Un emploi de sous-directeur (classe II) est susceptible d'être prochainement vacant au ministère de l'intérieur et des outre-mer.
Cet emploi est affecté à la direction du numérique (DNUM) au secrétariat général, au sein de laquelle le titulaire de l'emploi exercera les fonctions de sous-directeur des systèmes d'information (SDSI).
Environnement
La direction du numérique fait partie du secrétariat général qui regroupe l'ensemble des fonctions de support et de soutien (RH, juridique, finances, immobilier, communication, sécurité). Elle est en charge de promouvoir la transformation numérique du ministère et d'animer et coordonner la stratégie numérique, y compris en matière d'innovation. Elle garantit et contribue à la qualité et la performance des prestations délivrées par les services et établissements en charge de la maîtrise d'œuvre et de la production informatique. Elle définit les principes ainsi que les règles d'urbanisation et de construction des systèmes d'information.
En matière de sécurité des systèmes d'information et de communication, elle coordonne la définition de l'action, de la stratégie et de la politique de sécurité du ministère. Elle est en charge de la définition du plan de transformation numérique, du schéma directeur des systèmes d'information et d'infrastructures ministérielles et du pilotage de la mise en œuvre en garantissant l'interopérabilité des systèmes.
Elle pilote les infrastructures et les services transverses nécessaires au fonctionnement du ministère et en garantit la mise à disposition. Elle conçoit, réalise, met en œuvre et maintient en conditions opérationnelles, en tant que de besoin, des systèmes d'information et de communication du ministère.
Elle propose toutes solutions de rationalisation, de gain d'efficience et d'amélioration des services rendus par la fonction numérique au sein du ministère.
Missions principales
La sous-direction des systèmes d'information conçoit, réalise et exploite en tant que de besoin les applications du ministère au profit des services du ministère.
A ce titre, elle accompagne, les services du ministère dans l'expression, le cadrage et la priorisation de leurs besoins. Elle concourt à la transformation de leurs processus métiers.
Elle assure le support applicatif de niveaux supérieurs et apporte l'expertise au soutien utilisateur sur son périmètre applicatif.
Elle met en œuvre les démarches agiles visant à délivrer rapidement et avec le moins de dérive possible, des produits sécurisés et de qualité centrés sur les besoins utilisateurs. Elle en assure l'exploitation et le maintien en condition opérationnelle et de sécurité.
Elle garantit la disponibilité et l'industrialisation des systèmes en conformité avec les engagements de service. Elle évalue avec les directions métier la qualité, l'accessibilité, la performance et la sécurité des produits qu'elle met en œuvre et propose les pistes d'amélioration.
La sous-direction des systèmes d'information a un effectif d'environ 130 agents (dont 80 % de cadres A) et comprend 6 bureaux :
- le bureau du pilotage et du soutien opérationnel ;
- le bureau des applications usagers ;
- le bureau des applications d'appui aux agents ;
- le bureau de l'intégration et de l'exploitation ;
- le bureau de la performance et de la sécurité applicative ;
- le bureau des ressources de réalisation.
Le sous-directeur des systèmes d'information est secondé par deux adjoints (ingénieurs hors classe).
Spécificités du poste et sujétions
Le titulaire du poste, fréquemment soumis à de fortes contraintes de délais, doit faire preuve de grandes capacités d'adaptation, de réactivité et d'innovation. Une forte capacité à susciter l'adhésion des équipes conjuguée à un souci constant d'efficience sont nécessaires.
Le titulaire du poste doit également faire preuve d'une bonne connaissance transverse des métiers du ministère de l'intérieur dont sa sous-direction assure le rôle de maitrise d'œuvre des systèmes d'information.
Une très forte expertise dans la conduite de projet, et dans les nouveaux modes d'organisation agile est souhaitée.
Il s'agit d'un poste de direction comportant un volet management important tant sur le plan quantitatif que qualitatif (forte présence de cadres de haut niveau) et des relations suivies avec des interlocuteurs de chaque direction du ministère de l'intérieur et des outre-mer ou issus d'administrations différentes.
