciprocité et autorise les appels de B vers C et C vers B (fig. 3 b).
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Vous pouvez consulter le tableau dans le JO no 0018 du 21/01/95 Page 1111 a 1118
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Liaison spécialisée << inter auto >>
L'une et l'autre de ces solutions peut permettre la conférence à trois et le transfert de communication.
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2.1.Sujétions techniques
Dues à l'autocommutateur public:
Il n'y a pas de contrainte relative à l'autocommutateur public.
La possibilité de mise à disposition de liaisons spécialisées selon le format nécessaire devra être vérifiée avec le correspondant local de France Télécom.
Dues à l'autocommutateur privé:
L'autocommutateur privé doit être de type numérique et pour chacun de ces deux cas de figure il convient de vérifier qu'il permet d'effectuer le transfert de communication ou la conférence à trois postes (un extérieur et deux intérieurs ou bien un extérieur, un intérieur et un derrière liaison << inter auto >>, selon le cas). Il convient en particulier de s'en assurer pour les autocommutateurs de petite capacité.
Une éventuelle mise à niveau matérielle ou logicielle de l'équipement P.A.B.X. préexistant est à prendre en compte pour assurer le fonctionnement conférence ou transfert souhaité.
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2.2. Sujétions réglementaires
L'aboutement d'une liaison téléphonique du réseau commuté général avec un équipement privé comportant des liaisons spécialisées est autorisé.
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2.3. Conclusions
Ces solutions, bien adaptées pour répondre au besoin d'interconnexion, ne peuvent être retenues que dans le cas de centres peu nombreux et relativement proches, pour lesquels le trafic et/ou la facilité d'utilisation justifient l'utilisation de liaisons spécialisées. Les possibilités de fonctionnement des commutateurs privés ainsi que les besoins en renvois réciproques conditionneront le choix de l'une ou l'autre solution.
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sur le réseau France Télécom
La conférence à trois est un service complémentaire du téléphone offert par France Télécom sur abonnement. Ce service permet au centre récepteur de l'appel d'urgence d'établir un deuxième appel vers le destinataire final, via le réseau téléphonique public, et d'établir la conférence à trois (fig. 4).
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Vous pouvez consulter le tableau dans le JO no 0018 du 21/01/95 Page 1111 a 1118
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Conférence à trois réalisée par le commutateur public
de rattachement du récepteur de l'appel d'urgence
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3.1. Sujétions techniques
Dues à l'autocommutateur public:
Certains commutateurs d'ancienne génération ne disposent pas de la fonction << conférence à trois >> (85 p. 100 sont équipés en 1991, 99 p. 100 le seront en 1995). Il convient de s'assurer de la disponibilité, pour les lignes concernées, auprès du correspondant local de France Télécom.
Dues à l'installation privée:
L'installation privée doit être capable de retransmettre (transparence ou réémission) les commandes propres à la conférence à trois, notamment le << flashing >> ou touche << R >> qui correspond à une coupure calibrée de la ligne (touche .../... ou R). Une éventuelle mise à niveau matérielle ou logicielle de l'équipement P.A.B.X. pré-existant est à prendre en compte pour assurer le fonctionnement souhaité.
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3.2. Sujétions réglementaires
Les sujétions réglementaires sont celles du contrat d'abonnement au service supplémentaire << conversation à trois >>.
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3.3. Sujétions tarifaires
Les sujétions tarifaires sont celles du coût normal de l'abonnement au service << conversation à trois >> et des coûts normaux des communications qui sont établies à partir des lignes concernées.
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3.4. Conclusions
Cette solution, ne nécessitant pas pour les lignes simples de modifications autres qu'un abonnement à un service de France Télécom, est bien adaptée pour les centres récepteurs équipés de dispositifs téléphoniques sur lignes simples et très disséminés. Toutefois pour les petites installations privées raccordées sur un groupement de lignes analogiques, et à condition qu'elles laissent passer les commandes du service (.../... ou R) le service est intéressant par sa simplicité de mise en oeuvre.
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3.5. Autres perspectives
Un service de transfert de communication qui fonctionne à l'établissement de liaisons selon la même procédure que la << conversation à trois >>, mais qui permet à l'initiateur du deuxième appel de se retirer, est à l'étude à France Télécom et devrait être disponible à partir de 1998.
