JORF n°0013 du 17 janvier 2024

Avis n°2023-2700 du 19 décembre 2023

L'Autorité de régulation des communications électroniques des postes et de la distribution de la presse (ci-après « l'ARCEP »),

Vu le code des postes et des communications électroniques (ci-après « CPCE »), notamment ses articles L. 32-1, L. 36-5, L. 36-7 et L. 42 et suivants ;

Vu l'arrêté du 18 juillet 2001 modifié autorisant la société Orange France à établir et exploiter un réseau radioélectrique de troisième génération ouvert au public et à fournir le service téléphonique au public ;

Vu l'arrêté du 18 juillet 2001 modifié autorisant la Société française du radiotéléphone à établir et exploiter un réseau radioélectrique de troisième génération ouvert au public et à fournir le service téléphonique au public ;

Vu l'arrêté du 3 décembre 2002 modifié autorisant la société Bouygues Telecom à établir et exploiter un réseau radioélectrique de troisième génération ouvert au public et à fournir le service téléphonique au public ;

Vu les décisions n° 2001-0648 et n° 2006-0239 de l'ARCEP autorisant la société Orange à utiliser des fréquences dans les bandes 900 MHz, 1 800 MHz et 2,1 GHz telles que modifiées en dernier lieu par la décision n° 2018-0682 du 3 juillet 2018 ;

Vu les décisions n° 2001-0647 et n° 2006-0140 de l'ARCEP autorisant la société SFR à utiliser des fréquences dans les bandes 900 MHz, 1 800 MHz et 2,1 GHz telles que modifiées en dernier lieu par la décision n° 2018-0683 du 3 juillet 2018 ;

Vu les décisions n° 2003-0200 et n° 2009-0838 de l'ARCEP autorisant la société Bouygues Telecom à utiliser des fréquences dans les bandes 900 MHz, 1 800 MHz et 2,1 GHz telles que modifiées en dernier lieu par la décision n° 2018-0680 du 3 juillet 2018 ;

Vu les décisions n° 2010-0043 et n° 2014-1542 de l'ARCEP autorisant la société Free Mobile à utiliser des fréquences dans les bandes 900 MHz 1 800 MHz et 2,1 GHz telles que modifiées en dernier lieu par la décision n° 2018-0681 du 3 juillet 2018 ;

Vu la décision n° 2018-1390 de l'ARCEP en date du 15 novembre 2018 autorisant la société Bouygues Telecom à utiliser des fréquences dans les bandes 900 MHz, 1 800 MHz et 2,1 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public ;

Vu la décision n° 2018-1391 de l'ARCEP en date du 15 novembre 2018 autorisant la société Free Mobile à utiliser des fréquences dans les bandes 900 MHz et 2,1 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public ;

Vu la décision n° 2018-1392 de l'ARCEP en date du 15 novembre 2018 autorisant la société Orange à utiliser des fréquences dans les bandes 900 MHz, 1 800 MHz et 2,1 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public ;

Vu la décision n° 2018-1393 de l'ARCEP en date du 15 novembre 2018 autorisant la société SFR à utiliser des fréquences dans les bandes 900 MHz, 1 800 MHz et 2,1 GHz en France métropolitaine pour établir et exploiter un réseau radioélectrique mobile ouvert au public ;

Vu l'arrêté du 23 décembre 2019 définissant la première liste des zones à couvrir par les opérateurs de radiocommunications mobiles au titre du dispositif d'extension de la couverture en « 4G fixe » publié au Journal officiel de la République française du 28 décembre 2019 ;

Vu l'arrêté du 3 novembre 2020 définissant la deuxième liste des zones à couvrir par les opérateurs de radiocommunications mobiles au titre du dispositif d'extension de la couverture en « 4G fixe » publié au Journal officiel de la République française du 8 novembre 2020 ;

Vu l'arrêté du 20 octobre 2021 définissant la troisième liste des zones à couvrir par les opérateurs de radiocommunications mobiles au titre du dispositif d'extension de la couverture en « 4G fixe » publié au Journal officiel de la République française du 27 octobre 2021 ;

