JORF n°0110 du 12 mai 2021

Avis

Est susceptible d'être vacant un emploi de chef de service à l'administration centrale du ministère de l'économie, des finances et de la relance.
Cet emploi est rattaché au secrétariat général du ministère. Sous l'autorité de la secrétaire générale, le titulaire de ce poste exerce les fonctions de chef du service des achats, des finances et de l'immobilier (SAFI).

Localisation géographique

139, rue de Bercy, 75572 Paris Cedex 12.

Date prévisible de vacance de l'emploi

1er juillet 2021.

Description de la structure dans laquelle est rattaché l'emploi

Le SAFI exerce quatre missions principales :
I. - Dans le domaine financier, il assure la synthèse des budgets ministériels et le suivi de leur exécution. Il assiste la secrétaire générale dans son rôle de responsable de la fonction financière ministérielle sur l'ensemble du périmètre budgétaire. Le SAFI coordonne et pilote les travaux d'élaboration du budget, en interface avec la direction du budget, les directions et services du ministère et les cabinets des ministres. Il propose les arbitrages relatifs aux crédits et aux emplois. Il pilote les travaux relatifs à la performance, aux questionnaires parlementaires et aux réponses à la Cour des comptes. Le SAFI assure également les fonctions de responsable de programme pour les programmes 218 « conduite et pilotage des politiques économique et financières » et 134 « développement des entreprises et régulations ». Il est le pilote de la chaîne de la dépense pour le ministère. Sur le plan opérationnel, il est responsable d'un centre de prestation financière, pour les services centraux du ministère, et déploie l'expérimentation de centre de gestion financière (CGF). Il coordonne les travaux de modernisation de l'organisation financière et de rationalisation de la chaîne de la dépense. En liaison avec les directions et services des ministères économiques et financiers, il s'assure de la mise en œuvre des évolutions du système d'information financière de l'Etat et accompagne le développement des nouveaux métiers et processus financiers.
II. - Dans le domaine des achats, il pilote, coordonne et anime la fonction d'achat au sein des services centraux et déconcentrés du ministère. Il décline la politique des achats de l'Etat et est l'interlocuteur de la direction des achats de l'Etat. Il participe à la construction des stratégies d'achat interministérielles et veille à leur mise en œuvre opérationnelle. Il organise et anime la gouvernance ministérielle des achats et assure le secrétariat du comité stratégique des achats ministériel. Le SAFI assure également les achats, hors informatique, pour toutes les entités du secrétariat général et déploie des supports d'achats ministériels et interministériels.
III. - Dans le domaine de la gestion des risques, il coordonne le dispositif ministériel de maîtrise des risques et de contrôle interne et prépare le comité ministériel de maîtrise des risques. Il participe aux travaux du comité ministériel d'audit interne. Il établit en interaction avec les directions la carte ministérielle des risques et des processus, ainsi que les plans d'actions ministériels. Il est l'interlocuteur de la Cour des comptes sur la note d'évaluation du contrôle interne (NEC).
IV. - En matière de politique immobilière, son rôle est double. D'une part, il définit les grandes orientations ministérielles, en déclinant pour l'ensemble du parc immobilier du ministère, les objectifs de la politique immobilière de l'Etat, en articulation avec les compétences des préfets de région. Il représente le ministère dans les instances interministérielles (conférences nationales de l'immobilier public). D'autre part, il assure la conduite des opérations immobilières des services déconcentrés du ministère et d'autres structures publiques (notamment dans le cadre du programme de rénovation des cités administratives) via un réseau de six antennes immobilières interrégionales.
Cette mission immobilière pourrait évoluer dans son organisation et ses modalités d'exercice dans le cadre des réflexions en cours au sein du secrétariat général.

Description du poste

Pour assurer l'ensemble de ces attributions, le chef de service dispose d'environ 210 collaborateurs exerçant leurs fonctions dans deux sous-directions et un bureau directement rattaché au chef du service :

- la sous-direction des affaires financières et de la maîtrise des risques (SAFI 1) ;
- la sous-direction de la gestion financière et des achats (SAFI 2) ;
- le bureau de la gestion et de l'expertise immobilière ministérielle (SAFI-GIM).

Profil recherché

Le titulaire de l'emploi devra correspondre au profil suivant :

- culture budgétaire et financière de très bon niveau pour piloter un service aux missions variées et complémentaires, caractérisé par des enjeux significatifs en matière budgétaire, de chaîne de la dépense et d'achat public ;
- forte capacité à interagir avec l'ensemble des interlocuteurs ministériels des domaines fonctionnels du service, à développer la transversalité et à motiver les équipes internes ;
- expérience démontrée en matière de conduite du changement et de pilotage de projets structurants de transformation ;
- aptitude à se projeter dans une vision stratégique, agile et prospective au service du secrétariat général, et à innover pour atteindre les objectifs ou améliorer les processus existants.

Une expérience minimale de six ans d'activités professionnelles diversifiées en tant que cadre supérieur est requise.

Conditions d'emploi

La durée d'occupation est de trois ans, renouvelable une fois. La période probatoire est fixée à six mois.
La rémunération comprend une part fixe comprise entre 110 100 € et 140 600 € brut par an.
A l'intérieur de cette fourchette, si le titulaire de l'emploi est un fonctionnaire, sa rémunération est établie au regard de son classement dans sa grille indiciaire. Pour les personnes n'ayant pas la qualité de fonctionnaire, le classement est fait au regard de la durée et du niveau des expériences professionnelles antérieures en rapport avec l'emploi à pourvoir.
A cette rémunération fixe pourra être ajouté un complément indemnitaire annuel dont le montant dépend de la manière de servir. Celui-ci ne peut réglementairement excéder 14 800 € brut. Il est versé en une seule fois.

