Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie,
Vu le code minier ;
Vu le décret n° 95-427 du 19 avril 1995 relatif aux titres miniers, modifié par les décrets n° 98-970 du 26 octobre 1998, n° 2001-50 du 17 janvier 2001 et n° 2001-204 du 6 mars 2001, notamment ses articles 14 à 21 ;
Vu l'arrêté du 21 mars 1988 accordant à la société Esso de recherches et d'exploitation pétrolières un permis d'exploitation de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux, dit « Permis d'exploitation de Brémonderie », d'une superficie de 26 kilomètres carrés environ portant sur partie du département de Seine-et-Marne, ensemble l'arrêté du 20 juillet 1994 prolongeant la validité de ce permis d'exploitation jusqu'au 7 avril 1996 sur une superficie de 11,3 kilomètres carrés ;
Vu l'arrêté du 25 avril 1997 accordant, jusqu'au 7 avril 2000, une seconde prolongation de la validité du permis d'exploitation de Brémonderie sur une superficie de 11,3 kilomètres carrés, ensemble l'arrêté du 6 novembre 1998 autorisant la mutation dudit permis d'exploitation au profit de la société Vermilion REP ;
Vu l'arrêté du 26 juin 2000 prolongeant la validité du permis d'exploitation de Brémonderie ;
Vu la demande du 22 février 2000, rectifiée le 16 mars 2000, par laquelle la société Vermilion REP, dont le siège social, alors à Bordeaux (Gironde), 91, rue Judaïque, a été transféré à Parentis-en-Born (Landes), route de Pontenx, sollicite, pour une durée de cinquante ans, une concession de mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux, dite « Concession de Brémonderie », portant sur 11,3 kilomètres carrés dans le département de Seine-et-Marne ;
Vu les mémoires, engagements, plans, pouvoirs et autres pièces produits à l'appui de cette demande ;
Vu les pièces de l'enquête publique à laquelle ladite demande a été soumise du 7 juin au 6 juillet 2000 inclus ;
Vu le rapport et l'avis du directeur régional de l'industrie, de la recherche et de l'environnement d'Ile-de-France en date du 9 août 2000 ;
Vu l'avis du préfet de Seine-et-Marne en date du 23 août 2000 ;
Vu l'avis du Conseil général des mines en date du 11 février 2002 ;
Le Conseil d'Etat (section des travaux public) entendu,
Décrète :