Un emploi de chef de service sera prochainement vacant au ministère de l'intérieur.
Cet emploi est affecté à la direction du numérique (DNUM) au secrétariat général, au sein de laquelle le titulaire de l'emploi exercera les fonctions de directeur adjoint du numérique. Cet emploi est localisé à Paris (XIIe arrondissement).
Environnement
La direction du numérique fait partie du secrétariat général du ministère de l'intérieur qui regroupe des fonctions de support et d'appui ministérielles (RH, finances, immobilier, communication, juridique) et le pilotage de l'administration territoriale de l'Etat.
En lien avec l'ensemble des services du ministère, la direction du numérique élabore et conduit la stratégie numérique du ministère. Dans le respect des priorités définies par le conseil du numérique, elle en assure la mise en œuvre, en lien fonctionnel avec l'ensemble des acteurs SIC du ministère, en garantit l'unité, la cohérence et la sécurité des systèmes d'information et de communication du ministère.
La direction du numérique est chargée :
- de promouvoir la transformation numérique du ministère ;
- de garantir et de contribuer à la qualité et la performance des prestations délivrées par les acteurs SIC du ministère et des deux agences : agence nationale des titres sécurisés (ANTS) et agence du numérique de la sécurité civile (ANSC) dont elle assure la tutelle ;
- de coordonner la définition de l'action, de la stratégie et de la politique de sécurité du ministère en matière de systèmes d'information et de communication ;
- de définir le plan de transformation numérique, le schéma directeur des systèmes d'information et d'infrastructures ministérielles et d'en piloter la mise en œuvre en garantissant l'interopérabilité des systèmes ;
- de piloter les infrastructures nécessaires au fonctionnement du ministère et d'en garantir la mise à disposition ;
- de garantir la mise à disposition des systèmes d'information et de communication transverses ;
- de définir les principes ainsi que les règles d'urbanisation et de construction des systèmes d'information du ministère ;
- d'animer et de coordonner la stratégie d'innovation du ministère ;
- d'animer les services et établissements mentionnés au deuxième alinéa du présent article en charge de la réalisation des projets numériques ;
- de concevoir, de réaliser, de mettre en œuvre et de maintenir en conditions opérationnelles, en tant que de besoin, des systèmes d'information et de communication du ministère ;
- d'initier et de promouvoir une administration numérique et de mettre en œuvre ses grandes orientations ;
- de proposer toutes solutions de rationalisation, d'efficience et d'amélioration des services rendus par la fonction numérique au sein du ministère.
Missions principales
Directement subordonné au directeur du numérique, le chef de service directeur adjoint du numérique seconde et, le cas échéant, supplée le directeur du numérique et exerce de ce fait une autorité hiérarchique sur l'ensemble de la direction du numérique.
Le chef de service directeur adjoint du numérique est en charge :
- de veiller au respect des engagements de la direction du numérique en matière de qualité de service ;
- d'assurer un suivi de la qualité de la relation " client " et d'anticiper les besoins des directions pour atteindre cet objectif ;
- de veiller à l'adéquation de l'organisation et des méthodologies aux objectifs fixés par le directeur du numérique ;
- de contrôler l'action des échelons subordonnés en particulier en matière de respect des processus de fonctionnement interne de la direction du numérique. En la matière, il pourra effectuer ou faire effectuer toute expertise d'initiative ou à la demande du directeur du numérique ;
- d'identifier et de piloter les travaux de rationalisation au niveau de la direction et au niveau ministériel. En la matière, il porte une responsabilité forte de coordination entre la sous-direction de coordination des acteurs SIC et des services transverses, la sous-direction de l'architecture et des infrastructures techniques et la sous-direction des systèmes d'information ;
- de contribuer à la validation des évolutions proposées par la sous-direction de l'innovation et de la transformation numérique en veillant plus particulièrement à la coordination avec les services du ministère ;
- d'assurer le sponsoring de haut niveau des directions de programme PFSF (programme pour une frontière sécurisée et fluide), FR-ALERT (programme alerte aux populations), 112 (mise en place d'un numéro d'appel unique des forces d'incendie et de secours) et JO24 qui lui sont directement rattachées.
Il veillera également à privilégier et assurer un environnement de travail de qualité. Il devra ainsi faire preuve de qualité d'écoute afin de prendre en compte les attentes exprimées.
Responsable de l'animation, de la coordination et du contrôle de l'action de ses collaborateurs, il proposera ou prendra toutes mesures relatives à la situation individuelle des personnels placés sous son autorité, notamment en matière de formation.
Spécificités du poste et sujétions
Le titulaire du poste, fréquemment soumis à de fortes contraintes de délais, doit faire preuve de grandes capacités d'adaptation, de réactivité et d'amélioration des activités du service. Une forte capacité à susciter l'adhésion des équipes conjuguée à un souci constant d'efficience sont nécessaires.
Il s'agit d'un poste de direction comportant un volet managérial important et des relations suivies avec des interlocuteurs issues d'administrations différentes ainsi que des partenaires extérieurs.
Le directeur du numérique et le titulaire du poste assureront, dans des conditions définies par le directeur du numérique, une permanence directoriale à même de prendre les arbitrages nécessaires et d'effectuer les compte rendus aux autorités face à des sollicitations des cadres d'astreinte de la direction.
Une habilitation très secret défense sera demandée.
Profil du candidat recherché
Les candidats devront justifier d'au moins six années d'expérience professionnelle diversifiées les qualifiant particulièrement pour l'exercice des fonctions supérieures de direction.