Vu l'arrêté du 20 octobre 2021 modifiant les listes des zones à couvrir par les opérateurs de radiocommunications mobiles au titre du dispositif d'extension de la couverture en « 4G fixe » pour les années 2019 et 2020 publié au Journal officiel de la République française du 27 octobre 2021 ;

Vu l'arrêté du 22 février 2023 définissant la quatrième liste des zones à couvrir par les opérateurs de radiocommunications mobiles au titre du dispositif d'extension de la couverture en « 4G fixe » publié au Journal officiel de la République française du 23 mars 2023 ;

Vu l'arrêté du 22 février 2023 modifiant les listes des zones à couvrir par les opérateurs de radiocommunications mobiles au titre du dispositif d'extension de la couverture en « 4G fixe » pour les années 2019, 2020 et 2021 publié au Journal officiel de la République française du 23 mars 2023 ;

Vu l'arrêté du 23 décembre 2022 définissant la première liste des zones à couvrir par les opérateurs de radiocommunications mobiles au titre du dispositif de couverture ciblée pour l'année 2023 publié au Journal officiel de la République française du 30 décembre 2023 ;

Vu l'arrêté du 31 juillet 2023 définissant la deuxième liste des zones à couvrir par les opérateurs de radiocommunications mobiles au titre du dispositif de couverture ciblée pour l'année 2023 publié au Journal officiel de la République française du 4 août 2023 ;

Vu l'arrêté du 28 novembre 2023 modifiant les listes des zones à couvrir par les opérateurs de radiocommunications mobiles au titre du dispositif de couverture ciblée pour les années 2018, 2019, 2020, 2021, 2022 et 2023 publié au Journal officiel de la République française du 16 décembre 2023 ;

Vu l'arrêté du 28 novembre 2023 définissant une liste complémentaire de nouvelles zones à couvrir par les opérateurs de radiocommunications mobiles au titre du dispositif de couverture ciblée pour l'année 2023 publié au Journal officiel de la République française du 16 décembre 2023 ;

Vu la consultation publique de la direction générale des entreprises relatives aux projets d'arrêtés définissant la troisième liste des zones à couvrir pour l'année 2023 et la première liste des zones à couvrir pour l'année 2024 par les opérateurs de radiocommunications mobiles au titre du dispositif de couverture ciblée, close le 23 novembre 2023 ;

Vu le courrier en date du 2 novembre 2023 par lequel le directeur général des entreprises a saisi l'Autorité, pour avis, sur deux projets d'arrêtés fixant la troisième liste des zones devant être couvertes pour l'année 2023 et la première liste des zones devant être couvertes pour l'année 2024 par les opérateurs de radiocommunications mobiles au titre du dispositif de couverture ciblée ;

Ce texte est une simplification générée par une IA.
Il n'a pas de valeur légale et peut contenir des erreurs.

Consultation de l'ARCEP sur les projets d'arrêtés relatifs à la couverture mobile ciblée

Résumé L'ARCEP approuve les plans pour améliorer la couverture mobile en 2023 et 2024, mais insiste pour que tout le monde travaille ensemble pour éviter les redondances et optimiser les efforts.

Après en avoir délibéré le 19 décembre 2023,
L'article L. 36-5 du CPCE prévoit que l'Autorité est consultée sur les projets de loi, de décret ou de règlement relatifs au secteur des communications électroniques et participe à leur mise en œuvre.
Par un courrier en date du 2 novembre 2023, le directeur général des entreprises a sollicité l'avis de l'Autorité sur deux projets d'arrêtés fixant la troisième liste des zones à couvrir pour l'année 2023 et la première liste des zones à couvrir pour l'année 2024 par les opérateurs mobiles au titre du dispositif de couverture ciblée.