Par ailleurs, il faut mentionner le service << transfert d'appel >>, qui permet, lorsqu'il est activé, de renvoyer tous les appels vers un destinataire prévu à l'avance. Bien que ne répondant pas exactement au problème posé par l'interconnexion des centres de réception d'appels 15, 17, 18, il peut être intéressant de prendre en compte ce service dans le cadre d'une réorganisation régionale du traitement des appels d'urgence et de leur concentration en heures non ouvrables.
L'utilisation d'une telle procédure serait préférentiellement retenue pour l'interconnexion des numéros 17, d'une part, et 15 et 18, d'autre part.
CHAPITRE II
Critère de choix
Une étude des équipements en place et des possibilités d'adaptation ou de remplacement de ceux-ci est nécessaire pour déterminer la solution à mettre en oeuvre dans chaque département.
Dans certains cas, il pourra s'avérer opportun de panacher les solutions utilisées, selon les fonctionnalités effectivement disponibles sur le P.A.B.X. (ex.: liaisons spécialisées pour assurer la conférence téléphonique d'un premier centre d'appel vers un deuxième, et réseau téléphonique commuté [R.T.C.] pour assurer la conférence dans le sens inverse).
Le choix d'une solution devra prendre en compte les éléments suivants:
- importance du nombre de centres de réception des appels d'urgence (la concentration pouvant favoriser la solution liaisons spécialisées bidirectionnelles);
- trafic prévisionnel des appels d'urgence; pourcentage de trafic renvoyé;
- type et nature de l'installation privée:
- numérique;
- analogique;
- intercom, autocom, lignes simples;
- services disponibles: conférence, transfert (avec un ou deux postes extérieurs avec une ou plusieurs liaisons spécialisées), numérotation abrégée...;
- adaptabilité et coûts d'adaptation de l'installation privée pour assurer les fonctions souhaitées;
- coûts de fonctionnement:
- abonnements;
- communications.
CHAPITRE III
Détermination et mise en oeuvre du dispositif
Je vous recommande d'organiser dans les meilleurs délais une étude à laquelle participeront les différents services concernés (S.A.M.U.-S.D.I.S.-gendarmerie-police) ainsi que France Télécom et qui aura pour buts:
- de recenser les équipements en place dans les différents centres (nature, âge...);
- d'élaborer dans le respect des objectifs généraux de l'interconnexion un schéma départemental d'interconnexion des centres (liaisons à établir,
équipements à mettre à niveau ou à remplacer compte tenu de la solution technique retenue);
- de procéder à un premier chiffrage du dispositif.
Les liaisons à établir entre le 17, d'une part, et le 15 et le 18, d'autre part, pourraient ne privilégier que l'interconnexion entre les centres opérationnels gendarmerie et les centres de réception des appels police situés au chef-lieu du département et les centres 15 et 18 correspondants.
Sous réserve des conclusions de l'analyse menée au niveau départemental, la solution du raccordement par liaisons spécialisées paraît la plus satisfaisante.
Le schéma départemental sera soumis pour avis au comité départemental de l'aide médicale urgente et des transports sanitaires avant d'être définitivement arrêté par vos soins.
Je souhaite que la procédure soit menée à son terme dans le délai d'un an à compter de la réception de la présente circulaire.
CHAPITRE IV
Dispositions financières
L'interconnexion intéressant plusieurs services ne saurait être financée par un seul d'entre eux.
Il convient de considérer que chaque service devra prendre en charge les dépenses de mise à niveau ou de remplacement des matériels qu'il possède et met en oeuvre dans ses locaux.
Les dépenses afférentes aux liaisons spécialisées entre les centres, aussi bien en investissement qu'en fonctionnement, devront en revanche être partagées à égalité entre les services concernés.
L'interconnexion entre les centres d'appels d'urgence est un gage d'efficacité des secours et des soins d'urgence.
Je vous demande de me faire connaître les difficultés que vous pourriez rencontrer lors de sa mise en oeuvre.
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L'INTERCONNEXION TELEPHONIQUE DES CENTRES D'APPELS URGENTS 15 (SAMU),17 (POLICE,GENDARMERIE) ET 18 (SERVICES D'INCENDIE ET DE SECOURS),DOIT PERMETTRE D'ASSURER,ENTRE LES SERVICES CONCERNES,L'ECHANGE IMMEDIAT D'INFORMATIONS SUR LA SITUATION FAISANT L'OBJET DE L'APPEL EN EVITANT TOUT RISQUE DE DEFORMATION DU MESSAGE.ELLE VISE EGALEMENT LA REORIENTATION VERS LE CENTRE COMPETENT DES APPELS MAL ORIENTES AINSI QUE L'INFORMATION RECIPROQUE DES CENTRES SUR LES OPERATIONS EN COURS.