Les candidats justifieront :
- d'une expérience réussie en conduite ou direction d'un projet important dans le domaine du numérique ;
- de solides compétences managériales acquises dans une structure équivalente en termes d'hétérogénéité de statut et de taille ;
- d'une bonne connaissance des différents métiers du ministère ;
- d'une forte connaissance de de la gestion RH et budgétaire ;
- de bonnes qualités rédactionnelles et organisationnelles ;
- d'une compétence acquise ou d'une appétence affirmée pour les technologies de l'information (issue du secteur public ou privé).
Le titulaire du poste doit également disposer d'un parcours démontrant une connaissance de la diversité des métiers du ministère, d'une connaissance ou d'une appétence du milieu SIC (d'état ou privé) et d'une expérience de management dans une structure de taille comparable.
Conditions d'emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret n° 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié relatif aux emplois de direction de l'Etat (articles 3 à 16 et 23 notamment).
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans, renouvelable dans la limite de six ans.
La nomination sur cet emploi fait l'objet d'une période probatoire de 6 mois en application de l'article 13 du décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
Cet emploi est classé dans le groupe 1 en application de l'arrêté du 29 juin 2016 pris pour l'application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret n° 2014-513 du 20 mai 2014 portant création du RIFSEEP.
La rémunération brute annuelle dépend de l'expérience du titulaire de l'emploi. Elle comprend une part fixe brute comprise entre 103 300 € et 140 200 €. Elle peut être augmentée par une part annuelle variable dont le montant maximum est fixé à 14 800 € brut.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 5 et 23 du décret n° 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l'Etat.
Concernant cet emploi de chef de service,
- l'autorité de recrutement est le secrétaire général du ministère de l'intérieur ;
- l'autorité dont relève l'emploi est le directeur du numérique.
Recevabilité des candidatures :
L'autorité de recrutement procède à l'examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe les candidats non éligibles.
Examen des candidatures et audition des candidats :
Les candidatures présélectionnées par l'autorité de recrutement sont auditionnées par un comité réuni sous la présidence du secrétaire général du ministère de l'intérieur ou de son représentant et composé des membres prévus à l'article 23 du décret n° 2019-1594 du 31 décembre 2019. Outre son président, ce comité comprend :
- le directeur du numérique ou son représentant ;
- une personne occupant des fonctions la qualifiant particulièrement en raison de ses compétences dans le domaine des ressources humaines, dont la liste est fixée par arrêté du Premier ministre et du ministre chargé de la fonction publique ;
- une personne extérieure à l'administration d'emploi.
Le ministre peut, en outre, désigner une autre personne travaillant au sein de l'administration dont relève l'emploi.
A l'issue des auditions, le comité établit un document précisant les appréciations portées sur chaque candidat sélectionné au regard de ses qualifications, compétences, aptitudes, de son expérience professionnelle et de sa capacité à exercer les missions dévolues à l'emploi à pourvoir. Ce document ainsi que la liste des candidats qu'il estime les plus qualifiés pour occuper l'emploi à pourvoir permettra de proposer à l'autorité investie du pouvoir de nomination le nom du candidat susceptible d'être nommé.
Nomination par l'autorité de recrutement :
A l'issue des auditions et dans un délai de deux semaines, les candidats auditionnés non retenus pour occuper l'emploi à pourvoir sont informés.
Dossier de candidature :
Le dossier de candidature doit être transmis dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République française, au ministère de l'intérieur (secrétariat général, direction de la modernisation et de l'administration territoriale, sous-direction du corps préfectoral et des hauts fonctionnaires, bureau du management du corps préfectoral et des hauts fonctionnaires, place Beauvau, 75800 Paris).
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
- une lettre de motivation ;
- un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
- d'un état des services établi par le service RH du corps d'origine, ;
- du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d'origine et dans l'emploi occupé ;
- des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les personnes n'ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
- d'une copie de la carte nationale d'identité ;
- de documents attestant de l'occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
- du dernier contrat de travail ;
- des trois derniers bulletins de salaire.
Déontologie
Conformément à l'article 2 du décret n° 2016-1967 modifié du 28 décembre 2016 relatif à l'obligation de transmission d'une déclaration d'intérêts prévue à l'article 25 ter de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, l'accès à cet emploi est soumis au dépôt d'une déclaration d'intérêts préalablement à la nomination.
Le formulaire de la déclaration d'intérêts prévue par la circulaire du 4 décembre 2018 relative à l'obligation de transmission d'une déclaration d'intérêts dans la fonction publique de l'Etat peut être téléchargé à l'adresse suivante : http://circulaires.legifrance.gouv.fr/pdf/2018/12/cir_44142.pdf.
Ce formulaire sera demandé par l'autorité de recrutement au candidat retenu préalablement à sa nomination.
Pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui précèdent la nomination sur cet emploi, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué préalablement à la nomination par l'autorité de recrutement qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en application du IV de l'article 25 octies de la loi du 13 juillet 1983.
Formation
Les personnes n'ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des agents en matière de déontologie, à l'organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu'à la gestion des ressources humaines dans la fonction publique.
Références
Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires.
Décret n° 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l'Etat.
Décret n° 2008-836 du 22 août 2008 fixant l'échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux administrations de l'Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l'Etat et de ses établissements publics (article 12-II).
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l'application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret n° 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d'un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel dans la fonction publique de l'Etat.
Arrêté du 13 février 2020 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant, pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l'intérieur.
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