  1. Contexte de la saisine

Dans le cadre du « New Deal mobile » intervenu en janvier 2018, les opérateurs ont pris des engagements qui ont été retranscrits, à leur demande, dans les autorisations d'utilisation de fréquences dans les bandes 900 MHz, 1 800 MHz et 2,1 GHz actuelles de Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR, en tant qu'obligations ; ces obligations figurent également en substance dans les autorisations d'utilisation de fréquences délivrées en 2018 à la suite de la procédure d'attribution des fréquences des bandes 900 MHz, 1 800 MHz et 2,1 GHz.
Parmi ces nouvelles obligations, le dispositif dit de « couverture ciblée » permet en particulier d'améliorer de manière localisée la couverture de zones dans lesquelles un besoin d'aménagement numérique du territoire est identifié.
Dans ce cadre, le ministre chargé des communications électroniques identifiera, à terme, jusqu'à 5 000 nouvelles zones à couvrir par opérateur participant. Sur chaque zone pour laquelle il a été désigné, l'opérateur participant a l'obligation de fournir des services de radiotéléphonie mobile et d'accès mobile à très haut débit, grâce à l'installation d'un nouveau site.
Pour les années 2018, 2019, 2020, 2021, 2022 et 2023, le ministre chargé des communications électroniques a adopté 25 arrêtés fixant ou modifiant les listes des zones à couvrir au titre du dispositif de couverture ciblée.
Les projets d'arrêtés, sur lesquels l'ARCEP est saisie pour avis, établissent la troisième liste des zones à couvrir pour l'année 2023 et la première liste des zones à couvrir pour l'année 2024 par les opérateurs au titre du dispositif de couverture ciblée.

  1. Observations de l'ARCEP
    2.1. Nombre de zones à couvrir dans les projets d'arrêté, objectif de couverture par les quatre opérateurs et de partage de réseau

Les projets d'arrêtés soumis à l'avis de l'ARCEP contiennent respectivement, pour la troisième liste de l'année 2023, 178 zones à couvrir (1) qui nécessiteront 175 nouveaux sites et, pour la première liste de l'année 2024, 238 zones à couvrir (1) qui nécessiteront 225 nouveaux sites. En effet, des zones des projets d'arrêtés présentent des identifiants de sites correspondant à des zones d'arrêtés antérieurs, qui visent à identifier un ou plusieurs opérateurs supplémentaires pour la couverture de la zone. Trois zones sont concernées pour la troisième liste de l'année 2023 et treize zones sont concernées pour la première liste de l'année 2024. Les informations relatives aux numéros de zones des projets d'arrêtés et des arrêtés antérieurs, aux identifiants de sites et aux références des arrêtés précédents sont récapitulées dans le tableau figurant en annexe (voir point A).
De plus, des zones des présents projets d'arrêté apparaissent à la fois dans le projet de troisième arrêté pour l'année 2023 et dans le projet de premier arrêté pour l'année 2024, afin d'y désigner les opérateurs mobiles « en deux temps » à des fins de gestion des dotations annuelles. Ce cas de figure était déjà mis en œuvre lors des fins d'années 2019, 2020, 2021 et 2022.
Dès lors que deux arrêtés portant sur des mêmes zones sont publiés à des dates qui ne remettent pas en cause la configuration technique (par exemple l'emplacement et les caractéristiques du pylône, le type d'équipements à déployer…) décidée par les opérateurs désignés, l'ARCEP considère que les opérateurs désignés pour couvrir ces zones devraient mettre en œuvre, conjointement, les dispositions relatives au partage de réseau, en vue d'une mise en œuvre efficace des déploiements du dispositif de couverture ciblée.
Pour autant, de telles situations induisent une complexité pour les collectivités territoriales, les opérateurs et l'ARCEP, en matière de suivi du dispositif. Il est impératif de privilégier au maximum que les opérateurs concernés par une même zone soient tous désignés de manière concomitante, à l'éventuelle exception des désignations « en deux temps » en fin d'année permettant d'optimiser la gestion des dotations des équipes-projets.

