JORF n°0046 du 24 février 2010

Article Annexe XII

Article Annexe XII

FRÉQUENCES POUR LES CONTRÔLES OPÉRATIONNELS DE L'ÉTAT CHIMIQUE DES EAUX SOUTERRAINES

Le choix des fréquences des contrôles repose sur la connaissance du fonctionnement hydrogéochimique et des pressions. Les fréquences minimales suivantes doivent être respectées :

a) Une fois par an, pour les masses d'eau sédimentaires avec un caractère captif ;

b) Quatre à douze fois par an, pour les masses d'eau sédimentaires à caractère karstique présentant une grande variabilité ;

c) Au moins deux fois par an dans les autres cas, avec un contrôle en période de basses eaux et un en période de hautes eaux.


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Version 4

FRÉQUENCES POUR LES CONTRÔLES OPÉRATIONNELS DE L'ÉTAT CHIMIQUE DES EAUX SOUTERRAINES

Le choix des fréquences des contrôles repose sur la connaissance du fonctionnement hydrogéochimique et des pressions. Les fréquences minimales suivantes doivent être respectées :

a) Une fois par an, pour les masses d'eau sédimentaires avec un caractère captif ;

b) Quatre à douze fois par an, pour les masses d'eau sédimentaires à caractère karstique présentant une grande variabilité ;

c) Au moins deux fois par an dans les autres cas, avec un contrôle en période de basses eaux et un en période de hautes eaux.

Version 3

En vigueur à partir du mercredi 14 novembre 2018

FRÉQUENCES POUR LES CONTRÔLES OPÉRATIONNELS DE L'ÉTAT CHIMIQUE DES EAUX SOUTERRAINES

Le choix des fréquences des contrôles repose sur la connaissance du fonctionnement hydrogéochimique et des pressions. Les fréquences minimales suivantes doivent être respectées :

a) Une fois par an, pour les masses d'eau sédimentaires avec un caractère captif ;

b) Quatre à douze fois par an, pour les masses d'eau sédimentaires à caractère karstique présentant une grande variabilité ;

c) Au moins deux fois par an dans les autres cas, avec un contrôle en période de basses eaux et un en période de hautes eaux.

Version 2

En vigueur à partir du samedi 29 août 2015

FRÉQUENCES POUR LES CONTRÔLES OPÉRATIONNELS DE L'ÉTAT CHIMIQUE DES EAUX SOUTERRAINES

Le choix des fréquences des contrôles repose sur la connaissance du fonctionnement hydrogéochimique et des pressions. Les fréquences minimales suivantes doivent être respectées :

a) Une fois par an, pour les masses d'eau sédimentaires avec un caractère captif ;

b) Quatre à douze fois par an, pour les masses d'eau sédimentaires à caractère karstique présentant une grande variabilité ;

c) Au moins deux fois par an dans les autres cas, avec un contrôle en période de basses eaux et un en période de hautes eaux.

Version 1

En vigueur à partir du lundi 19 septembre 2011

MÉTHODOLOGIE DE SÉLECTION DES SITES DE CONTRÔLE POUR LE PROGRAMME

DE CONTRÔLE DE SURVEILLANCE DES EAUX SUPERFICIELLES CONTINENTALES

Pour assurer le contrôle de surveillance des eaux de surface continentales (cours d'eau, canaux et plans d'eau), un réseau de sites pérennes répartis sur l'ensemble du territoire (métropole et DOM) est mis en place de façon à disposer d'un suivi des milieux aquatiques dont l'objectif est de suivre l'état général des eaux.

La localisation des sites de contrôle est adaptée à cette logique.

Pour le contrôle de surveillance, le suivi de toutes les masses d'eau n'est pas requis.

