JORF n°0198 du 27 août 2023

Emploi proposé

Emploi proposé : directeur de l'établissement public du Parc national des Cévennes.
Catégorie : ouvert aux fonctionnaires de catégorie A+ et aux personnels non titulaires.
Durée de l'engagement : trois ans renouvelables.

Localisation du poste

Florac (Lozère).

Nature de l'activité

Créé en 1970, le Parc national des Cévennes, le seul en moyenne montagne, est aujourd'hui le plus étendu des parcs nationaux de métropole avec ses 3 096 km2, principalement en Lozère et dans le Gard et jusqu'aux confins de l'Ardèche.
La diversité géologique, les contrastes climatiques et l'escarpement topographique ont fait de ce balcon du sud-est du Massif Central au-dessus de la Méditerranée un carrefour et un refuge pour toutes les formes de vie, y compris l'Homme.
Fort de ses 71 290 habitants le Parc national des Cévennes est d'ailleurs l'un des rares parcs nationaux accueillant une population permanente significative, y compris dans le cœur, zone protégée et réglementée (937 km2 et 750 habitants).
L'équilibre Homme/Nature est au cœur des enjeux qui animent ce territoire, à la fois territoire exceptionnel riche de patrimoines naturels et paysagers à protéger et territoire à l'identité culturelle marquée où les habitants, élus, socio-professionnels sont les gestionnaires et dépositaires d'une histoire héritée de 5 000 ans d'agro-pastoralisme.
Les évolutions globales à l'œuvre, climatiques et sociales, conduisent aujourd'hui l'établissement public du parc national à construire avec l'ensemble des acteurs, les bases d'un nouveau récit pour ce territoire qui pourrait être un laboratoire de développement durable exemplaire, en surmontant les logiques de repli sur soi et de frustration liée aux contraintes existantes.
La charte du parc national, approuvée en Conseil d'Etat par décret du 8 novembre 2013 constitue un socle solide pour élaborer ce nouveau récit. 113 communes ont adhéré à ce projet collectif de développement territorial. Sa mise en œuvre s'est notamment appuyée sur des conventions d'application avec les communes adhérentes, les communautés de communes ou les conseils départementaux. L'évaluation à mi-parcours est en cours et les conclusions devraient être validées par le conseil d'administration d'ici la fin de l'année.
Le Parc national des Cévennes a été distingué par l'UNESCO à deux reprises : il a été désigné réserve de biosphère en 1985, et les paysages culturels agropastoraux des Causses des Cévennes ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial en 2011. La qualité de son ciel étoilé lui a valu d'obtenir en août 2018, le prestigieux label « Réserve internationale de ciel étoilé ».
Faire vivre ces différents classements implique de rassembler autour de projets fédérateurs permettant de trouver la voie d'un équilibre Homme/Nature renouvelé, source d'une nature riche et diversifiée, porteur de valeurs culturelles de ressourcement et d'inspiration et permettant le développement d'activités économiques en lien avec cet environnement.
L'enjeu pour le parc est de concilier les objectifs de maintien des espèces, des milieux et des paysages en prenant en compte les aspirations et attentes des acteurs du territoire, dans un contexte d'incertitudes et donc d'inquiétudes croissantes. La capacité d'écoute des agents de l'établissement et la volonté de trouver des solutions acceptables par l'ensemble des parties prenantes devront donc être au cœur des modes de fonctionnement.
L'ensemble de ces actions sera mené dans un contexte moyens financiers et humains contraints, en accordant une attention particulière à l'identification de nouvelles pistes de financement de ces actions.

L'établissement public du Parc national des Cévennes

Le Parc national des Cévennes est géré par un établissement public administratif placé sous la tutelle du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, le préfet de la Lozère exerce le rôle le commissaire du gouvernement.
L'établissement assure trois missions principales, issues de la loi du 14 avril 2006 relative à la réforme des parcs nationaux :

- connaître et protéger les patrimoines ;
- accompagner le territoire vers un développement durable ;
- accueillir et sensibiliser le public.

