Emploi
Est susceptible d'être vacant au ministère de l'Europe et des affaires étrangères un emploi budgétaire de chef de service.
Cet emploi est affecté à la direction générale de l'administration et de la modernisation au sein de laquelle le titulaire de l'emploi budgétaire de chef de service exerce les fonctions de directeur général adjoint.
Description de la structure
La direction générale de l'administration et de la modernisation est responsable de l'administration, l'organisation et la modernisation de l'administration centrale ainsi que des réseaux du ministère à l'étranger.
Elle définit et met en œuvre la politique de recrutement et de formation, d'affectations et de gestion des emplois et des parcours professionnels individualisés, en particulier des agents d'encadrement supérieur dont elle est l'interlocuteur privilégié. Elle supervise la préparation du budget, son exécution et son contrôle. Le centre de service des ressources humaines qui lui est rattaché assure la gestion directe des agents y compris la préliquidation de la paie. Dépositaire du pouvoir de sanction disciplinaire, un service des affaires juridiques internes lui est également rattaché.
Elle participe à la conduite des chantiers transversaux notamment en interministériel et des politiques de modernisation et de réforme. Elle veille particulièrement à la qualité du dialogue social, qu'elle conduit au sein des instances ministérielles. Au-delà de ses emprises en France, elle est responsable de la mise en œuvre de la politique immobilière de la France à l'étranger. Haut fonctionnaire de sécurité et de défense, elle est responsable en particulier des habilitations mais également de la sécurité des personnels et des emprises françaises sur le territoire national comme à l'étranger.
Elle entretient le dialogue avec ses homologues étrangers sur les sujets d'intérêt commun (égalité femmes-hommes, école diplomatique, échange de diplomates…).
Profil recherché
Connaissance approfondie du ministère de l'Europe et des affaires étrangères, de son organisation, du réseau diplomatique et consulaire.
Connaissance des textes statutaires et réglementaires.
Connaissance des procédures administratives, financières et juridiques pertinentes.
Connaissance des conditions de l'exercice de fonctions d'encadrement en ambassade, en particulier sous l'angle managérial.
Capacité à prendre des décisions rapides dans des situations de crise et en urgence.
Aptitude forte au management et au dialogue social.
Maîtrise d'une ou plusieurs langues étrangères et en particulier de l'anglais.
Une expérience minimale de six ans d'activités professionnelles diversifiées en tant que cadre supérieur est exigée, ainsi qu'une expérience significative d'encadrement. Une expérience confirmée dans un ou plusieurs postes du réseau diplomatique et consulaire est fortement souhaitée.
Poste soumis à habilitation Secret Défense (informations sur le site du SGDSN http://www.sgdsn.gouv.fr/missions/proteger-le-secret-de-la-defense-et-de-la-securite-nationale).
Conditions d'emploi
Les conditions d'emploi sont fixées aux articles 11 à 16 du décret n° 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l'Etat.
La durée d'occupation est de trois ans, renouvelable une fois. En application de l'article 13 du décret n° 2019-1594 du 31 décembre 2019 susmentionné, la période probatoire est fixée à six mois.
La rémunération brute annuelle dépend de l'ancienneté et de l'expérience du titulaire de l'emploi. Les candidats devront tenir à la disposition de la direction des ressources humaines du ministère de l'Europe et des affaires étrangères une fiche financière qui pourra être demandée pendant l'instruction du dossier.
La rémunération comprend :
- une part fixe brute correspondant, pour un agent de la fonction publique, au traitement brut indiciaire relative aux corps, grade et indice détenu par l'agent et, pour un agent contractuel, pouvant être comprise entre 44 573 € et 54 197 € annuels ;
- l'indemnité de fonctions, de sujétions et d'expertise attachée au poste de travail, fixée à 42 360 € bruts annuels ;
- elle peut être complétée par un complément indemnitaire dont le maximum est fixé à 7 000 € brut annuel versé en une seule fois.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 10 du décret du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l'Etat susmentionné.
L'autorité de recrutement est la directrice générale de l'administration et de la modernisation du ministère de l'Europe et des affaires étrangères.
L'emploi à pourvoir relève de la directrice générale de l'administration et de la modernisation du ministère de l'Europe et des affaires étrangères.
Envoi des candidatures :
Les candidatures, accompagnées d'un curriculum vitae doivent être transmises dans un délai de quinze jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République française par courriel à [email protected]..
Les candidatures transmises via le site de la Place de l'emploi public (fonctionnalité " postuler ") ne seront pas prises en compte.
Recevabilité et examen des candidatures :
Après la vérification de la recevabilité des candidatures en fonction des conditions générales d'accès à la fonction publique prévues aux articles 321-1, 321-2 et 321-3 du code général de la fonction publique et des critères définis par la présente offre d'emploi, la directrice générale de l'administration et de la modernisation fait procéder à la présélection des candidats à auditionner.
Audition des candidats :
L'audition des candidats présélectionnés est confiée à une instance collégiale qui comprend au moins :
- la directrice générale de l'administration et de la modernisation ;
- la directrice des ressources humaines ;
- une personne qualifiée dans le domaine des relations internationales ne relevant pas du ministère de l'Europe et des affaires étrangères.
Information : Les candidats non retenus en sont informés à l'issue de la procédure.
Déontologie
L'accès à cet emploi est soumis à une déclaration d'intérêts préalable à la prise de fonctions.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué préalablement à la nomination par l'autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en application des articles 124-4 à 124-26 du code général de la fonction publique.
Formation
Les personnes n'ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module relatif aux obligations des agents en matière de déontologie, à l'organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu'à la gestion des ressources humaines dans la fonction publique.
Références
Articles 321-1, 321-2 et 321-3, articles 124-4 à 124-26 du code général de la fonction publique.
Article 12 du décret n° 2008-836 du 22 août 2008 fixant l'échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux administrations de l'Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l'Etat et de ses établissements publics.
Décret n° 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de directions de l'Etat.
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l'application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret n° 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d'un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel dans la fonction publique de l'Etat.
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