JORF n°38 du 14 février 2001

Skopje, le 2 novembre 2000.

Monsieur l'Ambassadeur,

J'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre en date du 2 novembre 2000 dont la teneur est la suivante :

« La Convention d'assistance administrative mutuelle entre le Gouvernement français et le Gouvernement macédonien pour la prévention, la recherche, la constatation et la sanction des infractions douanières, signée à Paris le 29 janvier 1998, est entrée en vigueur le 1er juin 2000.

« Par ailleurs, l'Accord sur l'assistance administrative pour la prévention, la recherche et la répression des fraudes douanières entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République socialiste fédérative de Yougoslavie, signé à Belgrade le 28 avril 1971 est en vigueur entre nos deux Etats en application de l'Accord sous forme d'échange de lettres entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement macédonien relatif à la succession en matière de traités conclus entre la France et la République socialiste fédérative de Yougoslavie (ensemble une annexe), signé à Paris le 13 décembre 1995 et à Skopje le 14 décembre 1995, publié au Journal officiel de la République française le 20 août 1996.

« Considérant que les dispositions de l'Accord signé le 28 avril 1971 sont susceptibles d'être contraires à la Convention signée le 29 janvier 1998, j'ai l'honneur, d'ordre de mon Gouvernement et muni des pouvoirs établis à cet effet, de vous proposer d'y mettre fin d'un commun accord.

« Si cette proposition rencontre l'agrément du Gouvernement macédonien, la présente lettre ainsi que la réponse que vous voudrez bien m'adresser constitueront un Accord entre nos deux Etats qui entrera en vigueur le jour de sa signature. L'Accord signé le 28 avril 1971 cessera de produire ses effets à la même date. »

J'ai donc l'honneur de vous informer que votre lettre et la présente réponse constituent un Accord entre nos deux Etats en vue de mettre fin à l'Accord sur l'assistance administrative pour la prévention, la recherche et la répression des fraudes douanières entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République socialiste fédérative de Yougoslavie, signé à Belgrade le 28 avril 1971.

Je vous prie d'agréer, Monsieur l'Ambassadeur, les assurances renouvelées de ma très haute considération.


Historique des versions

Version 1

Skopje, le 2 novembre 2000.

Monsieur l'Ambassadeur,

J'ai l'honneur d'accuser réception de votre lettre en date du 2 novembre 2000 dont la teneur est la suivante :

« La Convention d'assistance administrative mutuelle entre le Gouvernement français et le Gouvernement macédonien pour la prévention, la recherche, la constatation et la sanction des infractions douanières, signée à Paris le 29 janvier 1998, est entrée en vigueur le 1er juin 2000.

« Par ailleurs, l'Accord sur l'assistance administrative pour la prévention, la recherche et la répression des fraudes douanières entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République socialiste fédérative de Yougoslavie, signé à Belgrade le 28 avril 1971 est en vigueur entre nos deux Etats en application de l'Accord sous forme d'échange de lettres entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement macédonien relatif à la succession en matière de traités conclus entre la France et la République socialiste fédérative de Yougoslavie (ensemble une annexe), signé à Paris le 13 décembre 1995 et à Skopje le 14 décembre 1995, publié au Journal officiel de la République française le 20 août 1996.

« Considérant que les dispositions de l'Accord signé le 28 avril 1971 sont susceptibles d'être contraires à la Convention signée le 29 janvier 1998, j'ai l'honneur, d'ordre de mon Gouvernement et muni des pouvoirs établis à cet effet, de vous proposer d'y mettre fin d'un commun accord.

« Si cette proposition rencontre l'agrément du Gouvernement macédonien, la présente lettre ainsi que la réponse que vous voudrez bien m'adresser constitueront un Accord entre nos deux Etats qui entrera en vigueur le jour de sa signature. L'Accord signé le 28 avril 1971 cessera de produire ses effets à la même date. »

J'ai donc l'honneur de vous informer que votre lettre et la présente réponse constituent un Accord entre nos deux Etats en vue de mettre fin à l'Accord sur l'assistance administrative pour la prévention, la recherche et la répression des fraudes douanières entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la République socialiste fédérative de Yougoslavie, signé à Belgrade le 28 avril 1971.

Je vous prie d'agréer, Monsieur l'Ambassadeur, les assurances renouvelées de ma très haute considération.