L'établissement est piloté par un conseil d'administration composé de 53 membres issus des différentes administrations de l'Etat concernées, des collectivités territoriales (conseils régionaux, conseils départementaux, communes, intercommunalités), de personnalités qualifiées locales (représentant notamment des acteurs socio-professionnels et usagers) et nationales, ainsi que d'un représentant du personnel.
Il est doté d'un effectif de 85 emplois (ETPT), et d'un budget annuel de 7 à 10 millions d'euros, abondé majoritairement par une dotation pour charge de service public et par des financements complémentaires à mobiliser.
Le directeur est accompagné d'un directeur-adjoint, d'un secrétaire général et de trois chefs de services thématiques : connaissance et veille du territoire, développement durable, accueil et sensibilisation.
Les personnels sont répartis entre le siège et les massifs Aigoual, Causses-Gorges, Mont Lozère, Vallées et Piémont cévenols. Dans chacun des 4 premiers massifs cités, une dizaine d'agents sont issus des trois services techniques. Cette équipe pluridisciplinaire est animée par un délégué territorial, représentant local du directeur. Le délégué territorial du massif Piémont Cévenol fait appel aux équipes techniques des massifs Vallées cévenoles et Mont Lozère.
Comme les autres établissements publics de parcs nationaux, l'établissement est depuis le 1er janvier 2018 rattaché à l'Office français de la biodiversité. La convention de rattachement, qui vise la mise en commun de services et de moyens, aussi variés que la paie, les outils informatiques ou les suivis scientifiques, en précise les modalités pratiques de mise en œuvre.
Un certain nombre de documents stratégiques sont à renouveler : COB (contrat d'objectif), SPSI (schéma pluriannuel de stratégie immobilière), d'ici la fin de l'année ou le début de la suivante.

Qualités requises

Forte motivation pour le développement durable des territoires ruraux.
Maîtrise du management d'équipes en établissement public, collectivité territoriale ou en entreprise.
Expérience confirmée en matière de mise en œuvre de politiques relatives au développement durable et à l'environnement et de pilotage de projets territoriaux.
Bonne connaissance de l'administration de l'Etat et des politiques publiques relatives aux aires protégées.
Forte capacité relationnelle, aptitude indispensable à la négociation et à la communication (orale et écrite).
Grande capacité d'organisation et d'animation.

Candidatures

Date limite de dépôt des candidatures : 2 octobre 2023.
Date de prise de fonctions souhaitée : 1er janvier 2024.
Les candidatures sont à adresser au ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires uniquement et impérativement par voie électronique aux adresses suivantes :[email protected], et [email protected].
Elles devront comporter une lettre de motivation adressée à M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et un curriculum vitae.
Le processus de recrutement est encadré par l'article L. 331-8 du code de l'environnement. La sélection des candidatures s'effectuera de la façon suivante : une présélection sera réalisée sur dossier puis les candidats retenus seront auditionnés par une commission composée de trois représentants du conseil d'administration de l'établissement public et de trois représentants de l'Etat. A l'issue des auditions, la commission proposera trois candidats à M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, qui effectuera alors le choix final.
Conformément à l'article 2 du décret n° 2016-1967 du 28 décembre 2016 modifié relatif à l'obligation de transmission d'une déclaration d'intérêts prévue à l'article 25 ter dela loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, l'accès à cet emploi est soumis au dépôt d'une déclaration d'intérêts préalablement à la nomination.

Personnes à contacter

M. Pierre-Edouard Guillain, directeur de l'eau et de la biodiversité par intérim (courriel : [email protected]).
Mme Caroline Vendryes, adjointe à la sous-directrice de la protection et de la restauration des écosystèmes terrestres au sein de la direction de l'eau et de la biodiversité (tél. : 01-40-81-38-86, courriel : [email protected]).


