JORF n°0137 du 16 juin 2015

INFORMATIONS DIVERSES du

MINISTÈRE DES FINANCES ET DES COMPTES PUBLICS
DIRECTION GÉNÉRALE DES FINANCES PUBLIQUES
Service comptable de l'Etat
SOMMAIRE

Synthèse
Faits marquants
Focus sur l'actualité
Chiffres clés
Solde d'exécution budgétaire
Dépenses
Dépenses du budget général par titres et catégories
Dépenses du budget général par missions et programmes
Recettes
Recettes fiscales du budget général
Recettes non fiscales du budget général
Prélèvements sur recettes de l'Etat et fonds de concours
Opérations des comptes spéciaux
Données patrimoniales
Correspondants du Trésor et personnes habilitées
Dette financière de l'Etat
Notes méthodologiques

FAITS MARQUANTS
Solde d'exécution budgétaire de l'exercice (hors FMI) : - 59,84 Md€

Le solde d'exécution budgétaire à fin avril 2015 s'élève à - 59,84 Md€ contre - 64,61 Md€ à fin avril 2014 à périmètre constant. Cette variation s'explique, pour le budget général, par la baisse des dépenses (- 3,74 Md€) et la hausse des recettes (+ 0,62 Md€) ainsi que par une légère amélioration du solde des comptes spéciaux (+ 0,42 Md€).

Dépenses du budget général (nettes de R et D [*]) : 110,75 Md€

Les principales dépenses du mois :
Mission Engagements financiers de l'Etat : 16,11 Md€ principalement consacrés au programme « Charge de la dette et trésorerie de l'Etat » au titre de l'abondement au compte de commerce « Gestion de la dette et de la trésorerie de l'Etat » ;
Mission Enseignement scolaire : 6,06 Md€ imputables principalement à l'enseignement scolaire public des premier et second degrés (4,27 Md€) ;
Mission Recherche et enseignement supérieur : 4,80 Md€, dont 3,02 Md€ au titre du programme « Formations supérieures et recherche universitaire » et 0,93 Md€ au titre du programme « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » ;
Mission Défense : 3,86 Md€, dont 1,73 Md€ au titre du programme « Soutien de la politique de la défense » et 1,27 Md€ au titre du programme « Equipement des forces » ;
Mission Egalité des territoires et logement : 2,09 Md€, dont 1,97 Md€ pour le programme « Aide à l'accès au logement » ;
Mission Sécurités : 1,54 Md€ partagé essentiellement entre les programmes « Police nationale » à hauteur de 0,83 Md€ et « Gendarmerie nationale » pour 0,66 Md€.
Les dépenses nettes à fin avril 2015 s'élèvent à 110,75 Md€ contre 114,49 Md€ à fin avril 2014 à périmètre constant. Cet écart s'explique par les baisses conjuguées des dépenses de fonctionnement (- 2,69 Md€ principalement dus au versement en avril 2014 de la dernière tranche de la dotation au Mécanisme européen de stabilité), des dépenses d'investissement (- 1,15 Md€ essentiellement dû aux dépenses 2014 du programme « Excellence technologique des industries de défenses » créé dans le cadre des investissements d'avenir) et des charges de la dette (- 1 Md€). Ce repli est quelque peu compensé par la hausse des dépenses d'opérations financières (+ 0,56 Md€).

(*) Nettes de R et D : nettes de remboursements et dégrèvements.

Recettes du budget général (nettes de R et D) :

- TVA : 11,58 Md€ ;
- impôt sur le revenu : 4,52 Md€ ;
- enregistrement, timbre et autres contributions et taxes indirectes : 1,61 Md€, dont 0,82 Md€ de mutations à titre gratuit par décès ;
- taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques : 1,39 Md€ ;
- prélèvements sur les recettes de l'Etat au profit des collectivités territoriales : - 3,58 Md€ ;
- prélèvements sur les recettes de l'Etat au profit de l'Union européenne : - 1,75 Md€.

(*) Nettes de R et D : nettes de remboursements et dégrèvements.

Recettes fiscales (nettes de R et D [*]) : 90,03 Md€

Elles s'élevaient à 91,26 Md€ à périmètre constant à fin avril 2014, soit une baisse de 1,23 Md€. Cette variation s'explique notamment par la baisse des recettes nettes d'IS (- 2,05 Md€), des recettes nettes de TVA (- 0,79 Md€) et des recettes de TICPE (-0,47 Md€ notamment en raison de transferts en 2015 à l'Agence de financement des infrastructures de transport de France). Ce recul est en partie compensé par les hausses des autres impôts directs et taxes assimilées (+ 1,36 Md€ dont 0,80 Md€ de retenues à la source sur les revenus de capitaux mobiliers et 0,33 Md€ d'ISF) et des recettes nettes d'IR (+ 0,60 Md€).

(*) Nettes de R et D : nettes de remboursements et dégrèvements.

