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Évolution des prélèvements obligatoires et des dépenses publiques en 2022 et 2023
- Le Gouvernement prévoit ainsi un taux de prélèvements obligatoires en hausse en 2022 (de 44,3 points de PIB en 2021 à 45,2 points), puis en baisse à 44,7 points en 2023.
- Pour 2022 comme pour 2023, le Haut Conseil estime que les prévisions de prélèvements obligatoires sont cohérentes avec le scénario macroéconomique retenu. Les données de rentrées fiscales tendent toutefois à indiquer des recettes un peu plus élevées en 2022, tandis que pour 2023 les aléas sont plus équilibrés : les recettes pourraient pâtir d'une croissance de l'activité moins forte que prévu par le Gouvernement, mais à l'inverse être soutenues par une base 2022 plus forte qu'attendu.
b) Les dépenses : - En 2022, les dépenses publiques hors crédits d'impôts devraient progresser de 4,2 % pour atteindre 57,6 points de PIB. Corrigées de l'évolution des prix à la consommation hors tabac, elles reculeraient de 1,1 % en volume. Néanmoins, en utilisant le déflateur du PIB, pertinent pour l'analyse des finances publiques, elles progresseraient de 1,4 % en volume.
- Cette croissance reste soutenue en dépit du fort repli des dépenses de soutien face à la crise sanitaire (15,9 Md€ en 2022 après 61,6 Md€ en 2021). Une fois neutralisées les dépenses liées à la crise sanitaire, de relance et les mesures prises pour faire face à la hausse des prix de l'énergie, les dépenses publiques progresseraient de +0,9 % en volume une fois déflatées par l'indice des prix à la consommation hors tabac et +3,5 % par les prix du PIB.
Graphique 9 : croissance de la dépense publique en volume en 2022
Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du
JOnº 0224 du 27/09/2022, texte nº 76
Source : Projet de loi de finances pour 2023.
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