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Version 1

Emploi proposé

Emploi proposé : directeur de l'établissement public du Parc national des Cévennes.

Catégorie : ouvert aux fonctionnaires de catégorie A+ et aux personnels non titulaires.

Durée de l'engagement : trois ans renouvelables.

Localisation du poste

Florac (Lozère).

Nature de l'activité

Créé en 1970, le Parc national des Cévennes, le seul en moyenne montagne, est aujourd'hui le plus étendu des parcs nationaux de métropole avec ses 3 096 km2, principalement en Lozère et dans le Gard et jusqu'aux confins de l'Ardèche.

La diversité géologique, les contrastes climatiques et l'escarpement topographique ont fait de ce balcon du sud-est du Massif Central au-dessus de la Méditerranée un carrefour et un refuge pour toutes les formes de vie, y compris l'Homme.

Fort de ses 71 290 habitants le Parc national des Cévennes est d'ailleurs l'un des rares parcs nationaux accueillant une population permanente significative, y compris dans le cœur, zone protégée et réglementée (937 km2 et 750 habitants).

L'équilibre Homme/Nature est au cœur des enjeux qui animent ce territoire, à la fois territoire exceptionnel riche de patrimoines naturels et paysagers à protéger et territoire à l'identité culturelle marquée où les habitants, élus, socio-professionnels sont les gestionnaires et dépositaires d'une histoire héritée de 5 000 ans d'agro-pastoralisme.

Les évolutions globales à l'œuvre, climatiques et sociales, conduisent aujourd'hui l'établissement public du parc national à construire avec l'ensemble des acteurs, les bases d'un nouveau récit pour ce territoire qui pourrait être un laboratoire de développement durable exemplaire, en surmontant les logiques de repli sur soi et de frustration liée aux contraintes existantes.

La charte du parc national, approuvée en Conseil d'Etat par décret du 8 novembre 2013 constitue un socle solide pour élaborer ce nouveau récit. 113 communes ont adhéré à ce projet collectif de développement territorial. Sa mise en œuvre s'est notamment appuyée sur des conventions d'application avec les communes adhérentes, les communautés de communes ou les conseils départementaux. L'évaluation à mi-parcours est en cours et les conclusions devraient être validées par le conseil d'administration d'ici la fin de l'année.

Le Parc national des Cévennes a été distingué par l'UNESCO à deux reprises : il a été désigné réserve de biosphère en 1985, et les paysages culturels agropastoraux des Causses des Cévennes ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial en 2011. La qualité de son ciel étoilé lui a valu d'obtenir en août 2018, le prestigieux label « Réserve internationale de ciel étoilé ».

Faire vivre ces différents classements implique de rassembler autour de projets fédérateurs permettant de trouver la voie d'un équilibre Homme/Nature renouvelé, source d'une nature riche et diversifiée, porteur de valeurs culturelles de ressourcement et d'inspiration et permettant le développement d'activités économiques en lien avec cet environnement.

L'enjeu pour le parc est de concilier les objectifs de maintien des espèces, des milieux et des paysages en prenant en compte les aspirations et attentes des acteurs du territoire, dans un contexte d'incertitudes et donc d'inquiétudes croissantes. La capacité d'écoute des agents de l'établissement et la volonté de trouver des solutions acceptables par l'ensemble des parties prenantes devront donc être au cœur des modes de fonctionnement.

L'ensemble de ces actions sera mené dans un contexte moyens financiers et humains contraints, en accordant une attention particulière à l'identification de nouvelles pistes de financement de ces actions.

L'établissement public du Parc national des Cévennes

Le Parc national des Cévennes est géré par un établissement public administratif placé sous la tutelle du ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, le préfet de la Lozère exerce le rôle le commissaire du gouvernement.

L'établissement assure trois missions principales, issues de la loi du 14 avril 2006 relative à la réforme des parcs nationaux :

- connaître et protéger les patrimoines ;

- accompagner le territoire vers un développement durable ;

- accueillir et sensibiliser le public.