Le titulaire du poste participera également à l'astreinte-cadre de la direction.
Une habilitation Secret sera demandée.
Profil des candidats recherchés
Une expérience minimale de six années d'activités professionnelles diversifiées en tant que cadre supérieur ainsi qu'une expérience significative d'encadrement sont exigées.
Les candidats justifieront :
- d'une expérience réussie en conduite ou direction d'un projet important et d'un goût prononcé pour la transformation ;
- de solides compétences managériales acquises dans une structure équivalente en termes d'hétérogénéité de statut et de taille ;
- de solides compétences techniques permettant d'appréhender notamment les problématiques liées à la mise en place de systèmes d'information d'ampleur ;
- d'une bonne connaissance des différents métiers du ministère et d'une forte aptitude relationnelle permettant d'accompagner tous les métiers du ministère dans leur transformation ;
- de bonnes qualités rédactionnelles et organisationnelles ;
- d'une compétence acquise ou d'une appétence très affirmée pour les technologies de l'information et les méthodes de développement agile.
Conditions d'emploi
Cet emploi est à pourvoir dans les conditions prévues par le décret n° 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié relatif aux emplois de direction de l'Etat (articles 3 à 16).
Le titulaire de cet emploi sera nommé pour une durée de trois ans, renouvelable dans la limite de six ans.
La nomination sur cet emploi fait l'objet d'une période probatoire de 6 mois en application de l'article 13 du décret du 31 décembre 2019 susmentionné.
Cet emploi est classé dans le groupe 3 en application de l'arrêté du 29 juin 2016 pris pour l'application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret n° 2014-513 du 20 mai 2014 portant création du RIFSEEP.
La rémunération brute annuelle dépend de l'expérience du titulaire de l'emploi. Sous réserve de la réforme de la haute fonction publique en cours, elle comprend une part fixe brute comprise entre 90 200 € et 125 400 €, nouvelle bonification indiciaire comprise et peut être augmentée par une part annuelle variable dont le montant maximum est fixé à 12 940 € brut.
Procédure de recrutement
La procédure de recrutement se déroule selon les modalités fixées par les articles 3 à 9 du décret n° 2019-1594 du 31 décembre 2019 modifié relatif aux emplois de direction de l'Etat.
Pour cet emploi de sous-directeur, l'autorité de recrutement et l'autorité dont relève l'emploi est le secrétaire général du ministère de l'intérieur.
Recevabilité des candidatures :
L'autorité de recrutement procède à l'examen de la recevabilité des candidatures, en accuse réception et informe les candidats non éligibles.
Examen des candidatures :
L'autorité de recrutement réunit l'instance collégiale prévue à l'article 6 du décret n° 2019-1594 du 31 décembre 2019 susmentionné, qui procède à l'examen des candidatures recevables pour présélectionner les candidats à auditionner.
L'instance collégiale est composée :
- du directeur de la modernisation et de l'administration territoriale ou son représentant ;
- du sous-directeur du corps préfectoral et des hauts fonctionnaires ou son représentant ;
- et du directeur général des outre-mer ou son représentant.
Audition des candidats et choix du candidat retenu :
L'autorité dont relève l'emploi procède ensuite à l'audition des candidats présélectionnés.
A l'issue des auditions, l'autorité d'emploi transmet à l'autorité de recrutement un avis sur les candidats auditionnés afin de lui permettre de proposer à l'autorité investie du pouvoir de nomination le nom du candidat susceptible d'être nommé.
Nomination par l'autorité de recrutement :
A l'issue des auditions et dans un délai de deux semaines, les candidats auditionnés non retenus pour occuper l'emploi à pourvoir sont informés.
Dossier de candidature :
Le dossier de candidature doit être transmis dans un délai de 30 jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel de la République française :
Pour les candidats relevant du ministère de l'intérieur, ayant accès à son intranet, sur le site MOB-MI accessible à l'adresse suivante : https://ministereinterieur-employee.talent-soft.com/accueil.aspx?LCID=1036.