Recettes non fiscales : 2,25 Md€

Les recettes non fiscales à fin avril 2015 s'élèvent à 2,25 Md€, contre 1,64 Md€ à fin avril 2014 à périmètre constant. L'écart s'explique notamment par l'augmentation des amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuite pour 0,46 Md€.

Prélèvements sur les recettes de l'Etat : - 24,23 Md€

Les prélèvements sur les recettes de l'Etat s'élèvent à - 24,23 Md€, à fin avril 2015 contre - 25,12 Md€ à fin avril 2014. Cette variation s'explique par les baisses, par rapport à l'an passé, des prélèvements au profit des collectivités territoriales pour 0,67 Md€ (dont 0,51 Md€ au titre de la dotation globale de fonctionnement) et de ceux au profit de l'Union européenne pour 0,22 Md€.

Solde des comptes spéciaux (hors FMI) : - 18,19 Md€

Les principales évolutions du mois (hors CAS « Pensions »)
Le compte « Gestion de la dette et de la trésorerie de l'Etat » laisse apparaître des dépenses pour 16,30 Md€ correspondant essentiellement au paiement des intérêts des OAT à taux fixe et des recettes pour 16,26 Md€ principalement au titre de l'abondement du budget général. Le compte « Avances aux collectivités territoriales » enregistre des dépenses pour 7,90 Md€ et des recettes d'impôts locaux pour 2,81 Md€. Le compte « Participations financières de l'Etat » affiche 1,27 Md€ de dépenses correspondant essentiellement à des achats de titres Renault (cf. focus sur l'actualité).
Au 30 avril 2015, le solde des comptes spéciaux s'établit à - 18,19 Md€ contre - 18,60 Md€ en avril 2014.

Dette financière de l'Etat au 30 avril : 1 564,77 Md€

Les flux nets positifs enregistrés, depuis le début de l'année, concernent les OAT (émissions nettes de 58,83 Md€). Les montants des BTAN et des BTF ont diminué respectivement de 18,23 Md€ et 8,07 Md€ depuis le début de l'année.

FOCUS SUR L'ACTUALITÉ
Acquisition de titres Renault

L'Etat a annoncé le 8 avril 2015 l'achat d'un maximum de 14 millions de titres Renault (soit 4,73 % du capital) pour un prix compris entre 0,81 Md€ et 1,23 Md€. Cette opération s'inscrit dans une démarche de soutien à l'adoption des droits de vote doubles par Renault suite à la soumission au vote des actionnaires d'une résolution s'opposant à l'introduction de ces droits de vote doubles.
En effet, la loi visant à reconquérir l'économie réelle (loi dite « Florange ») du 29 mars 2014 prévoit que, sauf décision contraire des assemblées générales, les actionnaires qui conservent leurs titres pendant au moins deux ans sont récompensés par l'octroi de droits de vote doubles : au bout de deux ans, chaque action qu'ils détiennent leur donne deux voix lors des assemblées générales.
Cette opération a également pour but de conforter le poids de l'Etat actionnaire dans la gouvernance de la société, avec le souci de protéger ses intérêts à long terme et ceux des actionnaires salariés de Renault.
Afin de mener à bien cette acquisition, l'Etat a conclu un accord avec un prestataire de service d'investissement. Ce dernier a, dans un premier temps, cédé 9,56 millions de titres à l'Etat. Dans un second, le prestataire a acquis, pour le compte de l'Etat, 4,44 millions de titres Renault. Enfin, les 14 millions de titres ont été protégés par la souscription d'options de vente à prix fixe par l'Agence des participations de l'Etat (et la souscription d'options d'achat à prix fixe par le prestataire) pour une durée de six mois.
Cette transaction est retracée au sein du compte d'affectation spéciale « Participations financières de l'Etat ». Au 30 avril 2015, le montant constaté en dépenses du compte s'élève à 1,27 Md€ dont 1,21 Md€ concerne l'achat de titres Renault.

Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du
JOnº 0137 du 16/06/2015, texte nº 75

Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du
JOnº 0137 du 16/06/2015, texte nº 75

Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du
JOnº 0137 du 16/06/2015, texte nº 75

Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du
JOnº 0137 du 16/06/2015, texte nº 75

Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du
JOnº 0137 du 16/06/2015, texte nº 75

Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du
JOnº 0137 du 16/06/2015, texte nº 75

Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du
JOnº 0137 du 16/06/2015, texte nº 75

Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du
JOnº 0137 du 16/06/2015, texte nº 75

Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du
JOnº 0137 du 16/06/2015, texte nº 75

Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du
JOnº 0137 du 16/06/2015, texte nº 75

Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du
JOnº 0137 du 16/06/2015, texte nº 75

Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du
JOnº 0137 du 16/06/2015, texte nº 75

Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du
JOnº 0137 du 16/06/2015, texte nº 75

Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du
JOnº 0137 du 16/06/2015, texte nº 75

Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du
JOnº 0137 du 16/06/2015, texte nº 75

