JORF n°0243 du 15 octobre 2025

ANNEXES
ANNEXE 1
SCÉNARIO MACROÉCONOMIQUE ASSOCIÉ AUX PLF ET PLFSS POUR 2026

Selon la saisine du Gouvernement, « l'activité croîtrait de + 0,7 % en 2025 après + 1,1 % en 2024, pour atteindre + 1,0 % en 2026. L'activité resterait pénalisée par l'effet des mesures commerciales américaines et du climat d'incertitude. L'inflation poursuivrait son reflux et s'établirait à + 1,1 % en moyenne annuelle en 2025 (après + 2,0 % en 2024), puis augmenterait légèrement à + 1,3 % en 2026. »
« […] L'activité en 2026 serait majoritairement portée par la demande interne, dans un scénario de dissipation des incertitudes domestiques. La consommation des ménages accélérerait, grâce aux gains de pouvoir d'achat enregistrés depuis 2023 et qui n'ont été que partiellement consommés jusqu'alors, et à une composition du revenu disponible brut plus favorable. La consommation progresserait (+ 0,9 %) en miroir d'une baisse modérée du taux d'épargne. Celui-ci, à 17,8 %, resterait toutefois nettement supérieur à sa moyenne historique (14,6 % en moyenne sur 2010-2019). Après une baisse en 2024 et en 2025, l'investissement privé rebondirait tant pour les ménages (+ 3,3 %) que pour les entreprises (+ 2,6 %), profitant notamment de la détente des conditions de financement. En particulier, l'investissement en construction poursuivrait sa reprise, après deux années de repli, comme l'indiquent la reprise des mises en chantier et l'amélioration du climat des affaires dans le bâtiment. L'investissement des entreprises bénéficierait également de la bonne dynamique de la valeur ajoutée et des besoins liés à la transition numérique et écologique. Compte tenu de l'effort de réduction du déficit public, la contribution de la demande publique à la croissance serait nulle. »
« L'emploi salarié marchand non agricole ne reprendrait que progressivement et serait stable en moyenne annuelle. Toujours soutenus par les gains de productivité, les salaires accélèreraient (+ 2,4 %) avec l'inflation. En conséquence, la masse salariale accélèrerait également (+ 2,3 %). »
« L'inflation rebondirait légèrement à + 1,3 % en moyenne annuelle 2026. Cette hausse s'expliquerait essentiellement par une moindre baisse des prix de l'énergie, après les fortes baisses des prix de l'électricité et du pétrole intervenues en 2025. L'inflation sous-jacente, qui exclut les prix de l'énergie de son calcul, se stabiliserait à + 1,4 %. Les prix de l'alimentation accélèreraient légèrement, répercutant avec retard la hausse des prix de production alimentaires et industriels. Inversement, les prix des services poursuivraient leur ralentissement. Les prix des produits manufacturés évolueraient au même rythme que l'année précédente. »

Vous pouvez consulter l'intégralité du texte avec ses images à partir de l'extrait du Journal officiel électronique authentifié accessible en bas de page


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Version 1

ANNEXES

ANNEXE 1

SCÉNARIO MACROÉCONOMIQUE ASSOCIÉ AUX PLF ET PLFSS POUR 2026

Selon la saisine du Gouvernement, « l'activité croîtrait de + 0,7 % en 2025 après + 1,1 % en 2024, pour atteindre + 1,0 % en 2026. L'activité resterait pénalisée par l'effet des mesures commerciales américaines et du climat d'incertitude. L'inflation poursuivrait son reflux et s'établirait à + 1,1 % en moyenne annuelle en 2025 (après + 2,0 % en 2024), puis augmenterait légèrement à + 1,3 % en 2026. »

« […] L'activité en 2026 serait majoritairement portée par la demande interne, dans un scénario de dissipation des incertitudes domestiques. La consommation des ménages accélérerait, grâce aux gains de pouvoir d'achat enregistrés depuis 2023 et qui n'ont été que partiellement consommés jusqu'alors, et à une composition du revenu disponible brut plus favorable. La consommation progresserait (+ 0,9 %) en miroir d'une baisse modérée du taux d'épargne. Celui-ci, à 17,8 %, resterait toutefois nettement supérieur à sa moyenne historique (14,6 % en moyenne sur 2010-2019). Après une baisse en 2024 et en 2025, l'investissement privé rebondirait tant pour les ménages (+ 3,3 %) que pour les entreprises (+ 2,6 %), profitant notamment de la détente des conditions de financement. En particulier, l'investissement en construction poursuivrait sa reprise, après deux années de repli, comme l'indiquent la reprise des mises en chantier et l'amélioration du climat des affaires dans le bâtiment. L'investissement des entreprises bénéficierait également de la bonne dynamique de la valeur ajoutée et des besoins liés à la transition numérique et écologique. Compte tenu de l'effort de réduction du déficit public, la contribution de la demande publique à la croissance serait nulle. »

« L'emploi salarié marchand non agricole ne reprendrait que progressivement et serait stable en moyenne annuelle. Toujours soutenus par les gains de productivité, les salaires accélèreraient (+ 2,4 %) avec l'inflation. En conséquence, la masse salariale accélèrerait également (+ 2,3 %). »

« L'inflation rebondirait légèrement à + 1,3 % en moyenne annuelle 2026. Cette hausse s'expliquerait essentiellement par une moindre baisse des prix de l'énergie, après les fortes baisses des prix de l'électricité et du pétrole intervenues en 2025. L'inflation sous-jacente, qui exclut les prix de l'énergie de son calcul, se stabiliserait à + 1,4 %. Les prix de l'alimentation accélèreraient légèrement, répercutant avec retard la hausse des prix de production alimentaires et industriels. Inversement, les prix des services poursuivraient leur ralentissement. Les prix des produits manufacturés évolueraient au même rythme que l'année précédente. »

Vous pouvez consulter l'intégralité du texte avec ses images à partir de l'extrait du Journal officiel électronique authentifié accessible en bas de page