JORF n°0025 du 29 janvier 2012

Décision du 1er décembre 2011

Par décision du directeur général de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé en date du 1er décembre 2011 :
Considérant que Energy's stones, 25, rue Sylvain-Simondan, 69009 Lyon, a fait paraître une publicité sur le site internet www.energystones.fr ainsi que via un prospectus en faveur d'une gamme de bijoux « bio-énergétiques » présentés comme bénéfiques pour la santé, avec des allégations telles que :
― « Les fréquences vibratoires des pendentifs energy's stones (...) combattent les douleurs (...) l'insomnie (...) l'anxiété, les migraines, l'anémie » ;
― « réduit les problèmes tendineux » ;
― « réduire les douleurs arthrosiques » ;
― « réduit l'inflammation » ;
― « amélioration de problèmes tels que : douleurs lombaires, cervicales ou articulaires, raideurs (...) d'origine arthrosique, circulation et oxygénation du sang, migraines essentielles, constipation chronique, insomnie, tendance dépressive, altérations de l'équilibre acido-basique, acouphènes (...) tendinites (...) problèmes de thyroïde, problèmes dentaires » ;
― « J'arrive au salon à midi, un mal de dos terrible (...) Je décide de vous acheter une pierre (...) je n'avais plus de difficultés à me déplacer, ma douleur est calmée » ;
― « cette médaille me permet d'atténuer la douleur (au niveau du cou) » ;
― « les effets ont été tels (j'avais des douleurs lombaires récurrentes) que le dimanche nous achetions nos premières pièces » ;
― « réduit l'inflammation, réduit le gonflement » ;
― « renforce le système immunitaire » ;
― « altérations de l'équilibre suite à maladies invalidantes » ;
Considérant que la réponse fournie par la firme ne contient aucun élément scientifique permettant d'apporter la preuve de ces allégations,
la publicité, effectuée par Energy's stones, 25, rue Sylvain-Simondan, 69009 Lyon, sous quelque forme que ce soit, en faveur d'une gamme de bijoux « bio-énergétiques », reprenant les termes visés ci-dessus, est interdite.
La présente décision prendra effet trois semaines après sa parution au Journal officiel de la République française.