Un emploi de chef de service est créé à l'administration centrale du ministère de la justice, dans le cadre de la réforme du secrétariat général.
Le titulaire de l'emploi exercera les fonctions de chef du service des systèmes d'information et de communication, au secrétariat général du ministère de la justice.
Contexte institutionnel
Le secrétariat général du ministère de la justice assure une mission générale de coordination et de soutien des services du ministère. Il exerce les fonctions prévues par le décret n° 2014-834 du 24 juillet 2014 relatif aux secrétaires généraux des ministères. A ce titre, il promeut les actions de modernisation du ministère, en liaison avec les directions. Il est responsable ministériel des ressources humaines, de la fonction financière et des achats, dans les conditions définies par décret pour l'ensemble des ministères. Il est également responsable des missions de défense et de sécurité, des systèmes d'information et de communication, de la politique immobilière ministérielle, de l'information statistique, du traitement des contentieux auxquels le ministère est partie, de la politique de communication du ministère et des actions de coopération européenne et internationale. Dans ces différents domaines, en bonne articulation avec les directions du ministère, il définit la stratégie et selon le cas, la met en œuvre ou en coordonne la réalisation par les services concernés.
Le secrétariat général est par ailleurs en charge de la politique publique d'accès au droit et à la justice et de l'aide aux victimes.
Sept services, une sous-direction et une délégation sont rattachés au secrétaire général, ainsi qu'un service à compétence nationale en charge des interceptions judiciaires. Ils s'appuient sur neuf délégations interrégionales du secrétariat général.
Contexte métier
Le ministère de la justice est en 3e position au sein de l'Etat pour les dépenses informatiques (hors informatique militaire). En 2017, le service des systèmes d'information et de communication est responsable d'un budget de 131 M€, hors dépenses de matériels (ordinateurs…), consommables et de téléphonie, directement prises en charge par les directions. Sept grands projets informatiques du ministère figurent au « top 50 » des projets de l'Etat suivis par la direction interministérielle du numérique et du système d'information et de communication de l'Etat.
Missions du service
Le service des systèmes d'information et de communication définit, au regard des orientations interministérielles et en lien avec les directions et services maîtres d'ouvrage, la stratégie de développement des systèmes d'information et de communication du ministère et coordonne la mise en œuvre de la politique du ministère en matière de systèmes d'information et communication.
Il assure la maîtrise d'œuvre des systèmes d'information et de communication destinés à être déployés dans les juridictions ou les services du ministère et est responsable de la réalisation des applications informatiques, de leur mise en œuvre technique et de leur maintenance.
Il assure l'administration technique du système d'information, la planification de l'ensemble des activités informatiques et notamment des implantations et participe à l'évaluation des besoins et à la gestion du budget informatique du ministère.
Il représente le ministère de la justice vis-à-vis des organismes interministériels, européens et internationaux compétents en matière de systèmes d'information et de réseaux de télécommunication. Il est le correspondant de la direction interministérielle du numérique et du système d'information et de communication de l'Etat.
Le service des systèmes d'information et de communication définit les modalités de mise en œuvre de ces politiques par les départements de l'informatique et des télécommunications des délégations interrégionales du secrétariat général, dont il anime l'action au soutien des juridictions et des services déconcentrés du ministère et dont il évalue l'efficacité.
Le service compte environ 270 ETP et comprend :
- la sous-direction de la stratégie, de la performance et des moyens ;
- la sous-direction de l'ingénierie, des développements et de l'exploitation ;
- la mission de sécurité des systèmes d'information et de protection des données ;
- la mission de pilotage des départements de l'informatique et des télécommunications.
Compétences et qualités requises
Le titulaire de l'emploi devra avoir une connaissance approfondie des technologies numériques et des composantes techniques des systèmes d'information et de communication. Il devra faire état d'une capacité à mener des réflexions stratégiques et prospectives sur l'évolution du système d'information et de communication du ministère. Il devra également démontrer sa capacité à comprendre les besoins et contraintes fonctionnels des directions et services du ministère et des juridictions.
Il devra avoir une expérience importante de management d'équipes nombreuses, de pilotage de prestataires, et de conduite de projets informatiques complexes.
Il devra avoir le sens des contacts humains et de réelles qualités de pédagogie et de communication auprès d'interlocuteurs non experts.
Tous renseignements sur ce poste peuvent être obtenus auprès de Brigitte PASTOURET, chef de cabinet du secrétaire général (01-70-22-89-26), qui organisera les prises de contact avec le secrétaire général, Stéphane VERCLYTTE, et la directrice, secrétaire générale adjointe, Anne DUCLOS-GRISIER.
Conformément aux dispositions du décret n° 2012-32 du 9 janvier 2012 relatif aux emplois de chef de service et de sous-directeur des administrations de l'Etat, les candidatures accompagnées d'un curriculum vitae doivent être transmises, par la voie hiérarchique, dans un délai de trente jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République française, au garde des sceaux, ministre de la justice, secrétariat général du ministère de la justice, 13, place Vendôme, 75042 Paris Cedex 01.
A réception de la candidature, les services du secrétariat général transmettront par courriel aux candidats un formulaire de déclaration d'intérêt qui devra être renseigné et renvoyé conformément à l'article 25 ter de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires et au décret n° 2016-1967 du 28 décembre 2016 relatif à l'obligation de transmission d'une déclaration d'intérêts.
Par ailleurs et conformément au décret n° 2016-664 du 24 mai 2016, les candidats pourront être auditionnés par un comité chargé d'émettre un avis sur l'aptitude de chaque candidat entendu à occuper l'emploi à pourvoir.
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