Article 1
L'acte de fermeture de l'appendice auriculaire gauche par voie transcutanée ne peut être réalisé que dans les établissements de santé répondant à l'ensemble des critères suivants :
- l'établissement de santé est titulaire d'une autorisation d'activité de chirurgie cardiaque et d'une autorisation d'activité interventionnelle sous imagerie médicale, par voie endovasculaire, en cardiologie ;
- les plateaux techniques de cardiologie interventionnelle et de chirurgie cardiaque sont situés dans le même bâtiment au cas où une conversion en urgence serait nécessaire ;
- les plateaux techniques susmentionnés disposent au sein de la salle d'intervention des techniques d'échographie trans-œsophagienne (ETO) et de fluoroscopie indispensables pour guider l'implantation du dispositif médical ;
- l'établissement de santé dispose d'une technique de dosage de l'ACT (activated coagulation time) ;
- l'établissement de santé dispose d'une équipe présente en salle d'intervention et impliquant au moins deux opérateurs qualifiés (cardiologues interventionnels et/ou des rythmologues interventionnels) dont au moins un ayant acquis une compétence dans la ponction transseptale, un cardiologue échographiste, un anesthésiste-réanimateur et deux infirmières ;
- l'établissement de santé dispose d'opérateurs préalablement formés à la technique fermeture de l'appendice auriculaire gauche par voie transcutanée. Cette formation, spécifique de chaque dispositif médical implanté, inclut une formation théorique et sur simulateur proposée par le fabricant du dispositif, une formation théorique initiale dans un centre habilité et une formation pratique par compagnonnage (avec au moins cinq patients implantés) ;
- l'établissement de santé dispose d'une équipe pluridisciplinaire ayant pour mission la sélection des patients lors d'une réunion de concertation composée d'au moins :
- du cardiologue ou du médecin qui adresse le patient ;
- du spécialiste qui réalisera l'acte ;
- des spécialistes de chaque comorbidité contre-indiquant potentiellement les anticoagulants ;
- d'un anesthésiste-réanimateur.
En fonction des situations cliniques, l'obtention de l'avis de cliniciens des autres spécialités concernées est fortement recommandée, en particulier d'un neurologue, d'un gériatre et d'un interniste. Le compte rendu de la réunion de concertation pluridisciplinaire est systématiquement intégré dans le dossier médical du patient.
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