L'arrêté interministériel du 17 décembre 2001, abrogeant celui du 16 juillet 1998, précise les conditions d'emploi de la bromadiolone pour lutter contre le campagnol terrestre. Cet arrêté s'inscrit dans le cadre de l'objectif de contrôle des surpopulations de ce ravageur, basé sur la lutte préventive par tous les moyens, notamment le piégeage, la modification des pratiques agricoles et le recours aux traitements chimiques, dont ceux utilisant la bromadiolone.
Les traitements pour lutter contre le campagnol terrestre avec les appâts à base de bromadiolone ne peuvent être autorisés que dans le cadre d'une lutte précoce, avant que les populations n'atteignent des niveaux tels qu'ils rendent ces traitements inefficaces. Les appâts doivent être enfouis dans le sol. Dans les zones concernées par ces traitements, une information préalable est prévue, en particulier aux maires et aux présidents des fédérations de chasseurs concernés.
Par avis du 25 juillet 2001 suite à la saisine n° 2001-SA-0051, l'Association française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) a notamment souligné que, dans les conditions normales d'emploi de la bromadiolone, le risque sanitaire pour l'homme était faible et a recommandé d'éviter, par précaution, de consommer le foie des sangliers provenant des secteurs traités.
En conséquence, il convient d'éviter que soit consommé le foie des sangliers provenant d'une zone dans laquelle un traitement contre le campagnol terrestre avec des appâts à base de bromadiolone a été réalisé.