JORF n°119 du 23 mai 2000

Arrêté du 9 mai 2000

Le ministre des affaires étrangères,

Vu le décret no 92-681 du 20 juillet 1992 modifié relatif aux régies de recettes et aux régies d'avances des organismes publics ;

Vu l'arrêté du 30 septembre 1970 modifié relatif à l'institution, dans les pays relevant de la compétence de comptables du Trésor français à l'étranger, de régies de recettes et de régies d'avances auprès des missions diplomatiques, des postes consulaires et des représentations permanentes de la France auprès d'organismes internationaux à l'étranger ;

Vu l'arrêté du 18 juillet 1985 portant modification de l'arrêté du 30 septembre 1970 susvisé ;

Vu l'arrêté du 22 mai 1992 relatif à des régies de recettes et des régies d'avances ;

Vu l'arrêté du 28 février 2000 portant suppression de la régie de recettes et d'avances instituée auprès de la mission de coopération et d'action culturelle à Yaoundé ;

Vu l'accord du payeur auprès de l'ambassade de France au Cameroun en date du 18 février 2000,

Arrête :

Art. 1er. - Il est institué une régie de recettes auprès :

- du consulat général de France à Yaoundé, du consulat général de France à Douala et du consulat de France à Garoua pour la perception des recettes énumérées à l'article 1er de l'arrêté du 30 septembre 1970 susvisé ;

- de l'ambassade de France au Cameroun et du service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France à Douala pour l'encaissement des produits à percevoir au titre des frais d'hébergement dont les remboursements, par les usagers, des dépenses d'entretien courant des studios de passage.

Art. 2. - Les recettes prévues à l'article 1er du présent arrêté sont encaissées par le régisseur et versées au comptable du Trésor français au Cameroun dans les conditions fixées par les articles 7 et 9 du décret du 20 juillet 1992 susvisé, et en tout état de cause dès que le montant atteint la contre-valeur en monnaie locale de :

30 000 F pour le consulat général de France à Yaoundé ;

60 000 F pour le consulat général de France à Douala ;

15 000 F pour le consulat général de France à Garoua ;

5 000 F pour l'ambassade de France au Cameroun ;

1 000 F pour le service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France à Douala.

Art. 3. - Il est institué une régie d'avances pour le paiement des dépenses prévues aux articles 4 et 5 de l'arrêté du 30 septembre 1970, à l'article 10 du décret du 20 juillet 1992 et à l'article 2 de l'arrêté du 18 juillet 1985 susvisés auprès :

- du consulat général de France à Douala ;

- du consulat de France à Garoua ;

- de l'ambassade de France au Cameroun ;

- du service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France à Douala.

Art. 4. - Pour permettre le règlement des dépenses prévues à l'article 3 du présent arrêté, chaque régisseur reçoit une avance dont le montant maximum est fixé pour chaque régie d'avances à la contre-valeur en monnaie locale des sommes indiquées ci-après en francs français :

- du consulat général de France à Douala : 40 000 F ;

- du consulat de France à Garoua : 30 000 F ;

- de l'ambassade de France au Cameroun : 30 000 F ;

- du service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France à Douala : 10 000 F.

Art. 5. - Le montant du cautionnement que les régisseurs sont astreints à constituer ainsi que les taux de l'indemnité de responsabilité susceptible de leur être allouée sont fixés dans les conditions prévues par l'arrêté du 24 décembre 1992.

Art. 6. - L'arrêté du 27 septembre 1984 modifié relatif à l'institution de régies de recettes et de régies d'avances auprès de la mission diplomatique et des postes consulaires au Cameroun est abrogé.

Art. 7. - L'arrêté du 26 juillet 1996 portant création d'une régie de recettes et d'avances auprès de l'antenne de la mission de coopération et d'action culturelle de Yaoundé à Douala (Cameroun) est abrogé.

Art. 8. - Le directeur général de l'administration est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui prendra effet à la date de sa publication au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 9 mai 2000.

Pour le ministre et par délégation :

Par empêchement du directeur général

de l'administration :

Le conseiller des affaires étrangères,

C. Berlinet