2.2. Articulation entre les projets d'arrêté, objets du présent avis et les arrêtés du 23 décembre 2019 et du 20 octobre 2021 définissant les première et deuxième listes des zones à couvrir par Orange et SFR au titre du dispositif d'extension de la couverture en « 4G fixe »

A titre liminaire, l'ARCEP est attachée à ce que les obligations en matière de « 4G fixe » issues du New Deal mobile soient complémentaires des autres obligations.
Au moins trois zones des projets d'arrêtés s'avèrent proches (moins de 2 kilomètres) d'une zone d'un des deux arrêtés identifiant les zones à couvrir au titre du dispositif d'extension de la couverture « 4G fixe » (2). L'ARCEP rappelle les observations qu'elle a formulées dans ses précédents avis (3) sur le sujet et s'inquiète de la présence d'éventuels recoupements entre le dispositif d'extension de la couverture « 4G fixe » et le dispositif de couverture ciblée, qui pourraient conduire à une utilisation non optimale des dotations de ces deux dispositifs du New Deal. Ainsi, il apparaît préférable de veiller, dès l'identification des zones à couvrir, à éviter de tels recoupements, plutôt que de procéder ensuite à l'adoption d'arrêtés modificatifs, source de complexité pour la mise en œuvre des deux dispositifs.
La concertation menée par le Gouvernement avec les acteurs (collectivités territoriales et opérateurs) répondant à cette préoccupation, l'ARCEP comprend que le Gouvernement et les équipes-projets analyseront les zones potentiellement redondantes à la lumière des objectifs de couverture fixe et mobile afin de statuer sur leur maintien dans les prochains arrêtés fixant la troisième liste des zones à couvrir pour l'année 2023 et la première liste des zones à couvrir pour l'année 2024 au titre du dispositif de couverture ciblée.
Le tableau figurant en annexe (voir point B) récapitule les zones des projets d'arrêtés qui sont à proximité de zones arrêtées dans le dispositif d'extension de la « 4G fixe ».

  1. Conclusion

L'ARCEP émet un avis favorable sur les projets d'arrêtés établissant la troisième liste des zones à couvrir pour l'année 2023 et la première liste des zones à couvrir pour l'année 2024 par les opérateurs mobiles au titre du dispositif de couverture ciblée, prévu par leurs autorisations d'utilisation de fréquences actuelles dans les bandes 900 MHz, 1 800 MHz et 2,1 GHz sous réserve :

- d'obtenir de la part des opérateurs mobiles de la visibilité sur le type de partage de réseau qui sera mis en œuvre sur les zones faisant l'objet de désignations « en deux temps » ;
- d'analyser les zones redondantes avec les zones identifiées par les arrêtés du 23 décembre 2019 et du 3 novembre 2020 définissant respectivement la première et la deuxième liste des zones à couvrir par Orange et SFR au titre du dispositif d'extension de la couverture en « 4G fixe » ;
- de traiter celles-ci, en concertation avec les collectivités territoriales concernées.

Le présent avis sera transmis au directeur général des entreprises du ministère de l'économie et des finances et publié au Journal officiel de la République française.

Fait à Paris, le 19 décembre 2023.

La présidente,

L. de La Raudière

(1) Comme le précisent les licences des opérateurs issues du New Deal mobile : « Chaque zone doit pouvoir être couverte par un site unique. »

(2) Arrêté du 23 décembre 2019 définissant la première liste des zones à couvrir par les opérateurs de radiocommunications mobiles au titre du dispositif d'extension de la couverture en « 4G fixe ».

Arrêté du 3 novembre 2020 définissant la deuxième liste des zones à couvrir par les opérateurs de radiocommunications mobiles au titre du dispositif d'extension de la couverture en « 4G fixe ».

Arrêté du 20 octobre 2021 définissant la troisième liste des zones à couvrir par les opérateurs de radiocommunications mobiles au titre du dispositif d'extension de la couverture en « 4G fixe ».

Arrêté du 22 février 2023 définissant la quatrième liste des zones à couvrir par les opérateurs de radiocommunications mobiles au titre du dispositif d'extension de la couverture en « 4G fixe ».

