JORF n°0233 du 1 octobre 2024

Décision n°2024-6330 AN du 27 septembre 2024

Ce texte est une simplification générée par une IA.
Il n'a pas de valeur légale et peut contenir des erreurs.

Irrecevabilité d'une requête électorale par le Conseil constitutionnel

Résumé La demande de Mme Adeline Colomb a été rejetée car elle concernait trop de circonscriptions à la fois.

(AN, ENSEMBLE DES CIRCONSCRIPTIONS, MME ADELINE COLOMB)

Le Conseil constitutionnel a été saisi le 15 juillet 2024 d'une requête présentée par Mme Adeline COLOMB, tendant à l'annulation des opérations électorales auxquelles il a été procédé en juin et juillet 2024, dans l'ensemble des circonscriptions, en vue de la désignation de députés à l'Assemblée nationale. Elle a été enregistrée au secrétariat général du Conseil constitutionnel sous le n° 2024-6330 AN.
Il a également été saisi le 5 septembre 2024, à l'occasion de cette requête, d'une question prioritaire de constitutionnalité posée par Mme COLOMB.
Au vu des textes suivants :

- la Constitution, notamment son article 59 ;
- l'ordonnance n° 58-1067 du 7 novembre 1958 portant loi organique sur le Conseil constitutionnel, notamment le deuxième alinéa de son article 38 ;
- le règlement applicable à la procédure suivie devant le Conseil constitutionnel pour le contentieux de l'élection des députés et des sénateurs, notamment le deuxième alinéa de son article 8 ;

Au vu des pièces suivantes :

- le mémoire complémentaire présenté par Mme COLOMB, enregistré le 19 août 2024 ;
- les autres pièces produites et jointes au dossier ;

Et après avoir entendu le rapporteur ;
Le Conseil constitutionnel s'est fondé sur ce qui suit :

  1. Selon le deuxième alinéa de l'article 38 de l'ordonnance du 7 novembre 1958 mentionnée ci-dessus, « le Conseil, sans instruction contradictoire préalable, peut rejeter, par décision motivée, les requêtes irrecevables ou ne contenant que des griefs qui manifestement ne peuvent avoir une influence sur les résultats de l'élection ».
  2. Selon l'article 33 de la même ordonnance, le Conseil constitutionnel ne peut être valablement saisi, par un électeur ou un candidat, de contestations autres que celles dirigées contre l'élection d'un député dans une circonscription déterminée.
  3. La requête formée par Mme COLOMB est dirigée contre les opérations électorales auxquelles il a été procédé en juin et juillet 2024 dans l'ensemble des circonscriptions, et non dans une circonscription déterminée. Dès lors, sa requête est irrecevable et doit, par suite, sans qu'il soit besoin de se prononcer sur la question prioritaire de constitutionnalité, être rejetée.

Le Conseil constitutionnel décide :

Article 1

Ce texte est une simplification générée par une IA.
Il n'a pas de valeur légale et peut contenir des erreurs.

Rejet de la requête de Mme Adeline Colomb

Résumé La demande de Mme Adeline Colomb a été refusée.

La requête de Mme Adeline COLOMB est rejetée.

Article 2

Ce texte est une simplification générée par une IA.
Il n'a pas de valeur légale et peut contenir des erreurs.

Publication et notification de la décision

Résumé La décision sera publiée et annoncée selon des règles précises.

Cette décision sera publiée au Journal officiel de la République française et notifiée dans les conditions prévues à l'article 18 du règlement applicable à la procédure suivie devant le Conseil constitutionnel pour le contentieux de l'élection des députés et des sénateurs.

Jugé par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 26 septembre 2024, où siégeaient : M. Laurent FABIUS, Président, Mme Jacqueline GOURAULT, M. Alain JUPPÉ, Mmes Corinne LUQUIENS, Véronique MALBEC, MM. Jacques MÉZARD, François PILLET, Michel PINAULT et François SÉNERS.
Rendu public le 27 septembre 2024.