Fait à Paris, le 2 janvier 2007.
Jacques Chirac
Par le Président de la République :
Le Premier ministre,
Dominique de Villepin
Le ministre des affaires étrangères,
Philippe Douste-Blazy
René Ala
MINISTÈRE
DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
LE MINISTRE
Lisbonne, le 23 décembre 1998.
Son Excellence l'Ambassadeur de la République française, M. René Ala
Excellence,
J'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre en date du 21 décembre 1998, dont le texte est repris ci-dessous :
« A la suite des entretiens qui se sont déroulés entre les représentants de nos Etats au sujet du statut des établissements scolaires, j'ai l'honneur de vous proposer, d'ordre de mon Gouvernement, de compléter l'article IV de l'accord de coopération culturelle, scientifique et technique du 12 juin 1970 entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République portugaise par l'alinéa suivant :
« Chacune des Parties contractantes reconnaît et facilite l'installation et le fonctionnement sur son territoire des établissements d'enseignement gérés par l'autre Partie, directement ou par l'intermédiaire d'une association de droit local.
« Je vous serais obligé de bien vouloir me faire savoir si les dispositions qui précèdent recueillent l'agrément de votre Gouvernement. Dans ce cas, la présente lettre ainsi que votre réponse constitueront l'accord entre nos deux Gouvernements sur le statut des établissements scolaires, accord qui entrera en vigueur le premier jour du deuxième mois suivant le jour de réception de la seconde notification de l'acceptation des procédures requises à cet effet pour chacune des Parties. »
En réponse, j'ai l'honneur de vous faire connaître que le Gouvernement portugais est d'accord avec le texte proposé par la Partie française.
Ainsi, votre lettre mentionnée ci-dessus ainsi que cette lettre constituent le protocole de modification de l'Accord du 12 juin 1970, qui entrera en vigueur le premier jour du deuxième mois suivant le jour de réception de la deuxième notification de l'acceptation des procédures requises à cet effet par chacune des Parties.
Je vous prie de croire, Excellence, à l'assurance de ma haute considération.
Jaime Gama