JORF n°0096 du 24 avril 2024

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Prévisions économiques du gouvernement pour 2024

Résumé Le gouvernement pense que l'économie va bien aller en 2024, mais certains experts ne sont pas d'accord.
  1. La prévision de croissance du PIB en 2024 repose sur un acquis de croissance limité à l'issue du 4e trimestre 2023, de 0,2 %. Au vu des dernières enquêtes de conjoncture publiées par l'Insee, qui témoignent d'une amélioration de la conjoncture (4), la prévision de croissance du Gouvernement pour 2024 demeure optimiste même si elle n'est pas hors d'atteinte.
  2. Le Haut Conseil observe que la plupart des enchaînements retenus pour 2024 par le Gouvernement le sont également par les prévisionnistes auditionnés : un rebond de la consommation des ménages en lien avec une hausse du pouvoir d'achat, un recul de l'investissement des ménages du fait du renchérissement du coût du crédit et d'un accès plus difficile à celui-ci ; une progression plus forte des exportations de biens et services malgré une stabilisation de la croissance mondiale, grâce notamment au redressement des livraisons aéronautiques.
  3. Toutefois, contrairement aux organismes auditionnés, le Gouvernement retient une progression de l'investissement des entreprises en 2024 (+0,5 %), certes révisée en baisse par rapport à la loi de finances (-0,4 point), mais qui paraît encore optimiste compte tenu notamment du durcissement passé des conditions de financement, en lien notamment avec la hausse de 450 points de base des taux directeurs de la BCE de juillet 2022 à septembre 2023, qui devrait continuer à produire ses effets. La hausse prévue de la consommation des ménages est par ailleurs plus élevée que celle attendue par la Banque de France, l'OFCE et Rexecode. Elle repose sur une forte baisse du taux d'épargne, à 17,2 %, qui est possible mais que la confiance dégradée des ménages et que la part des ménages estimant qu'il est opportun d'épargner toujours proche de ses plus hauts historiques, ne semblent pas annoncer.
  4. En outre, la prévision du Gouvernement suppose la mise en œuvre de mesures budgétaires et fiscales supplémentaires qui, si elles étaient intégralement réalisées, pèseraient sur la croissance en cours d'année.

Graphique 3. - Confiance des ménages et opportunité d'épargne
Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du JO
nº 0096 du 24/04/2024, texte nº 73

Source : INSEE


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Version 1

27. La prévision de croissance du PIB en 2024 repose sur un acquis de croissance limité à l'issue du 4e trimestre 2023, de 0,2 %. Au vu des dernières enquêtes de conjoncture publiées par l'Insee, qui témoignent d'une amélioration de la conjoncture (4), la prévision de croissance du Gouvernement pour 2024 demeure optimiste même si elle n'est pas hors d'atteinte.

28. Le Haut Conseil observe que la plupart des enchaînements retenus pour 2024 par le Gouvernement le sont également par les prévisionnistes auditionnés : un rebond de la consommation des ménages en lien avec une hausse du pouvoir d'achat, un recul de l'investissement des ménages du fait du renchérissement du coût du crédit et d'un accès plus difficile à celui-ci ; une progression plus forte des exportations de biens et services malgré une stabilisation de la croissance mondiale, grâce notamment au redressement des livraisons aéronautiques.

29. Toutefois, contrairement aux organismes auditionnés, le Gouvernement retient une progression de l'investissement des entreprises en 2024 (+0,5 %), certes révisée en baisse par rapport à la loi de finances (-0,4 point), mais qui paraît encore optimiste compte tenu notamment du durcissement passé des conditions de financement, en lien notamment avec la hausse de 450 points de base des taux directeurs de la BCE de juillet 2022 à septembre 2023, qui devrait continuer à produire ses effets. La hausse prévue de la consommation des ménages est par ailleurs plus élevée que celle attendue par la Banque de France, l'OFCE et Rexecode. Elle repose sur une forte baisse du taux d'épargne, à 17,2 %, qui est possible mais que la confiance dégradée des ménages et que la part des ménages estimant qu'il est opportun d'épargner toujours proche de ses plus hauts historiques, ne semblent pas annoncer.

30. En outre, la prévision du Gouvernement suppose la mise en œuvre de mesures budgétaires et fiscales supplémentaires qui, si elles étaient intégralement réalisées, pèseraient sur la croissance en cours d'année.

Graphique 3. - Confiance des ménages et opportunité d'épargne

Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du JO

nº 0096 du 24/04/2024, texte nº 73

Source : INSEE