Procédure de recrutement

L'autorité de recrutement est le secrétariat général du ministère de l'économie, des finances et de la relance.
L'emploi à pourvoir relève de l'autorité de la secrétaire générale du ministère de l'économie, des finances et de la relance.
Envoi des candidatures :
Les candidatures, accompagnées d'une lettre de motivation et d'un curriculum vitae, doivent être transmises dans un délai de trente jours à compter de la date de publication du présent avis au Journal officiel. Elles peuvent être complétées du nom et des coordonnées de personnes pouvant se porter référentes du candidat.
La lettre de motivation devra comporter les éléments permettant d'apprécier la bonne adéquation entre le parcours professionnel du candidat, les compétences et le niveau d'expérience attendus pour le poste.
Les candidatures sont transmises par courriel à l'adresse suivante : [email protected] exclusivement.
Pour les agents publics : les candidatures sont accompagnées d'un état des services.
Pour les agents relevant du secteur privé, les candidatures sont accompagnées d'une copie d'une pièce d'identité, des trois derniers bulletins de salaire et de documents attestant de l'occupation effective des emplois mentionnés dans le curriculum vitae.
Toute candidature ne respectant pas ces exigences ne sera pas examinée.
Recevabilité et examen des candidatures :
Le secrétariat général étudie la recevabilité des candidatures et les examine. Il établit une liste des candidats présélectionnés pour l'audition.
Audition des candidats :
En application de l'article 23 du décret n° 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l'Etat, les candidats pré-sélectionnés sont auditionnés par un comité présidé par la secrétaire générale du ministère de l'économie, des finances et de la relance.
Outre son président, le comité comprend :

- la secrétaire générale adjointe ;
- une personne occupant des fonctions la qualifiant particulièrement en raison de ses compétences dans le domaine des ressources humaines, dont la liste est fixée par arrêté du Premier ministre et du ministre chargé de la fonction publique ;
- une personne extérieure à l'administration de l'emploi.

Le ministre peut, en outre, désigner une autre personne travaillant au sein de l'administration dont relève l'emploi.
Information des candidats non retenus :
A l'issue des auditions, les candidats non retenus pour occuper l'emploi à pourvoir sont informés par le service des ressources humaines.

Formation

Les personnes nommées pour la première fois dans un emploi de chef de service suivront, dans les six mois à compter de leur prise de fonction, le séminaire des nouveaux chefs de service. Ce séminaire interministériel de management combine notamment des apports théoriques, des témoignages de cadres dirigeants et des travaux de groupes.
Les personnes n'ayant pas la qualité de fonctionnaire suivront un module relatif aux obligations des agents en matière de déontologie, à l'organisation et au fonctionnement des services publics ainsi qu'à la gestion des ressources humaines dans la fonction publique.

Déontologie

Le candidat retenu devra, préalablement à sa nomination, renseigner et renvoyer un formulaire de déclaration d'intérêts conformément à l'article 25 ter de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires et au décret n° 2016-1967 du 28 décembre 2016 modifié relatif à l'obligation de transmission d'une déclaration d'intérêts.
Il devra également, dans les deux mois suivant sa nomination, adresser une déclaration de situation patrimoniale au président de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique conformément à l'article 25 quinquies de la loi précitée et au décret n° 2016-1968 du 28 décembre 2016 relatif à l'obligation de transmission d'une déclaration de situation patrimoniale.
Toutefois, pour les personnes ayant exercé une activité dans le secteur privé au cours des trois dernières années qui précédent, un contrôle de la compatibilité de cette activité avec les fonctions exercées sera effectué préalablement à la nomination par l'autorité hiérarchique qui pourra, le cas échéant, saisir pour avis, préalablement à sa décision, le référent déontologue du ministère ou la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, en application de l'article 25 octies de la loi du 13 juillet 1983.

Personnes à contacter pour tout renseignement sur l'emploi à pourvoir

Mme Marie-Anne Barbat-Layani, secrétaire générale du ministère de l'économie, des finances et de la relance : [email protected].
Mme Mylène Orange-Louboutin, secrétaire générale adjointe du ministère de l'économie, des finances et de la relance : [email protected].
Mme Armelle Degenève, cheffe du service des achats, des finances et de l'immobilier : [email protected].

Références

Loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires.
Décret n° 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l'Etat.
Article 12 du décret n° 2008-836 du 22 août 2008 fixant l'échelonnement indiciaire des corps et des emplois communs aux administrations de l'Etat et de ses établissements publics ou afférent à plusieurs corps de fonctionnaires de l'Etat et de ses établissements publics.
Arrêté du 29 juin 2016 pris pour l'application à certains emplois de responsabilités supérieures des dispositions du décret n° 2014-513 du 20 mai 2014 portant création d'un régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel dans la fonction publique de l'Etat.
Arrêté du 2 janvier 2020 fixant les modalités de recrutement de certains emplois de direction de l'Etat relevant des ministères économiques et financiers prévues par le décret n° 2019-1594 du 31 décembre 2019 relatif aux emplois de direction de l'Etat.