L'établissement est piloté par un conseil d'administration composé de 53 membres issus des différentes administrations de l'Etat concernées, des collectivités territoriales (conseils régionaux, conseils départementaux, communes, intercommunalités), de personnalités qualifiées locales (représentant notamment des acteurs socio-professionnels et usagers) et nationales, ainsi que d'un représentant du personnel.

Il est doté d'un effectif de 85 emplois (ETPT), et d'un budget annuel de 7 à 10 millions d'euros, abondé majoritairement par une dotation pour charge de service public et par des financements complémentaires à mobiliser.

Le directeur est accompagné d'un directeur-adjoint, d'un secrétaire général et de trois chefs de services thématiques : connaissance et veille du territoire, développement durable, accueil et sensibilisation.

Les personnels sont répartis entre le siège et les massifs Aigoual, Causses-Gorges, Mont Lozère, Vallées et Piémont cévenols. Dans chacun des 4 premiers massifs cités, une dizaine d'agents sont issus des trois services techniques. Cette équipe pluridisciplinaire est animée par un délégué territorial, représentant local du directeur. Le délégué territorial du massif Piémont Cévenol fait appel aux équipes techniques des massifs Vallées cévenoles et Mont Lozère.

Comme les autres établissements publics de parcs nationaux, l'établissement est depuis le 1er janvier 2018 rattaché à l'Office français de la biodiversité. La convention de rattachement, qui vise la mise en commun de services et de moyens, aussi variés que la paie, les outils informatiques ou les suivis scientifiques, en précise les modalités pratiques de mise en œuvre.

Un certain nombre de documents stratégiques sont à renouveler : COB (contrat d'objectif), SPSI (schéma pluriannuel de stratégie immobilière), d'ici la fin de l'année ou le début de la suivante.

Qualités requises

Forte motivation pour le développement durable des territoires ruraux.

Maîtrise du management d'équipes en établissement public, collectivité territoriale ou en entreprise.

Expérience confirmée en matière de mise en œuvre de politiques relatives au développement durable et à l'environnement et de pilotage de projets territoriaux.

Bonne connaissance de l'administration de l'Etat et des politiques publiques relatives aux aires protégées.

Forte capacité relationnelle, aptitude indispensable à la négociation et à la communication (orale et écrite).

Grande capacité d'organisation et d'animation.

Candidatures

Date limite de dépôt des candidatures : 2 octobre 2023.

Date de prise de fonctions souhaitée : 1er janvier 2024.

Les candidatures sont à adresser au ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires uniquement et impérativement par voie électronique aux adresses suivantes :[email protected], et [email protected].

Elles devront comporter une lettre de motivation adressée à M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires et un curriculum vitae.

Le processus de recrutement est encadré par l'article L. 331-8 du code de l'environnement. La sélection des candidatures s'effectuera de la façon suivante : une présélection sera réalisée sur dossier puis les candidats retenus seront auditionnés par une commission composée de trois représentants du conseil d'administration de l'établissement public et de trois représentants de l'Etat. A l'issue des auditions, la commission proposera trois candidats à M. le ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, qui effectuera alors le choix final.

Conformément à l'article 2 du décret n° 2016-1967 du 28 décembre 2016 modifié relatif à l'obligation de transmission d'une déclaration d'intérêts prévue à l'article 25 ter dela loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires, l'accès à cet emploi est soumis au dépôt d'une déclaration d'intérêts préalablement à la nomination.

Personnes à contacter

M. Pierre-Edouard Guillain, directeur de l'eau et de la biodiversité par intérim (courriel : [email protected]).

Mme Caroline Vendryes, adjointe à la sous-directrice de la protection et de la restauration des écosystèmes terrestres au sein de la direction de l'eau et de la biodiversité (tél. : 01-40-81-38-86, courriel : [email protected]).