Sur le site de MOB-MI, l'avis de vacance, référencé MINT-DNUM-SDSI-2022-55409, est accessible en renseignant les champs suivants :
- mot clé de l'offre : MINT-DNUM-SDSI-2022-55409 ;
- ou catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction).
La recherche par le seul critère de la catégorie permet d'accéder à tous les avis de vacance publiés sur des emplois de direction de l'Etat au sein de l'administration centrale et territoriale du ministère de l'intérieur.
Pour les candidats n'ayant pas accès à l'intranet du ministère de l'intérieur, sur le site de la place de l'emploi public (PEP) : https://place-emploi-public.gouv.fr/.
Sur le site de la PEP, l'avis de vacance, référencé MINT-DNUM-SDSI-2022-55409, est accessible en renseignant les champs suivants :
- mot clé de l'offre : sous-directeur ;
- catégorie : A+ (encadrement supérieur, emplois de direction) ;
- employeur : ministère de l'intérieur ;
- localisation : Paris.
Le dossier de candidature devra impérativement comprendre :
- une lettre de motivation, celle-ci pourra être enregistrée en formulaire de mobilité ;
- un curriculum vitae détaillé.
Pour les fonctionnaires, les candidatures seront accompagnées :
- d'un état des services établi par le service RH du corps d'origine ;
- du dernier arrêté de situation administrative dans le corps d'origine et dans l'emploi occupé ;
- des trois derniers bulletins de salaire.
Pour les agents n'ayant pas la qualité de fonctionnaire, les candidatures seront accompagnées :
- d'une copie de la carte nationale d'identité ;
- de documents attestant de l'occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae ;
- du dernier contrat de travail ;
- des trois derniers bulletins de salaire.
Déontologie
L'accès à cet emploi n'est soumis ni au dépôt d'une déclaration d'intérêts préalablement à la nomination ni au dépôt d'une déclaration de situation patrimoniale postérieurement à la nomination.
Pour les personnes qui exercent ou ont exercé une activité au cours des trois dernières années une activité privée lucrative, l'autorité hiérarchique dont relève l'emploi apprécie la compatibilité de cette activité avec les fonctions envisagées. Lorsque l'autorité hiérarchique a un doute sérieux, elle saisit pour avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue. Lorsque l'avis de ce dernier ne permet pas de lever ce doute, l'autorité hiérarchique saisit la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en application de l'article L. 124-7 du code général de la fonction publique.
Formation
Les personnes n'ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module spécifique relatif aux obligations des agents en matière de déontologie, à l'organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu'à la gestion des ressources humaines dans la fonction publique.
Références
Le code général de la fonction publique.
Décret n° 2008-836 du 22 août 2008 fixant l'échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux administrations de l'Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l'Etat et de ses établissements publics (article 12-II).
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l'application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret n° 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d'un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel dans la fonction publique de l'Etat.
Arrêté du 30 juillet 2021 fixant les modalités de la procédure de recrutement des emplois de direction relevant, pour leur gestion, du secrétariat général du ministère de l'intérieur.
Décret n° 2022-1452 du 23 novembre 2022 modifiant le statut particulier du corps des administrateurs de l'Etat
Décret n° 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d'avancement et de rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l'Etat
Décret n° 2022-1454 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions relatives à l'échelonnement indiciaire applicable à l'encadrement supérieur de l'Etat.
Décret n° 2022-1455 du 23 novembre 2022 portant diverses dispositions applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l'Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l'application au corps des administrateurs de l'Etat des dispositions du décret n° 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d'un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel dans la fonction publique de l'Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 pris pour l'application à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l'Etat des dispositions du décret n° 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d'un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel dans la fonction publique de l'Etat.
Arrêté du 23 novembre 2022 relatif à la répartition par niveaux des emplois relevant du décret n° 2022-1453 du 23 novembre 2022 relatif aux conditions de classement, d'avancement et de rémunération applicables à certains emplois supérieurs de la fonction publique de l'Etat.
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