(3) Avis n° 2019-1341 de l'ARCEP du 25 octobre 2019 sur deux projets d'arrêtés relatifs à la « 4G fixe » : L'Autorité avait souligné que « les déploiements qui découleront de “l'arrêté 4G fixe” devront permettre de fournir un tel service à des “locaux supplémentaires” », et considéré que « ne seront pas couverts par la notion de “locaux supplémentaires” des locaux qui […] seront couverts par le réseau mobile à très haut débit de l'opérateur concerné en application de ses autres obligations, dont notamment les obligations […] de participation au dispositif de couverture ciblée. »

Avis n° 2020-0129 de l'ARCEP du 30 janvier 2020 : L'Autorité « rappelle les observations qu'elle a formulées dans son précédent avis […] sur le sujet et invite de nouveau le Gouvernement à s'assurer de la bonne articulation entre ces dispositifs pour éviter la superposition des obligations. Dans un souci d'utilisation optimale des dotations du dispositif de couverture ciblée et du dispositif d'extension “4G fixe”, il apparaît en effet souhaitable que ces zones soient traitées, en concertation avec les collectivités territoriales concernées, par exemple :

« -soit en ne désignant pas dans le projet d'arrêté objet du présent avis l'opérateur devant installer un site au titre du dispositif d'extension “4G fixe” sur ces zones ;

« -soit en retirant ces zones du projet d'arrêté ».

Avis n° 2020-0705 de l'ARCEP du 7 juillet 2020 et avis n° 2020-1466 de l'ARCEP du 4 décembre 2020 : « L'ARCEP rappelle les observations qu'elle a formulées dans ses précédents avis […] sur le sujet et invite de nouveau le Gouvernement à s'assurer de la bonne articulation entre les différents dispositifs du New Deal. Dans un souci d'utilisation optimale des dotations des dispositifs de couverture ciblée et d'extension “4G fixe”, il apparaît souhaitable que ces zones soient, en concertation avec les collectivités territoriales concernées, analysées et traitées, soit par le retrait de l'opérateur désigné dans le projet d'arrêté, devant installer un site au titre du dispositif d'extension “4G fixe” sur ces zones, soit par la suppression de ces zones du projet d'arrêté. »

Avis n° 2021-2557 de l'ARCEP du 7 décembre 2021 : « Si de telles situations peuvent être justifiées en fonction des contraintes de terrain (relief ou autres obstacles à la couverture 4G) ou du nombre de locaux à couvrir, il est souhaitable que l'ensemble des parties prenantes soient conscientes des effets de cette proximité pour que les différents dispositifs issus du New Deal mobile soient articulés au mieux. En particulier, il est préférable de limiter ex ante d'éventuels recoupements entre le dispositif d'extension de la couverture “4G fixe” et le dispositif de couverture ciblée, plutôt que de procéder ensuite à l'adoption d'arrêtés modificatifs, source de complexité pour la mise en œuvre des deux dispositifs. »

Avis n° 2022-0065 de l'ARCEP du 13 janvier 2022 : « L'ARCEP s'inquiète de la multiplication d'éventuels recoupements entre le dispositif d'extension de la couverture “4G fixe” et le dispositif de couverture ciblée, qui pourraient conduire à une utilisation non optimale des dotations de ces deux dispositifs du New Deal. Ainsi, il apparaît préférable de veiller, dès l'identification des zones à couvrir, à éviter de tels recoupements, plutôt que de procéder ensuite à l'adoption d'arrêtés modificatifs, source de complexité pour la mise en œuvre des deux dispositifs. »

Avis n° 2022-1051 de l'ARCEP du 17 mai 2022 : « L'ARCEP […] s'inquiète de la présence d'éventuels recoupements entre le dispositif d'extension de la couverture “4G fixe” et le dispositif de couverture ciblée, qui pourraient conduire à une utilisation non optimale des dotations de ces deux dispositifs du New Deal. Ainsi, il apparaît préférable de veiller, dès l'identification des zones à couvrir, à éviter de tels recoupements, plutôt que de procéder ensuite à l'adoption d'arrêtés modificatifs, source de complexité pour la mise en œuvre des deux dispositifs. »

Avis n° 2022-2393 de l'ARCEP du 29 novembre 2022 : « L'ARCEP […] s'inquiète de la présence d'éventuels recoupements entre le dispositif d'extension de la couverture “4G fixe” et le dispositif de couverture ciblée, qui pourraient conduire à une utilisation non optimale des dotations de ces deux dispositifs du New Deal. Ainsi, il apparaît préférable de veiller, dès l'identification des zones à couvrir, à éviter de tels recoupements, plutôt que de procéder ensuite à l'adoption d'arrêtés modificatifs, source de complexité pour la mise en œuvre des deux dispositifs. »