JORF n°0224 du 27 septembre 2022

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Impact de l'inflation et des politiques monétaires sur l'économie mondiale

Résumé L'inflation et les hausses des taux d'intérêt des banques centrales affectent l'économie mondiale et la croissance en Europe.
  1. Ces contraintes d'offre alimentent la hausse des coûts de production et, dans son sillage, celle des prix à la consommation. L'inflation atteint ainsi des niveaux élevés, à 8,3 % sur un an en août aux Etats-Unis et à 9,1 % sur un an en août en zone euro, conduisant les banques centrales à resserrer leur politique. Aux Etats-Unis, la Fed a déjà relevé de 225 points de base la fourchette de ses taux directeurs depuis mars. La Banque centrale européenne (BCE) a, quant à elle, augmenté ses taux de 50 points de base en juillet, puis de 75 points de base en septembre. Le décalage du calendrier de hausse des taux des deux côtés de l'Atlantique a conduit à une forte dépréciation de l'euro, tombé à son plus bas niveau depuis 20 ans face au dollar début septembre, contribuant à l'augmentation de l'inflation en zone euro. La BCE comme la Fed ont annoncé la poursuite du cycle de resserrement monétaire au cours des prochains mois.
  2. Au total, le cumul des chocs extérieurs, le maintien de l'inflation à des niveaux élevés sous l'effet de la diffusion progressive des hausses de coûts de production et le resserrement monétaire effectué par la Fed et la BCE devraient peser sur l'activité mondiale au cours des prochains trimestres. Les dernières enquêtes de conjoncture auprès des entreprises montrent d'ailleurs un effritement des perspectives d'activité, à la fois dans le secteur manufacturier et dans celui des services. En zone euro, elles font apparaître une forte disparité entre les pays, à l'image de la croissance du PIB du deuxième trimestre : celle-ci est restée forte pour la zone euro dans son ensemble (+0,8 %) grâce à la levée des restrictions entraînées par la crise sanitaire, mais hétérogène entre les pays (de -1,3 % en Estonie à + 2,6 % aux Pays-Bas). Les rythmes de croissance à venir seront notamment fonction de la dépendance au gaz russe, plus forte en Allemagne ou en Italie qu'en France ou en Espagne.

Graphique 3 : enquêtes de la Commission européenne adressées aux entreprises en zone euro (indicateurs de sentiment économique)
Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du
JOnº 0224 du 27/09/2022, texte nº 76

Source : Commission européenne.


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Version 1

10. Ces contraintes d'offre alimentent la hausse des coûts de production et, dans son sillage, celle des prix à la consommation. L'inflation atteint ainsi des niveaux élevés, à 8,3 % sur un an en août aux Etats-Unis et à 9,1 % sur un an en août en zone euro, conduisant les banques centrales à resserrer leur politique. Aux Etats-Unis, la Fed a déjà relevé de 225 points de base la fourchette de ses taux directeurs depuis mars. La Banque centrale européenne (BCE) a, quant à elle, augmenté ses taux de 50 points de base en juillet, puis de 75 points de base en septembre. Le décalage du calendrier de hausse des taux des deux côtés de l'Atlantique a conduit à une forte dépréciation de l'euro, tombé à son plus bas niveau depuis 20 ans face au dollar début septembre, contribuant à l'augmentation de l'inflation en zone euro. La BCE comme la Fed ont annoncé la poursuite du cycle de resserrement monétaire au cours des prochains mois.

11. Au total, le cumul des chocs extérieurs, le maintien de l'inflation à des niveaux élevés sous l'effet de la diffusion progressive des hausses de coûts de production et le resserrement monétaire effectué par la Fed et la BCE devraient peser sur l'activité mondiale au cours des prochains trimestres. Les dernières enquêtes de conjoncture auprès des entreprises montrent d'ailleurs un effritement des perspectives d'activité, à la fois dans le secteur manufacturier et dans celui des services. En zone euro, elles font apparaître une forte disparité entre les pays, à l'image de la croissance du PIB du deuxième trimestre : celle-ci est restée forte pour la zone euro dans son ensemble (+0,8 %) grâce à la levée des restrictions entraînées par la crise sanitaire, mais hétérogène entre les pays (de -1,3 % en Estonie à + 2,6 % aux Pays-Bas). Les rythmes de croissance à venir seront notamment fonction de la dépendance au gaz russe, plus forte en Allemagne ou en Italie qu'en France ou en Espagne.

Graphique 3 : enquêtes de la Commission européenne adressées aux entreprises en zone euro (indicateurs de sentiment économique)

Vous pouvez consulter l'image dans le fac-similé du

JOnº 0224 du 27/09/2022, texte nº 76

Source : Commission européenne.