1. Choix des sites " cours d'eau " et " canaux "

Le tableau indicatif ci-dessous donne un ordre de grandeur de la répartition

du nombre de sites par bassin métropolitain et par taille de cours d'eau

TAILLES

des cours d'eau

% NOMBRE

RHÔNE

Méditerranée

et Corse

LOIRE-

Bretagne

ADOUR-

Garonne

SEINE-

Normandie

RHIN-MEUSE

ARTOIS-

Picardie

Très Petits

30 %

117

125

102

64

27

13

Petits

25 %

99

104

85

54

22

12

Moyens

25 %

99

104

85

54

22

12

Grands

10 %

40

42

34

21

9

4

Très Grands

10 %

40

42

34

21

9

4

Total

100 %

395

417

340

214

89

45

Cette répartition indicative peut être ajustée pour chaque bassin en fonction des différentes classes de taille représentées dans le bassin, de leurs proportions respectives et des situations locales particulières.

Pour obtenir une représentativité de l'état général des eaux dans chaque district, le choix des sites tient compte :

-de la logique de construction qui est celle d'un suivi de milieu, et non d'un suivi d'impact. A ce titre, il convient d'éviter les singularités (aval de rejets, aval immédiat de barrages, amont immédiat de confluence,...) ;

-des différents types de masses d'eau définies dans l'arrêté du 12 janvier 2010 relatif aux méthodes et critères à mettre en œuvre pour délimiter et classer les masses d'eau et dresser l'état des lieux prévu à l' article R. 212-3 du code de l'environnement ;

-de la surface relative des hydroécorégions par bassin et de leur densité de drainage (tableau ci-dessous) ;

-des forces motrices.

Le tableau indicatif ci-dessous donne un ordre de grandeur de la répartition du pourcentage de sites, par bassin métropolitain et par hydroécorégion de rang 1 (HER 1), en proportion de surface par bassin et selon la densité de drainage

HYDROÉCORÉGIONS

de niveau 1

RHÔNE

Méditerranée

et Corse

LOIRE-

Bretagne

ADOUR-

Garonne

SEINE-

Normandie

RHIN-MEUSE

ARTOIS-

Picardie

1

Pyrénées

2 %

10 %

2

Alpes internes

12 %

3

Massif Central Sud

3 %

10 %

17 %

4

Vosges

1 %

20 %

5

Jura-Préalpes Nord

15 %

0 %

6

Méditerranée

27 %

7

Préalpes du Sud

11 %

8

Cévennes

6 %

0 %

1 %

9

Tables calcaires

24 %

6 %

69 %

1 %

69 %

10

Côtes calcaires Est

6 %

2 %

16 %

56 %

11

Causses calcaires

6 %

12

Armoricain

36 %

11 %

13

Landes

0 %

11 %

14

Coteaux aquitains

1 %

41 %

15

Plaine Saône

7 %

16

Corse

8 %

17

Dépressions sédiment

6 %

18

Alsace

0 %

20 %

19

Grands Causses

1 %

0 %

2 %

20

Dépôts argilo-sableux

5 %

0 %

1 %

27 %

21

Massif Central Nord

0 %

16 %

5 %

3 %

22

Ardennes

0 %

3 %

4 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

En outre, des stations destinées à évaluer les flux qui rejoignent les eaux littorales et de transition sont à positionner. Elles concernent les principaux fleuves et doivent être placées en dehors de l'influence des marées.

2. Choix des stations " plans d'eau "

La règle générale retenue est le suivi de 50 % des plans d'eau dont la superficie est supérieure ou égale à 50 hectares. Cette règle peut être ajustée :

-en sélectionnant tous les plans d'eau naturels de plus de 50 hectares ;

-en sélectionnant les plans d'eau d'origine anthropique selon le volume qu'ils représentent (par ordre décroissant) et en couvrant au mieux la diversité rencontrée des types anthropiques définis dans l'arrêté du 12 janvier 2010 relatif aux méthodes et critères à mettre en œuvre pour délimiter et classer les masses d'eau et dresser l'état des lieux prévu à l'article R. 212-3 du code de l'environnement.