L'ART. 4 DE LA LOI 8611 DU 06-01-1986 RELATIVE A L'AIDE MEDICALE URGENTE ET AUX TRANSPORTS SANITAIRES DISPOSE QUE "LES CENTRES DE RECEPTION ET DE REGULATION DES APPELS (DES SAMU) SONT INTERCONNECTES DANS LE RESPECT DU SECRET MEDICAL AVEC LES DISPOSITIFS DE RECEPTION DES APPELS DESTINES AUX SERVICES DE POLICE ET AUX SERVICES D'INCENDIE ET DE SECOURS".
LES DECRETS 871005 DU 16-12-1987 (ART. 8 ET 9) ET 88623 DU 06-05-1988 (ART. 31) PRECISENT LES OBJECTIFS DE CETTE INTERCONNEXION.
ILS EST APPARU,CEPENDANT,QUE LA DIVERSITE DES SITUATIONS RENCONTREES DANS LES DIFFERENTS DEPARTEMENTS RENDAIT DIFFICILE LA MISE EN PLACE D'UN DISPOSITIF D'INTERCONNEXION UNIFORME SUR L'ENSEMBLE DU TERRITOIRE.UNE ETUDE D'INGENIERIE A PAR CONSEQUENT ETE CONFIEE PAR LE MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET PAR LE MINISTERE DE L'INTERIEUR A UN SERVICE DE FRANCE TELECOM AFIN DE DETERMINER LES CONTRAINTES A PRENDRE EN COMPTE POUR LA MISE EN OEUVRE DE L'INTERCONNEXION AINSI QUE LES SOLUTIONS POUVANT ETRE RETENUES DANS CHAQUE DEPARTEMENT EN FONCTION DE SA CONFIGURATION ET DE SON EQUIPEMENT.
POUR UNE BONNE PART,LA SOLUTION RETENUE DEPENDRA DES PARTICULARITES ET DE LA LOCALISATION DE CHACUN DES SERVICES CONCERNES.
CARACTERISTIQUES DESDITS SERVICES.
LES BESOINS EN INTERCONNEXION SONT IMPORTANTS ENTRE CENTRES 15 ET 18,ET PONCTUELS DANS LES 2 SENS ENTRE LES N0S 15 ET 17 OU ENTRE LES N0S 17 ET 18.IL CONVIENT DONC,TOUT EN FAVORISANT LES ECHANGES AVEC LE N0 17,D'ASSURER LA MISE EN PLACE SYSTEMATIQUE DE L'INTERCONNEXION ENTRE LES N0S 15 ET 18,DE MANIERE A POUVOIR OBTENIR,AU MINIMUM,LA COMMUNICATION (TYPE "CONFERENCE A TROIS") ENTRE LE CENTRE 15,LE CENTRE DE TRAITEMENT DES APPELS 18 ET LA PERSONNE A L'ORIGINE DE L'APPEL.
CES INTERCONNEXIONS PREFIGURENT LES LIENS QUI EXISTERONT LORS DE LA MISE EN PLACE DU NUMERO D'ALERTE UNIQUE EUROPEEN: LE 112.
LA PRESENTE CIRCULAIRE A POUR OBJET DE PRECISER,SUR LA BASE DES RESULTATS DE L'ETUDE REALISEE PAR LES SERVICES DE FRANCE TELECOM,LES MESURES A PRENDRE POUR LA CONSTITUTION DES DISPOSITIFS D'INTERCONNEXION ENTRE LES CENTRES D'APPELS D'URGENCE.
Le ministre d'Etat, ministre des affaires sociales,
de la santé et de la ville,
Pour le ministre et par délégation:
Le directeur général de la santé,
J.-F. GIRARD
Le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire,
Pour le ministre et par délégation:
Le directeur du cabinet,
E. LACROIX
Le ministre d'Etat, ministre de la défense,
Pour le ministre et par délégation:
Le directeur général
de la gendarmerie nationale,
P. MAYNIAL
Le ministre de l'industrie, des postes et télécommunications et du commerce extérieur,
Pour le ministre et par délégation:
Le directeur général des postes et télécommunications,
B. LASSERRE