JORF n°0303 du 30 décembre 2023

Ce texte est une simplification générée par une IA.
Il n'a pas de valeur légale et peut contenir des erreurs.

L'accompagnement social des publics en situation de marginalisation

Résumé L'accompagnement social aide les personnes en difficulté à se réengager dans l'avenir en traitant leurs problèmes de manière globale.

ANNEXE 5
L'ACCOMPAGNEMENT SOCIAL

Les publics accompagnés, au croisement souvent de multiples inégalités sociales et discriminations, sont généralement en non-recours d'un certain nombre de leurs droits, et ayant pu vivre des situations ressenties de violence et de stigmatisation par diverses institutions et administrations. Ils sont pour la plupart ce que les administrations nomment des « invisibles », en ce sens ils semblent en capacité de pousser la porte de l'administration mais ne le font pas.
Le travail social permet de reformuler des demandes, de rouvrir les portes de possibles améliorations de la situation. Cela nécessite de pouvoir avoir le temps de la prise en compte de la phase de sidération ou de colère légitime, puis de permettre la possibilité pour les personnes de ré-activer des processus, de se ré-engager dans l'idée d'un futur acceptable. Cela nécessite beaucoup de patience, d'accepter ce qui semble être des retours en arrière, d'avancer au rythme de la personne tout en étant force de proposition. Cela permet de casser la spirale de l'isolement et du repli sur soi, et de tout simplement refaire confiance.
Ce travail social demande du temps et notamment des compétences et des qualités d'accompagnement social et éducatif et d'écoute active. Ces qualités et compétences prennent toutes leurs dimensions dans une structure pluriprofessionnelle de santé. Cela crée pour les usagers la notion de lieu refuge, d'équipe soignante, de lieu ressource.
Cette prise en compte de la personne dans toute sa « problématique » permet également de traiter les difficultés rencontrés dans leur ensemble et pour la personne de ne pas avoir constamment à raconter ses problèmes actuels. Cela permet aussi de gérer au mieux des dossiers complexes où le lien social et sanitaire est obligatoire (reconnaissance de la qualité travailleur handicapé (RQTH), demande de l'allocation adulte handicapé (AAH), demande de titre de séjour pour raison de santé, demande d'EHPAD, demande de soins de suite et de réadaptation ou de cure, suivi psychiatrique, etc.).


Historique des versions

Version 1

ANNEXE 5

L'ACCOMPAGNEMENT SOCIAL

Les publics accompagnés, au croisement souvent de multiples inégalités sociales et discriminations, sont généralement en non-recours d'un certain nombre de leurs droits, et ayant pu vivre des situations ressenties de violence et de stigmatisation par diverses institutions et administrations. Ils sont pour la plupart ce que les administrations nomment des « invisibles », en ce sens ils semblent en capacité de pousser la porte de l'administration mais ne le font pas.

Le travail social permet de reformuler des demandes, de rouvrir les portes de possibles améliorations de la situation. Cela nécessite de pouvoir avoir le temps de la prise en compte de la phase de sidération ou de colère légitime, puis de permettre la possibilité pour les personnes de ré-activer des processus, de se ré-engager dans l'idée d'un futur acceptable. Cela nécessite beaucoup de patience, d'accepter ce qui semble être des retours en arrière, d'avancer au rythme de la personne tout en étant force de proposition. Cela permet de casser la spirale de l'isolement et du repli sur soi, et de tout simplement refaire confiance.

Ce travail social demande du temps et notamment des compétences et des qualités d'accompagnement social et éducatif et d'écoute active. Ces qualités et compétences prennent toutes leurs dimensions dans une structure pluriprofessionnelle de santé. Cela crée pour les usagers la notion de lieu refuge, d'équipe soignante, de lieu ressource.

Cette prise en compte de la personne dans toute sa « problématique » permet également de traiter les difficultés rencontrés dans leur ensemble et pour la personne de ne pas avoir constamment à raconter ses problèmes actuels. Cela permet aussi de gérer au mieux des dossiers complexes où le lien social et sanitaire est obligatoire (reconnaissance de la qualité travailleur handicapé (RQTH), demande de l'allocation adulte handicapé (AAH), demande de titre de séjour pour raison de santé, demande d'EHPAD, demande de soins de suite et de réadaptation ou de cure, suivi psychiatrique, etc.).