NOTES MÉTHODOLOGIQUES

Les chiffres présentés sont les données mensuelles et cumulées depuis le 1er avil jusqu'à la fin du mois. Les chiffres « exécutés » 2014 correspondent aux données publiées l'année dernière. Les chiffres « retraités » 2014 correspondent aux données exécutées corrigées des changements de périmètre liés à la loi de finances pour 2015.
Autorisation d'engagement (AE).
Elles constituent la limite supérieure des dépenses pouvant être engagées dans l'année.
Catégorie.
La catégorie identifie une typologie de dépenses relevant d'un titre.
Comptes spéciaux.
Comptes spéciaux dotés de crédits :
Les comptes d'affectation spéciale retracent des opérations budgétaires financées au moyen de recettes particulières qui sont, par nature, en relation directe avec les dépenses concernées. Les crédits de ces comptes sont limitatifs.
Les comptes de concours financiers retracent les prêts et avances consentis par l'Etat. Un compte distinct est ouvert pour chaque débiteur ou catégorie de débiteurs. Les comptes de concours financiers sont dotés de crédits limitatifs, à l'exception du compte d'Accords monétaires internationaux et du compte de Prêts à des Etats étrangers.
Comptes spéciaux dotés d'autorisations de découverts :
Les évaluations de recettes et les prévisions de dépenses de ces comptes ont un caractère indicatif ; seul le découvert fixé pour chacun d'entre eux a un caractère limitatif.
Les comptes de commerce retracent des opérations de caractère industriel ou commercial effectuées à titre accessoire par des services de l'Etat non dotés de la personnalité morale.
Les comptes d'opérations monétaires retracent des recettes et des dépenses de caractère monétaire.
Correspondants du Trésor.
Déposants de fonds au Trésor Public à titre obligatoire ou non.
Crédit de paiement (CP).
Limite supérieure des dépenses pouvant être ordonnancées ou payées pendant l'année pour la couverture des engagements contractés dans le cadre des autorisations d'engagement.
FMI.
Fonds monétaire international.
Fonds de concours.
Fonds versés par des personnes morales ou physiques pour concourir avec ceux de l'Etat à des dépenses d'intérêt public.
Mission.
Une mission comprend un ensemble de programmes concourant à une politique publique définie. Seule une disposition de loi de finances d'initiative gouvernementale peut créer une mission. Les projets de loi de finances présentent les crédits en missions, détaillées en programmes, eux-mêmes composés d'actions. Une mission regroupe donc un ensemble de programmes concourant à une politique publique définie. Elle peut être interministérielle. Elle constitue l'unité de vote des crédits. Les parlementaires peuvent notamment modifier la répartition des moyens entre programmes d'une même mission.
Le montant global des crédits de la mission ne peut, en revanche, être accru par le Parlement.
Prélèvements sur recettes.
Prélèvements effectués sur les recettes de l'Etat au profit des collectivités territoriales et de l'Union européenne.
Programme.
Un programme regroupe les crédits destinés à mettre en œuvre une action ou un ensemble cohérent d'actions relevant d'un même ministère et auquel sont associés des objectifs précis, définis en fonction de finalités d'intérêt général, ainsi que des résultats attendus et faisant l'objet d'une évaluation. Unité de spécialité des crédits, le programme constitue le cadre de gestion opérationnelle des politiques de l'Etat. Le responsable d'un programme a la faculté d'utiliser librement les crédits au sein de l'enveloppe du programme fixée par le Parlement, sous réserve de ne pas dépasser le montant prévu pour les dépenses de personnel et le plafond ministériel des autorisations d'emplois.
R et D : remboursements et dégrèvements.
Il s'agit de dépenses venant en atténuation de recettes d'impôts d'Etat ou d'impôts locaux. Les remboursements concernent des trop-versés d'impôts acquittés par versement spontané. Les dégrèvements sont calculés après l'émission initiale de l'impôt pour rectifier des erreurs ou à la suite de procédures contentieuses. Les restitutions d'impôts, les remises gracieuses et les admissions en non-valeurs sont également des dépenses venant en atténuation de recettes.
Solde budgétaire de l'exercice.
Solde des opérations d'exécution des lois de finances initiale et rectificatives relatives au budget de l'année courante, intégrant leur imputation en gestion courante et suivante.
Titre.
Les dépenses budgétaires de l'Etat sont regroupées sous les titres suivants :

- les dotations des pouvoirs publics ;
- les dépenses de personnel ;
- les dépenses de fonctionnement ;
- les charges de la dette de l'Etat ; ces opérations visent les dépenses (décaissements) liées à la dette de l'Etat ayant un impact sur le solde les remboursements de la dette ne sont donc pas visés ici ;
- les dépenses d'investissement ;
- les dépenses d'intervention ;
- les dépenses d'opérations financières.

Différences d'arrondis.
La somme des arrondis n'étant pas égale à l'arrondi d'une somme, des écarts de montants peuvent apparaître entre les tableaux de synthèse et les tableaux de développement. Pour l'ensemble des tableaux, le montant présenté au regard de chaque ligne de détail correspond à la valeur arrondie la plus proche.